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    SHWANEE

     

     

    Partez avec les cheyennes du sud, avec George Bent qui a vécu chez eux pendant 40 ans, était présent à Sand Creek, et tous les autres événements importants qui marquèrent la fin de l'histoire des Cheyennes du sud en tant que peuple libre.

    Neveu de Roman Nose, Bent ne se met pas en avant, reste derrière son sujet, qui n'est pas sa vie, mais celle des Cheyennes, qu'il accompagna et avec qui il passa l'arme à gauche, en 1917 dans leur réserve en Oklahoma.


    Le site Amazon nous propose le commentaire suivant:

    Oeuvre majeure sur le peuple Cheyenne, "Histoire des Cheyennes" est le résultat d'un témoignage, celui de George Bent, métis Cheyenne par sa mère qui, écoeuré du monde des blancs, décida de vivre avec son peuple amérindien qui se baptise eux-même Tsitsistas. Il est alors le témoin direct de quarante années d'histoire de ce peuple qui façonna une partie de celle du continent. Leurs luttes acharnées, leur incompréhension du monde blanc, l'incompréhension de ces derniers de celui des Cheyennes, les différentes bandes et divisions Cheyennes (ceux du sud et ceux du nord), les batailles (le massacre de la Washita), les traités, etc, etc...mais aussi les origines du peuple, leur histoire telle qu'elle est connue dans la mémoire Cheyenne, leur déplacement et mode de vie. Tout est absolument authentique. Un tel ouvrage, une perle absolut dans le genre n'aurait pas vu le jour sans le témoignage écrit de George Bent lors d'échange courrier qu'il a entretenu des années durant avec George Ernest Hyde, le plus grand spécialiste du genre. Ne dit on pas qu'il y a un avant et un après Hyde? Et sans parler de la ténacité qu'il fallut à ce dernier pour pouvoir réunir en un seul ouvrage, incomplet hélas, à cause de la crise de 1929 il ne put terminer son travail, cet inestimable témoignage qui n'a pas son égal dans l'histoire.

    SHWANEE

    Georges Bent et son épouse, Magpie.

      

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  • SHWANEE

    Crazy Horse (vers 1842-1877)

    Chef des Sioux-Oglalas

     

    Guerrier intrépide, visionnaire mystique, stratège exceptionnel et chef charismatique, il a animé, avec Sitting Bull, l’ultime combat des Indiens des Plaines du Nord. Crazy Horse est devenu le symbole de la résistance des Indiens à l’invasion blanche.

    "celui aux cheveux clairs"

     

    Crazy Horse est un Oglala du clan Hunkpatila.

     

    Son nom lakota est "Tashunka Witko". Il est né au coeur de "Paha Sapa", le "Coeur de tout ce qui est", les Black Hills.

     

    Sa mère meurt quand il est encore enfant. L’une des soeurs de Spotted Tail, le grand chef des Sioux-Brulés, deviendra la mère adoptive du petit garçon. C’est pourquoi Spotted Tail est considéré comme son oncle.

     

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    Il n’existe aucune photographie de lui, mais des témoignages rapportent que ses cheveux étaient châtains, légèrement ondulés.

    Il avait le teint clair, était plutôt petit et mince. Il se montrait d’un naturel peu expansif, préférant la solitude.

    On l'appelait alors "Jiji Kin", "Celui aux Cheveux Clairs".

     

    La grande vision

     

    Il est en visite avec sa mère dans le camp du chef des Brulés Conquering Bear, le 19 août 1854, près de Fort Laramie quand éclate ce que l'on  a appelé "l’incident Grattan".

     

    L’année suivante, il découvre les atrocités commises par les soldats du général William S. Harney lors du massacre de Ash Hollow, sur les bords de la Blue Water Creek.

     

     

    Ces tragiques événements vont renforcer sa volonté de se tenir le plus loin possible des Blancs.

    A l’âge de seize ans, lors d’une recherche de vision, il se voit sous les traits d’un cavalier galopant au milieu des nuages de grêle environné d'éclairs.

     

    Les flèches et les balles tirées contre lui ne peuvent l'atteindre, tandis qu’un faucon roux le survole, semblant le protéger.

     

    Puis, il se sent happé par des mains des gens de son peuple qui le tirent en arrière. Il comprend que cette vision qui va guider sa vie, cette vision des "wakinyan", des "êtres-tonnerres", lui impose de devenir un "heyoka", un "contraire" et de conduire sa vie d'une manière étrange, d'une façon contraire à celle des autres guerriers.

     

    Il devra rester humble, vêtu pauvrement, se dévouer entièrement aux siens et repousser la gloire et les honneurs.

     

    Il va désormais au combat avec une témérité renouvelée, recherchant la mort, le visage peint d’éclairs et le corps parsemé de points blancs, comme le cavalier qu’il a vu dans sa vision.

     

     

     

    Dans ses cheveux détachés, il place une unique plume de faucon roux et une petite pierre que lui a donnée Horn Chips l’homme-médecine.

     

    Son père, un homme-médecine réputé, lui donne son propre nom,

    Crazy Horse et prend celui de Worm.

     

     

     

     

    Après l'odieux massacre des Cheyennes à Sand Creek en novembre 1864, Crazy Horse conduit des guerriers lakotas et cheyennes contre les établissements blancs le long de la North Platte.

     

     

    En juin 1865, près de Horse Creek, il vient au secours de Lakotas pacifiques qui campaient près de Fort Laramie et que l’armée avait décidé de déplacer. Il est aux côtés de Red Cloud dans la guerre pour préserver les territoires de chasse dans la vallée de la Powder River au Wyoming.

     

    On remarque son courage et sa témérité lors de l’attaque de Platte Bridge le 25 juillet 1865. Sa bravoure au combat, son intelligence, son total dévouement aux siens, son charisme, le désignent déjà comme un conducteur de son peuple.

     

    Il devient bientôt un stratège exceptionnel, passé maître dans l’art de l’embuscade. Il exige des guerriers qui le suivent le strict respect du plan prévu et leur interdit la recherche de l’exploit personnel qui a coûté tant de défaites aux Indiens.

     

    En août 1865, le général Patrick E. Connor organise une expédition en plein coeur du pays de Powder River. Crazy Horse est l'un des chefs de guerre des Lakotas qui, avec leurs alliés Cheyennes et Arapahos mettent en déroute les mille six cents soldats des colonels Cole et Walker.

     

    La guerre de Red cloud (1866-1868)

    En juin 1866, les soldats du colonel Henry B. Carrington sont chargés de construire des forts pour protéger la Piste Bozeman, dans la vallée de la Powder River. Le Fort Phil Kearny est une véritable provocation pour les Indiens.

     

     

    Le 21 décembre 1866, Crazy Horse organise une grande embuscade contre les soldats de Fort Phil Kearny. Feignant l'attaque d'une corvée de bois, les Indiens parviennent à faire sortir une centaine de soldats conduits par le capitaine William J. Fetterman. Crazy Horse et quelques guerriers entraînent les soldats hors de vue du fort.

     

     

    Le long de Peno Creek, mille cinq cents guerriers Sioux, Cheyennes et Arapahos se jettent sur le détachement. Tous les soldats sont tués et scalpés.

     

     

    Ce combat restera célèbre parmi les Lakotas comme la bataille des "Cent dans la main". Pendant tout l'hiver, les guerriers de Crazy Horse harcèlent les soldats assiégés dans les forts le long de la Powder River.

     

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    Le  2 août 1867, une nouvelle embuscade est tendue aux soldats de Fort Phil Kearny.

     

    Mais les bûcherons qui effectuent une coupe de bois, sont protégés par des soldats dissimulés dans des chariots bâchés.

     

     

    Malgré l'insistance de Crazy Horse qui conseille la prudence, les charges des guerriers de Red Cloud se brisent sur les chariots disposés en cercle.

     

    L'échec du combat de "Wagon Box",  n'empêchera pas la victoire totale des Indiens.

     

    Crazy Horse possède au plus haut point, les vertus du guerrier lakota : sagesse, générosité, courage et grandeur d'âme.

     

    Ses qualités exceptionnelles lui valent une distinction rarement accordée à un guerrier aussi jeune. Il devient l’un des quatre "porteurs de chemise" des Oglalas, une haute dignité conférée à des hommes jugés capables de défendre le peuple durant les périodes de crises.

     

    Black buffalo woman

    Lorsque Red Cloud victorieux décide en novembre 1868 de signer le traité de Fort Laramie et de rassembler son peuple sur la Grande Réserve Sioux, Crazy Horse reste à l’écart et continue la lutte.

     

    Il ne peut accepter une limitation de sa liberté. Menant leur vie traditionnelle sur les vastes terrains de chasse "non-cédés" que le traité leur a reconnus, lui et les siens poursuivent leurs expéditions contre leurs ennemis, en particulier contre les Crows maintenant installés sur une réserve dans les Big Horn Mountains.

     

    En 1870, Crazy Horse enlève Black Buffalo Woman, son amour de jeunesse. No Water, le mari jaloux, du clan des "Bad Faces"  et apparenté à Red Cloud, le blesse au visage d'un coup de revolver.

     

    Le scandale est tel que Crazy Horse perd la dignité de "porteur de chemise".

     

    Dans l’été 1872, avec ses guerriers, il rejoint Sitting Bull et harcèle les arpenteurs qui construisent la "Northern Pacific Railway", à la limite nord des territoires de chasse.

     

    En 1873, il affronte l’expédition conduite par le lieutenant-colonel George A. Custer sur la Yellowstone River. La même année, sa petite fille de deux ans meurt de la rougeole.

     

    "on ne vend pas la terre sur laquelle le peuple marche"

     

    En 1874, Crazy Horse continue à mener la résistance avec Sitting Bull quand, Custer, en violation du traité de Laramie pénètre dans les Black Hills, empruntant ce que les Indiens appelleront "la Piste des Voleurs". A la tête d’une expédition géologique, Custer est chargé de vérifier les rumeurs de gisements aurifères dans les collines.

     

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    L'expédition confirme la présence de grandes quantité d’or dans les Black Hills. Aussitôt, une nouvelle ruée vers l'or commence.

     

    Crazy Horse se tient éloigné des conseils réunis par les Blancs qui cherchent à acheter les Black Hills, la terre sacrée des Lakotas. Il dit :

     

    "On ne vend pas la terre sur laquelle le peuple marche"

     

     

    La guerre pour les black hills (1876-1877)

     

    A la fin de 1875, le gouvernement intime l’ordre aux Indiens insoumis de regagner la réserve. Puis, au coeur de l'hiver, le général Philip H. Sheridan lance sa "Campagne contre les Sioux". Crazy Horse va devoir mener une guerre défensive contre l’armée lancée à sa poursuite.

     

     

    En mars 1876, les rescapés cheyennes de l'attaque brutale des soldats de l'avant-garde du général George Crook sur la Lodge Pole Creek atteignent à bout de forces le camp de Crazy Horse. Malgré une situation rendue encore plus difficile par un hiver très rude, ils sont nourris et réconfortés.

     

     

    Au début de l’été 1876, un village de plusieurs milliers de tipis rassemble tous les Indiens qui refusent de vivre sur la réserve.

     

    Le 17 juin, Crazy Horse, à la tête de plus de mille guerriers sioux et cheyennes décide d'aller affronter sur la Rosebud River les mille cinq cents soldats de Crook qui menacent l'immense village.

     

    Les charges des Indiens conduites par Crazy Horse sont si puissantes que Crook doit se replier, abandonnant la campagne.

     

    Les éclaireurs shoshones et crows, par leur résistance courageuse, permettront aux soldats de se dégager. La bataille de Rosebud River, l'une des plus acharnée des guerres indiennes, est connue par les Lakotas comme "le combat où la soeur sauva le frère".

     

     

     

    La semaine suivante, le 25 juin 1876, sur les bords de la Little Bighorn River, Crazy Horse est à la tête des guerriers qui repoussent la première attaque du major Reno, puis quand le 7ème régiment de cavalerie de Custer charge à l'autre bout de l’immense village, c’est encore Crazy Horse qui mène les guerriers oglalas dans une fulgurante contre-attaque. 

     

    "C’est un bon jour pour mourir !

    C’est un beau jour pour se battre !

    Que les coeurs courageux me suivent !"

    se serait-il écrié. Malgré une courageuse résistance,

    le détachement de Custer est anéanti.

     

     

    Alors que Sitting Bull et les siens s’exilent au Canada, Crazy Horse demeure dans les Bighorn Mountains du Wyoming.

     

    Durant tout l’automne, il échappe aux troupes de Crook, puis, le 8 janvier 1877, dans les Wolf Mountains, en pleine tempête de neige, il parvient, en usant d’une habile stratégie, à tenir en échec les soldats du colonel Nelson A. Miles.

     

    Après un terrible hiver, les Oglalas affamés, épuisés, ont perdu l’espoir. Crazy Horse a du mal à convaincre son peuple de continuer à résister.

     

    En mars 1877, Spotted Tail veut le rencontrer pour le convaincre de se rendre. Mais Crazy Horse l’évite.

     

    C’est la visite de Red Cloud qui, en avril, décide Crazy Horse à faire sa reddition.

     

    Red Cloud lui promet au nom du général Crook une réserve dans le pays de Powder River.

     

    Fort robinson (1877)

     

    Le 6 mai 1877, Crazy Horse arrive avec mille deux cents Oglalas à Fort Robinson, l’agence de Red Cloud où il fait sa reddition au général Crook. Malgré leur épuisement, les Oglalas tiennent à faire impression sur les soldats et défilent en chantant un chant de guerre.

     

    Un officier s’écrie :

     

    "Ce n’est pas une reddition, c’est une marche triomphale !". Pendant l’été, les tensions entre les Indiens qui vivent autour de Red Cloud Agency augmentent de plus en plus.

     

    Le général Crook insiste pour que Crazy Horse se rende à Washington pour rencontrer le président Rutherford B. Hayes, mais Crazy Horse refuse obstinément.

     

    Il exige toujours qu'on accorde à son peuple la réserve promise. Lors d'une entrevue avec les soldats, on lui demande des hommes pour guider l'armée contre contre les Nez-Percés. Bien que réticent, il consent toutefois.

     

    Mais un interprète malveillant prétend que Crazy Horse promet au contraire de tuer tous les soldats.

     

    Cette réponse est considérée par les Blancs, comme une provocation. Même parmi les siens, depuis qu'il s'est rendu, Crazy Horse n'est plus écouté comme par le passé. Beaucoup d'Indiens de la réserve se rangent désormais aux côtés de Spotted Tail et de Red Cloud.

     

    Crazy Horse est de plus en plus seul. Il est désormais considéré, par les Blancs, comme le principal fauteur de troubles.

     

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    Assassinat de Crazy Horse
     
     
    Assassinat de Crazy HorseAucune photographie de Crazy Horse n'a jamais été authentifiée, mais Amos Bad Heart Bull réalisa ce mémoire pictographique du meurtre de Crazy Horse à Fort Robinson, le 5 septembre 1877. © Amos Bad Heart Bull Yale University
     

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    Le 5 septembre 1877, Crook décide de faire arrêter Crazy Horse. Ses ordres sont de l'envoyer comme prisonnier de guerre au pénitencier de Dry Tortugas, au large de l’extrême sud de la Floride.

     

    Ignorant se qui se trame contre lui, Crazy Horse confie sa femme Black Shawl, malade, à Spotted Tail. Il consent à suivre le fort contingent de policiers indiens chargé de le ramener à Fort Robinson.

     

    On fait croire à Crazy Horse à une entrevue avec Crook.

     

    A leur arrivée au fort, ils sont entourés par une foule grondante d'une centaine de Lakotas. Crazy Horse reconnaît parmi ceux qui l'environnent Little Big Man, son ancien compagnon d’armes (qu'on ne doit pas confondre avec le personnage du film d’Arthur Penn).

     

    Il est devenu policier indien au service des Blancs.

     

    Crazy Horse comprend alors qu'il est en train de vivre la partie ultime de sa grande vision : celle où des gens de son peuple essaient de l'agripper, de le retenir en arrière.

     

    Little Big Man et un officier le conduisent Crazy Horse vers un baraquement en rondins.

     

     

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    Au seuil du bâtiment, toujours maintenu fermement par Little Big Man, Crazy Horse s'aperçoit qu'on veut le jeter en prison.

     

    Il se débat, blesse Little Big Man d'un coup de couteau et se rue vers l'extérieur.

     

    Un officier crie un ordre. Une sentinelle surgit et frappe Crazy Horse de deux coups de baïonnette dans les reins.

     

    Le médecin du fort, son fidèle ami Touch-The-Clouds et son père l'assistent dans son agonie qui dure toute la nuit.

     

    Avant de mourir, il murmure à son père :

    "Dis au peuple qu'il ne peut plus compter sur moi"

     

     

    Ses parents emportent son corps et l’enterrent secrètement quelque part sur les rives de Chankpe Opi Wakpala, Wounded Knee Creek.

     

    La légende

    En 1955, paraît une excellente biographie de Crazy Horse par Mari Sandoz : "Crazy Horse, the strange man of the Oglalas" ("Crazy Horse, l’homme étrange des Oglalas").

     

    En 2004, Joseph Marshall III, un écrivain et historien brulé de Rosebud publie "The journey of Crazy Horse" ("Crazy Horse, une vie de héros"), une admirable biographie du grand chef oglala.

     

     

     

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    Crazy Horse représente actuellement le héros le plus pur et le plus respecté de la résistance des Indiens d’Amérique du Nord à l’invasion blanche.

     

     

     

    Sa bravoure au combat, ses qualités de stratège, son dévouement à son peuple, son mysticisme en font un personnage de légende.

     

    Lors de la Danse du Soleil, des intercesseurs spirituels invoquent l’esprit de Crazy Horse. L’expression "In the Spirit of Crazy Horse" est couramment employée par les militants indiens actuels pour marquer leur révérence à leur passé et leur esprit de résistance à la culture dominante.

     

     


    Crazy Horse (vers 1842-1877) Chef des Sioux-Oglala

     

     

     

     

     

     

     

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  • Spotted Tail (1833-1881)

    Chef des Sioux-Brulés

     

    Spotted Tail
    Spotted TailSpotted Tail © Inconnu Library of Congress

     

    Un grand guerrier

     

    Spotted Tail est un Brulé. Son nom lakota est  "Sinte Gleshka". Sa sœur ayant adopté Crazy Horse à la mort de sa mère, il est considéré comme l’oncle maternel de Crazy Horse.  Spotted Tail est un guerrier connu pour sa bravoure. C’est un grand et bel homme, affable et séducteur. Il est probablement présent dans le camp de Conquering Bear le 19 août 1854 près de Fort Laramie quand le lieutenant Grattan fait tirer au canon sur le village brûlé, tuant plusieurs guerriers et blessant mortellement le chef. Avec des guerriers brûlés, il participe en novembre 1854 à l’attaque d’une diligence près de Fort Laramie. Ils tuent deux des occupants, mettent les autres en fuite et dispersent les vingt mille dollars que transportait la diligence.

    Ash Hollow (3 septembre 1855)

    Le 3 septembre 1855, les troupes du général William S. Harney attaquent le camp brûlé du chef Little Thunder installé à Ash Hollow, sur la Blue Water Creek, au Nebraska. Le jeune Spotted Tail combat vaillamment avec un sabre qu’il a ramassé.  Les soldats tuent et mutilent quatre vingt-six Indiens, dont des femmes et des enfants, et emmènent soixante-dix prisonniers. Quelques jours plus tard, Spotted Tail se présente à Fort Laramie accompagné de plusieurs guerriers, chantant leurs chants de mort. Ils viennent se livrer pour obtenir la libération des captifs pris à Ash Hollow.  D’abord menacés d’être pendus, Spotted Tail et ses compagnons seront gardés deux ans prisonniers, puis libérés. Par son courage et son intelligence, Spotted Tail a su gagner l’admiration et même l’amitié de certains officiers du fort.

    La guerre de red cloud (1866-1868)

    Dans les années 1860, il est le porte-parole de tous les Brûlés. Il prend une part active à la guerre de Red Cloud. Il est blessé à la bataille près de Fort Phil Kearny où le capitaine Fetterman et ses hommes trouvent la mort. Mais, partisan de la paix avec les Blancs, il sera le premier à signer le traité de Fort Laramie en avril 1868. Quand, en 1875, le gouvernement américain veut acheter les Black Hills aux Sioux, Spotted Tail, comme tous les autres chefs, s’y oppose vivement. Puis, comprenant que les Indiens perdront de toute façon leurs collines sacrées, il en demande soixante millions de dollars, une somme qui paraît énorme au gouvernement qui refuse.

    Partisan de la paix

      Durant la Guerre des Black Hills de 1876-77, Spotted Tail demeure sur la réserve sioux, près de Fort Robinson. En mars 1877, le général George Crook envoie Spotted Tail à son neveu Crazy Horse pour lui demander de se rendre. Mais Crazy Horse refuse de le rencontrer. C’est Red Cloud qui obtiendra la reddition du jeune chef. A l’automne 1877, Spotted Tail est nommé par les autorités américaines chef des Brûlés et des Oglalas, tandis que Red Cloud est destitué. Les Oglalas sont déportés sur le Missouri. En janvier 1879, l’agence de Spotted Tail, transférée au sud-est du territoire du Dakota, reçoit le nom de « Rosebud », tandis que celle de Red Cloud, installée un peu plus à l’ouest, reçoit le nom de « Pine Ridge ». . Spotted Tail encourage l’assimilation des Lakotas à la culture blanche pour laquelle il ne cache pas son admiration. Il favorise l’installation de "Saint Francis Mission" sur la réserve de Rosebud. Il envoie ses petits-enfants à l’école indienne de Carlisle, en Pennsylvanie. Mais apprenant que les enfants n’y sont pas bien traités et que plusieurs y sont morts, il vient, à grand fracas, reprendre l’une de ses petites-filles. Dans l’hiver 1881, Crow Dog, l’un des chefs brûlés, abat Spotted Tail d’un coup de feu alors qu’il rentrait chez lui à cheval. Crow Dog déclarera qu’il voulait venger l’un de ses parents dont Spotted Tail avait enlevé la femme. Mais Spotted Tail a peut-être été tué pour des raisons politiques. Son attitude favorable aux Blancs avait suscité la colère de nombreux Lakotas qui le considéraient comme un traître à son peuple, d’autant plus que le bruit avait couru qu’il avait vendu à son profit des terres de la Grande Réserve Sioux, ce qui était faux. Le nom de "Sinte Gleshka" a été donné à l’université indienne installée près de Mission, sur la réserve brûlé de Rosebud, un centre universitaire important où des études sont menées sur l’histoire et la culture lakota.

      

      

      

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  • Big Foot (vers 1825-1890)

    Chef des Sioux-Minnecoujous

     

    Connu comme un homme de paix, Big Foot trouve la mort durant le massacre de Wounded Knee, le 29 décembre 1890.

    Son premier nom était Hehaka Gleska (Elan Tacheté), puis il prend le nom de Si Tanka (Grand Pied). A la mort de son père en 1874, Big Foot devient un important chef des Minnecoujous. Il est plus connu pour sa sagesse que pour ses exploits guerriers. C’est un faiseur de paix, souvent appelé par les Lakotas pour résoudre leurs conflits internes. En 1877, après la "Campagne contre les Sioux" conduite par le général Philip H. Sheridan, les survivants des Minnecoujous s’installent sur la Grande Réserve Sioux, au nord de la rivière Cheyenne. Big Foot encourage les siens à s’adapter à la civilisation blanche. Il fait construire des écoles pour les jeunes Indiens, encourage l’agriculture.

    Big Foot
    Big FootBig Foot, (Si Tanka) chef des Minnecoujous © inconnu domaine public

    Mais quand, en 1889, Kicking Bear et Short Bull introduisent les cérémonies de la Danse des Esprits sur les réserves lakotas, la majorité des Minnecoujous danse dans l’espoir de voir revenir ses morts et de retrouver la vie traditionnelle. Big Foot n’est pas lui-même un actif partisan de la Danse des Esprits, mais il respecte le choix de son peuple. A l’automne 1890, il conduit les siens à Takini, près de Cherry Creek. Il apprend alors qu’il est considéré comme un fauteur de troubles par l’administration et qu’il doit être arrêté et mis en prison. Il pense avant tout à mettre les siens en sûreté car l’armée a investi la réserve et des événements graves semblent imminents.   A la mi-décembre, Big Foot et sa bande de trois cents cinquante Minnecoujous auxquels se joignent bientôt une quarantaine de Hunkpapas en fuite après le meurtre de Sitting Bull, se mettent en route vers l’agence de Pine Ridge, à  deux cents kilomètres au sud, où les attend le chef Red Cloud. Big Foot, qui est atteint de pneumonie, doit voyager dans un chariot. Quand, au soir du 28 décembre, les Indiens rencontrent des éléments de l’armée commandés par le major Samuel M. Whitside près de Porcupine Butte, Big Foot, très affaibli, ne peut se présenter aux officiers. Les Lakotas sont conduits au campement des soldats, le long de Wounded Knee Creek. Big Foot et huit des principaux guerriers sont retenus toute la nuit dans une tente de l’armée et interrogés sans relâche, bousculés et piqués avec des baïonnettes pour leur faire avouer leur participation à la bataille de Little Bighorn River, quatorze ans plus tôt. Au matin du 29 décembre, le désarmement des guerriers tourne au drame quand un coup de feu est tiré. L’un des officiers va alors posément abattre de deux balles le chef Big Foot assis sur le sol. C’est le signal du massacre durant lequel trois cents Lakotas désarmés

    Big Foot
    Big FootPhotographie du chef Big Foot gelé, 4 jours après le massacre de Wounded Knee © George Trager Smithsonian Institution
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  • American Horse (vers 1801-1876)

    Chef des Sioux-Oglalas

    American Horse est l’un des grands chefs de la nation oglala des Lakotas. Après s’être battu aux côtés de Crazy Horse, il est tué par l’armée en septembre 1876, alors qu’il se rendait pacifiquement sur la réserve sioux. Son neveu compte parmi les chefs pacifistes des Oglalas. Après le massacre de Wounded Knee de 1890, il devient un ambassadeur de son peuple auprès du gouvernement américain.

    American Horse est un cousin de Red Cloud. Il est parfois appelé "Iron Shield" ou plus souvent "Old American Horse". De 1866 à 1868, il prend part à la guerre de Red Cloud menée par les Lakotas contre la construction de la Piste Bozeman. Après la signature du traité de Fort Laramie de 1868, il refuse de s’installer sur la réserve. Il rejoint Crazy Horse et se bat vaillament contre l’armée américaine durant la campagne contre les Sioux de 1876. Il participe à la bataille de Little Bighorn River, le 25 juin 1876.

    En septembre, American Horse et les siens font mouvement vers le sud afin de rejoindre l’agence de Red Cloud où ils comptent passer l’hiver. Le 9 septembre 1876, à Slim Butte, dans le sud du Territoire du Dakota, ils sont brutalement attaqués par un détachement de l’armée du général George Crook commandé par le capitaine Anson Mills qui, à court de vivres, cherche à s’emparer des provisions d’hiver que les Indiens ont constituées. Après un rude combat, American Horse et les siens sont assiégés dans une grotte. Quand le feu cesse, American Horse sort de la grotte, tenant ses entrailles dans ses mains, pour se présenter au capitaine Mills. Puis il se couche et, refusant le secours du médecin militaire, il meurt dans la nuit. Un soldat prend son scalp.

     

    American Horse  (1840-1908)

    Connu sous le nom de "Young American Horse", il est probablement le neveu du vieil American Horse tué à Slim Butte en 1876.   Pendant la guerre de Red Cloud, il participe en décembre 1866, avec Crazy Horse, à l'embuscade près de Fort Phil Kearny dans laquelle le capitain

    American Horse
    American HorseAmerican Horse (1840-1908) © inconnu domaine public

    e William J. Fetterman et ses hommes trouvent la mort.

     

    Après la signature du traité de Fort Laramie en 1868, American Horse s’installe à l’agence de Red Cloud. Il participe au "Wild West Show" de Buffalo Bill. En 1889, il accepte la réduction de la Grande Réserve Sioux, non sans avoir négocié avec le général George Crook afin d’obtenir pour les Lakotas les meilleures conditions possibles.

    En 1890, quand se développe la Danse des Esprits, il s’efforce d’éviter les affrontements entre Blancs et Indiens. C’est lui qui, en décembre 1890, conseille à Big Foot de se rendre à l’agence de Pine Ridge afin d’y rencontrer Red Cloud, causant ainsi, sans le vouloir, le massacre de Wounded Knee. Dès le lendemain du massacre, American Horse est sur le terrain où, aux côtés du médecin indien Charles Eastman, il s’efforce de porter secours aux blessés. A la mi-janvier 1891, il encourage les derniers résistants indiens réfugiés au Stronghold à se rendre.

    Le 11 février 1891, à Washington, American Horse s’exprime devant le Commissaire aux Affaires Indiennes. Après avoir rappelé brièvement les circonstances du massacre et cité plusieurs cas précis d’assassinats délibérés de femmes et de petits enfants, il conclue ainsi : "En effet, nous sommes tous extrêmement tristes à propos de cette affaire. Je suis demeuré parfaitement loyal envers le gouvernement durant cette période troublée et, ayant tellement fait confiance au gouvernement et ayant été si loyal envers lui, mon désappointement a été très fort et je suis venu ici à Washington le cœur plein de très vifs reproches. En effet, cela aurait été tout-à-fait admissible si seuls les hommes avaient été tués. Nous en aurions été presque reconnaissants. Mais le fait d’avoir tué les femmes et plus spécialement les petits garçons et les petites filles qui sont destinés à être la force future du peuple indien, est la chose la plus triste de toute cette affaire et nous la ressentons de la manière la plus douloureuse."

    A la fin de sa vie, American Horse dessine une remarquable histoire pictographique des Oglalas.
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  • Two Moons (1847-1917) 

    Chef des Cheyennes du Nord

     

    Un grand guerrier

     

    Two Moons ("Ishnaynishus" en cheyenne) est un guerrier valeureux. Il n’a pas vingt ans lorsqu’il participe à l’attaque de Platte Bridge aux côtés des Lakotas en juillet 1865. Il combat ensuite avec les Lakotas les soldats du général Patrick E. Connor qui venaient envahir les territoires de chasse de la Powder River en août 1865. Pendant la guerre de Red Cloud, il participe à l’embuscade dans laquelle tombent les hommes du capitaine William J. Fetterman en décembre 1866, puis au combat de Hayfield au mois d’août suivant. Après la signature du traité de Fort Laramie en 1868, Two Moons s’établit sur la Grande réserve sioux.

     

    Two Moons

    Two MoonsTwo Moons © E. S. Curtis Domaine public

     

     

    Lodge Pole Creek (17 mars 1876)

     

    Le 17 mars 1876, sur Lodge Pole Creek, dans la vallée de Powder River, au Wyoming, l’éclaireur métis Frank Grouard découvre un camp indien dissimulé dans la neige. Il affirme qu’il s’agit du camp de Crazy Horse. C’est en fait le camp de Two Moons et des Oglalas de He Dog qui avaient quitté la réserve afin de chasser le bison. Le colonel Joseph J. Reynolds qui commande l’avant-garde du général George Crook, décide d’attaquer sans attendre. Venant des deux côtés à la fois, cinq compagnies de cavalerie chargent brutalement le camp endormi pendant qu’un autre groupe s’empare des sept cents poneys. D’abord totalement surpris, les guerriers se ressaisissent rapidement. Dissimulés derrière des rochers, ils tiennent en respect les soldats pour permettre aux femmes et aux enfants de fuir, puis ils se replient dans les collines. Les soldats mettent le feu aux tipis et aux réserves de nourriture et emmènent avec eux les chevaux indiens. La nuit suivante, les guerriers cheyennes et oglalas, pourtant durement éprouvés, dont les familles ont du fuir dans la neige abandonnant vêtements et couvertures, se glissent dans le camp des soldats et parviennent à reprendre leurs montures. Certains poussent jusqu’au camp principal de Crook et s’emparent de ses bêtes de bât. Maintenant montés et munis de quelques chariots, les Indiens parviennent à rejoindre le camp de Crazy Horse qui les nourrit et les réconforte.

     

    La campagne contre les Sioux (1876-1877)

     

    Deux mois plus tard, le 17 juin, Two Moons participe aux côtés de Crazy Horse à l’attaque des troupes de Crook sur la Rosebud River. Crook sera désormais incapable de poursuivre la campagne contre les Sioux. La semaine suivante, Two Moons, charge les soldats du lieutenant-colonel George A. Custer qui venaient les attaquer sur la Little Bighorn. Alors que les Indiens se dispersent après leur victoire, Two Moons reste avec Crazy Horse. Ensemble, ils repoussent les soldats du colonel Nelson A. Miles dans les Wolf Mountains en janvier 1877.

     

    La reddition

     

    Au printemps 1877 tandis que Crazy Horse fait sa reddition à Fort Robinson, Two Moons se rend au colonel Miles à Fort Keogh, au Montana. Quelques mois plus tard, il devient éclaireur dans l’armée et participe à la campagne contre les Nez-Percés, arrêtant le peuple de Chef Joseph en fuite vers le Canada. Le fait d’avoir fourni des éclaireurs à l’armée évitera au clan de Two Moons la déportation en Territoire Indien comme les autres Cheyennes.
    En mars 1879, Two Moons rencontre le Cheyenne Little Wolf et les siens à l’issue de la terrible "Longue marche des Cheyennes". Il les persuade de faire leur reddition à Fort Keogh.
    C’est le profil de Two Moons qui sera utilisé pour l’effigie de la pièce de cinq cents en 1913.
    Two Moons s’établit sur la réserve Northern Cheyenne au Montana où il meurt en 1917.

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  • Manuelito (vers 1818-1894)
    Chef des Navajos

    Manuelito est le chef qui conduit la résistance des Navajos du canyon de Chelly quand, en 1863, le général Carleton veut contraindre la tribu à s’exiler sur la  réserve de Bosque Redondo. Il doit se rendre l’année suivante. En 1868, il obtient le retour de sa tribu sur ses terres traditionnelles.  

    un grand chef

     

    Manuelito
    Manuelitochef des Navajos © inconnu domaine public

    Manuelito se fait connaître parmi les Navajos autant par ses qualités de guerrier que par son mariage avec la fille de Narbona, un chef éminent. Au début des années 1850, il devient chef des Navajos vivant près de Canyon Bonito, à peu de distance de Fort Defiance construit par l’armée américaine. Les incidents entre Navajos et soldats se multiplient, en particulier à propos de l’usage des pâturages et des vols de chevaux. En 1859, des soldats, en représailles des raids indiens, détruisent tous les biens des Navajos du clan de Manuelito. L’année suivante, Manuelito et le chef Barboncito lancent une attaque contre Fort Defiance et il s’en faut de peu qu’ils ne s’en emparent. En janvier 1861, Manuelito et Herrero Grande, le chef de toutes les tribus navajos, rencontrent le colonel Edward R.S. Canby à Fort Defiance, qui s’appelle désormais Fort Wingate, pour des pourparlers de paix. En septembre une course de chevaux est organisée au fort entre les soldats et les guerriers navajos. Les soldats trompent honteusement les Indiens. Comme ceux-ci protestent, les soldats tirent sur eux, faisant de nombreux morts et blessés.

     

    bosque redondo

    En juillet 1863, le général James H. Carleton ordonne aux Navajos d’aller rejoindre à Bosque Redondo les Mescaleros qui y sont déjà prisonniers. C’est autour de Manuelito que s’organise la résistance. Tandis que le célèbre Kit Carson, sous les ordres de Carleton, fait incendier les hogans navajos du canyon de Chelly, abattre les troupeaux, détruire les récoltes, couper les arbres, les Navajos résistent dans les montagnes, cachés dans des canyons inaccessibles. A l’automne 1866, Manuelito, avec quelques centaines de femmes et d’enfants et vingt trois guerriers sans armes et à demi morts de faim, fait sa reddition à Fort Wingate. Il rejoint les autres Navajos à Bosque Redondo, un endroit totalement désertique où les Indiens meurent par centaines de faim, de maladies et de désespoir.

    le retour des navajos

    Au début de l’année 1868, Manuelito est autorisé à se rendre à Washington pour plaider la cause de son peuple. Une enquête est ouverte qui confirme ses dires. Le général William T. Sherman prend la décision de ramener les Navajos chez eux. En juin, un accord signé avec le gouvernement américain assure aux Navajos une réserve sur leur territoire traditionnel des Chuska Mountains. A partir de 1870, Manuelito est reconnu comme chef principal de la Nation Navajo. Il se rend à Washington et rencontre le président Ulysses S. Grant. Il quitte le pouvoir en 1885, mais demeure jusqu’à sa mort en 1894 un conseiller écouté de son peuple.
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  • Gall (1840-1894) Chef des Sioux-Hunkpapa

    Guerrier exceptionnel et fidèle lieutenant de Sitting Bull durant toutes les "guerres indiennes", Gall finira par se soumettre et préconisera l’assimilation à la culture blanche.

      Gall appartient à la nation des Hunkpapas. Son nom lakota est "Pizi". Gall est encore un jeune guerrier quand Sitting Bull l’adopte comme son frère.

    Un guerrier exceptionnel

    En décembre 1865, au cours de l’attaque d’un camp hunkpapa par l’armée, près de Fort Berthold, dans le nord du Territoire du Dakota, le scout arikara Bloody Knife lui enfonce à trois reprises une baïonnette dans la poitrine, le laissant pour mort. Gall réussit cependant à ramper jusqu’à un camp ami où il est soigné. Il guérira de ses terribles blessures.

    Avec le Hunkpapa Rain-in-the-Face, il mène une guerre d’embuscades souvent victorieuses durant la guerre que mène Red Cloud entre 1866 et 1868 dans la vallée de la Powder River. Gall est envoyé par Sitting Bull à Fort Rice pour signer le traité de Fort Laramie de 1868. Comme Sitting Bull dont il devient le lieutenant, il refuse de s’installer sur une réserve et poursuit la résistance sur les territoires de chasse reconnus aux Lakotas par le traité de 1868.

    Gall est un brillant stratège, un meneur d’hommes, un guerrier d’un courage exceptionnel. Entre 1872 et 1874, il participe, toujours aux côtés de Sitting Bull, aux combats contre les constructeurs de la Northern Pacific Railway dans la vallée de la Yellowstone River.

    Gall
    GallGall (Pizi), le plus fidèle lieutenant de Sitting Bull © inconnu inconnu

     

    Little Bighorn (25 juin 1876)

    Gall joue un rôle essentiel dans la victoire indienne sur la Little Bighorn River le 25 juin 1876. Dès le début de la bataille, avant que la contre-attaque indienne ne s’organise, plusieurs de ses femmes et de ses enfants sont tués par les hommes du 7ème régiment de cavalerie. C’est Gall qui mène l’attaque contre le détachement du major Marcus A. Reno réfugié dans un petit bois au sud de village. Au printemps 1877, il accompagne Sitting Bull dans sa fuite au Canada. Il fait sa reddition à Poplar River, dans le Territoire du Montana, en janvier 1881. Les soldats tirent sur les Indiens qui se rendent, faisant plusieurs blessés. Gall est mis aux fers. Son attitude fière est qualifiée de "romaine"  par des officiers qui le conduisent au fort.

    Standing Rock

    Gall s’installe sur la réserve de Standing Rock. Au bout de quelques années, gagné par le découragement et sous l’influence de l’agent James Mc Laughlin, il commence à s’assimiler à la culture blanche, préconisant l’agriculture et l’éducation des jeunes Indiens dans les écoles blanches. Contrairement à Sitting Bull, il refuse de participer au "Wild West Show" de Buffalo Bill. Quand l’administration américaine veut réduire la Grande Réserve Sioux, il s’insurge d’abord, puis finit par accepter de signer l’accord. Il a perdu sa fierté, il s’est mis à boire, il a grossi, il porte des vêtements de Blanc. Au moment où la Danse des Esprits s’étend sur les réserves lakotas, il demeure neutre, comme Sitting Bull lui-même.

    Il meurt en 1894, probablement d’un excès d’alcool.

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  • Dull Knife (vers 1810-1883) un gand chef.

    Chef des Cheyennes du Nord

     

     

     

    Son nom cheyenne est "Tahmelapashme" qui signifie "Etoile du Matin", mais ses amis Lakotas l’ont appelé "Dull Knife" et il est connu sous ce nom.

    Dull Knife
    Dull KnifeDull Knife © inconnu smithsonian insititution

     

    Encore adolescent, Dull Knife montre pour son peuple un dévouement hors du commun, révélant ses qualités de futur chef. A partir de 1850, il est l’un des principaux chefs de guerre des Cheyennes du Nord. Il est de tous les combats que mène son peuple pour sa liberté. En 1865, il est avec les Dog Soldiers des Cheyennes du Sud qui combattent dans les territoires du Colorado et au Kansas. Puis il revient vers le nord pour continuer la lutte aux côtés des Lakotas de Red Cloud. Il est à Fort Phil Kearny où, le 21 décembre 1866, le capitaine William J. Fetterman trouve la mort. En mai 1868, il signe le traité de Fort Laramie au nom des Cheyennes du Nord. Dull Knife est à ce moment moins un chef de guerre qu’un conducteur de son peuple, désireux de la paix.

     

    La campagne contre les sioux (1876-1877)

     

    Dès le printemps 1876, l’armée du général George Crook traque les Indiens qui vivent encore libres sur les territoires de chasse reconnus par le traité de 1868. Le 17 juin, Dull Knife et ses guerriers combattent sur la Rosebud River où, avec ceux de Crazy Horse, ils repoussent les soldats de Crook qui menacent un village oglala, mais Dull Knife ne participe pas personnellement à la victoire indienne sur la Little Bighorn River, le 25 juin 1876, car il campait  plus loin sur la rivière. Dull Knife est considéré par le général Philip H. Sheridan comme l’un des principaux chefs hostiles. Lui et les siens sont activement poursuivis par l’armée. Le 25 novembre 1876, le 4ème de cavalerie, conduit par les éclaireurs shoshones du chef Washakie et commandé par le colonel Ranald S. Mackenzie, attaque le village d’hiver de Dull Knife sur Crazy Woman Creek. Les Cheyennes ont une trentaine de morts. Après une terrible marche dans le froid glacial, les survivants atteignent le camp de Crazy Horse.

    exilés en territoire indien

     

    Le 27 avril 1877, après un hiver de souffrance et de mort, Dull Knife et Little Wolf à la tête de cinq cents cinquante quatre Cheyennes, font leur reddition au général Crook à Fort Robinson. Alors qu’ils espéraient rester avec leurs amis Lakotas, ils sont envoyés en Territoire Indien, sur la réserve des Cheyennes du Sud. La vie y est bientôt intenable pour les Cheyennes du Nord. Ils décident, au début septembre 1878, de retourner au Montana.

    La longue marche des cheyennes (1878-1879)

     

    Poursuivis par des milliers de soldats, Dull Knife et Little Wolf conduisent vers le nord trois cent cinquante Cheyennes épris de liberté. Fin octobre, ils décident de se séparer. Tandis que Little Wolf continue sa route vers le Montana, Dull Knife, avec les plus faibles, se dirige vers Fort Robinson où il croit qu’est toujours installée l’agence de Red Cloud, comptant sur l’aide des Lakotas. Appréhendée par l’armée, la troupe de Dull Knife est conduite au fort. L’agence de Red Cloud a été transférée à Pine Ridge. Le 9 janvier 1879, les Cheyennes tentent de s’enfuir du baraquement où ils sont enfermés sans eau et sans nourriture depuis six jours. La plupart sont abattus par les sentinelles. L’une des filles de Dull Knife est tuée. Dull Knife, accompagné de quelques femmes et enfants, dont sa belle-fille et son petit-fils, réussit à échapper aux soldats. Blessés, au dernier degré de l’épuisement, les fugitifs parviennent à Pine Ridge où les Lakotas les accueillent et les cachent. A l’automne, Dull Knife est autorisé à rejoindre Little Wolf sur la rivière Tongue au Montana  où les Cheyennes ont été autorisés à résider. Il y demeurera jusqu’à sa mort, en mars 1883.

    George Dull Knife

     

    Son plus jeune fils, né en 1875, était resté en Territoire Indien, jugé trop jeune pour affronter le voyage vers le nord. L’enfant qui prendra le prénom de George fera partie d’un groupe de Cheyennes ramené en 1883 du Territoire Indien vers Pine Ridge sous escorte militaire. George Dull Knife demeurera sur la réserve de Pine Ridge où il fondera une famille.

    Les Cheyennes du Nord ont fait du 9 janvier une journée du souvenir durant laquelle ils célèbrent la lutte de leurs ancêtres pour leurs terres et pour leur liberté. A Lame Deer, la capitale de leur réserve, ils ont fondé le "Dull Knife Memorial College".

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  • Tecumseh, chef shawnee

    « Quand tu te lèves le matin, Remercie pour la lumière du jour, Pour ta vie et ta force. Remercie pour la nourriture Et le bonheur de vivre.

    Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même. »


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  • Les Grands Chefs Indiens

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    Les Grands Chefs Indiens

                                                                Twoo Moon Chief Indian

    Plusieurs tribus indiennes ont peuplé l'Amérique avant la venue de l'homme blanc, dont les Cheyennes. Certaines étaient nomades tandis que d'autres optaient pour la sédentarité. Plusieurs d'entre elles ont disparu, mais heureusement certaines ont survécu, transmettant leur savoir et leur culture à travers les âges.
    Une de ces tribus se nommait Shyhela toutefois, le nom fut transformé avec le temps par Cheyenne dans la langue anglaise. Ces familles vivaient dans les plaines près

    des Grands Lacs. L'habitation des Cheyennes se nommait wigwam, une très grande hutte en cercle ou en longueur pouvant abriter jusqu'à vingt personnes. La structure faite de perches et recouverte avec de l'écorce de bouleau, des quenouilles et des joncs, était reliée ensemble par des racines de conifère. La langue parlée était l'algonquin ce qui les différenciait des autres peuples habitant les plaines. Les différents groupes amérindiens étaient confrontés à des guerres de territoire et les chefs Cheyennes durent déplacer graduellement le peuple en direction du Minnesota jusqu'au nord du Dakota. Par contre, des changements majeurs modifièrent leurs coutumes sédentaires et ils devinrent nomades lorsqu'ils acquirent des chevaux aux environs de 1760.
    Ils apprirent à construire des tipis et vécurent de la chasse en suivant les troupeaux de bison. Les Cheyennes s'installaient près d'une rivière pour la période d'hiver et repartaient dès le printemps sur la piste des bisons. Les femmes de la tribu étaient supérieures en nombre, car beaucoup d'hommes mourraient au combat. Les hommes prenaient donc plusieurs femmes ce qui ne créait aucun conflit. Au contraire, la nouvelle venue était la bienvenue, car le travail de la femme s'avérait harassant et incessant. La première menstruation d'une jeune fille était un évènement dont le père était très fier. Il circulait dans le village annonçant la grande nouvelle. Habituellement, un mariage s'organisait rapidement après cet épisode, car la petite fille était devenue une femme.
    L'arrivée de l'homme blanc mit fin aux habitudes de vie de tous les Amérindiens et finit par les confiner dans des réserves. La légende raconte des anecdotes concernant différents chefs cheyennes dont Little Wolf, Dull Knife, Black Kettle et Roman Nose. Tous ces chefs avaient en commun le courage et la protection des leurs. Malheureusement, la plupart d'entre eux, furent massacrés ou moururent de faim et de maladie dans les réserves assignées par le gouvernement américain.

    "Roman Nose"

    source: http://perso.orange.fr/yanu/terre%20amerindienne/ Roman Nose, un des chefs cheyennes

     

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  • L'histoire du massacre des Cheyennes

     
     

     

    Affiche du film 'Les Cheyennes' de John Ford.            Affiche du film "Les Cheyennes" de John Ford. | Hollywood        

    Le Chef Wolf RobeJe suis né en 1859, dans un petit village situé à l'est des montagnes rocheuses, à la saison où les feuilles tombent...

    Ce village portait le nom de  " SAND CREEK ".....

    Les Cheyennes, il ya de nombreuses lunes... vivaient heureux... Le seul Duel au soleil de la prairie que l'on pouvait voir était celui des enfants s'amusant aux Jeux de guerre...

    Les prairies de l'honneur.... de tout un peuple.

    Une légende raconte qu'un blanc adopté par Les cheyennes est devenu un grand sage.. il portait le nom de "petit grand homme".. (Little big man) et avait donné au peuple cheyenne le nom d'êtres humains...

    Quelle était verte ma vallée !...

    Lorsque le colon est venu à la ruée vers l'or, le Wigwam de mon père se trouvait sur une terre qui allait de l'est des montagnes rocheuses à l'ouest du Kansas et qui avait été "" donnée"" par le grand chef de tous les blancs...

    La fièvre de l'or n'est pas une bonne fièvre... à cause d'elle, l'homme blanc devenait L'homme sauvage et pour nourrir la soif de l'or, il avait toujours besoin de plus de terre...

    Pourtant, pour les êtres humains, la vie était comme Le vent de la plaine qui souffle doucement pour prévenir la venue de  " Tatanka "... ( bison)..

    La vie pour les êtres humains était comme La source qui coule entre les rochers de la colline...

    C'est à ce moment là que Les cavaliers sont arrivés...

    Les CavaliersIls ont dit que le peuple des êtres humains devait partir.. et planter les tepees à deux lunes de marche d'ici...

    Banque de Photo - cree,  nord,   américain,  indien,   dehors,  tepee.  fotosearch - recherchez  des photos, des  images et des  cliparts

    après Le fleuve sauvage...

    L'homme de la plaine, qu'était mon père n'a pas compris pourquoi on chassait les êtres humains... pour aller vers là où le soleil se lève...

    C'est à cette époque qu'ils sont arrivés à SAND CREEK.. et que je suis apparu dans Le nouveau Monde...

    A la saison où l'herbe devient verte, j'ai connu "Petite Lune" et nous ne nous sommes plus quittés...Je me souviens qu'à l'entrée du village flottait le drapeau avec les étoiles et à côté, La lance brisée, signe de paix entre les êtres humains et l'homme blanc...Je me rappelle aussi La chevauchée sauvage dans la plaine...La chevauchée fantastique.... La poursuite infernale à cheval qui était le jeu préféré des êtres humains...

    Puis vint la saison où les ours vont dormir... c'est là que le Soldat bleu est revenu...

    Soldat bleu

    Ils se sont ennivrés toute la nuit avec de l'eau de feu...

    Le jour d'après, à l'aube, il y eut un Soleil rouge... La charge des tuniques bleues a été soudaine... L'impitoyable homme blanc a massacré l'être humain... malgré le drapeau avec les étoiles... malgré La lance brisée.. malgré le drapeau blanc tendu par le peuple cheyenne...

    Ce jour là... pour ""Petite lune et pour moi"" la vie s'en est allée......et nous n'avons pas pu connaître la saison où les fleurs naissent dans la prairie..

    Nous avions 8 et 10 ans.........

                                                           geka.....

    Les deux enfants de cette histoire sont le fruit de mon imagination...mais toute l'histoire de ce village qui portait le nom de SAND CREEK est réelle..

    Le 18 février 1861, six chefs cheyennes du sud et quatre Arapahos signèrent le traité de Fort Wise avec les ETATS-UNIS par lequel ils cédaient la plupart des terres qui leur avaient été concédées par le traité de Fort Laramie.. Leurs chefs étaient ..Black Kettle,Withe Antelope, Lean Bear, Little Wolf,Tall Bear et Left Hand... Les Arapahos, Little Raven,Storm,Shave-Head et Big Mouth...

    Il avait été précisé que tant que le drapeau des Etats-Unis flotterait sur le camp, les indiens seraient en sécurité...

    Le 28 novembre 1864 à l'aube, le Colonel Chivington et 800 hommes appartenant aux 1e et 3e régiment de cavalerie du Colorado mènent un raid sur le campement indien de Sand Creek.... Il y eut entre 500 et 600 morts.. principalement des femmes et des enfants...

    Chivington et ses hommes coiffèrent leurs armes, leurs équipements .. de scalps et différents restes humains.... ces ""trophées"" on été ""affichés"" publiquement à l'Apollo Theater et au saloon de Denver...

    L'enquète menée par le Congrès des Etats-Unis a démontré la participation à ce massacre de tous ces individus... Chivington est condamné pour ce massacre, mais il a quitté l'armée... et l'amnistie générale qui succède à la Guerre de Sécession fait que des accusations criminelles ne peuvent être déposées contre lui...

    Cet épisode de l'histoire des Etats-Unis aurait peut être incité le congrès à rejeter l'idée d'une guerre généralisée contre les INDIENS....

      

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  • PROVERBES des INDIENS D'AMERIQUE... la SAGESSE....

     

      

     

    •   Avant de    juger son frère il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses souliers.

       

      ·         La où    sont mes pieds, je suis à ma place.

       

      ·         La    Terre n'est pas un don de nos parents. Ce sont nos enfants qui nous la prêtent.

       

      ·         Marche    en harmonie avec l'univers navajo tout en étant conscient de ce que tu es.

       

      ·         Quand    le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas. Prophétie d'un Amérindien    Cree.

       

      ·         Fais    du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester.

       

      ·         Rien    ne peut être vendu. Cette terre nous ne pouvons pas la vendre car elle ne nous appartient pas. Nous ne pouvons pas vendre la vie des animaux et des hommes. Pourquoi ne pas vendre l'air ou la mer    immense ?

       

      ·         La    terre a un chant. Elle porte le sons de l'univers. Chaque créature à un chant. Chaque plante à un chant.

       

      ·         La    terre est notre corps. Notre esprit vient du soleil et notre passé est une étincelle du soleil.

       

      ·         Le sol    sur lequel nous nous tenons est un sol sacré. Il est le sang de nos ancêtres. Chef Plenty Coups, Crow

          

      ·         Je    suis en accord avec la terre

       

      ·         Le    pouvoir d'une chose ou d'un acte se trouve dans la signification que nous en avons.

       

      ·         Ecoute    sinon ta langue te rendra sourd !

       

      ·         Que le    Grand-Esprit guide nos pas sur la route de la vie. Respectons sa creation, notre mère la Terre, et préservons-la afin qu'elle nous préserve.

       

      ·         Les    guerres sont livrées pour savoir qui possède la terre, mais au bout du compte, c’est elle qui nous possède. Celui qui ose affirmer la posséder, ne repose-t-il pas sous elle? 

      Cochise,    Apache Chiricahua

       

      ·         Chaque    pas fait sur elle (la terre) devrait être reconnu comme une prière.

       

      ·         Les    âmes des morts restent là où ils ont vécu. Lorsqu'il n'y a pas de bruit, pas de vent, on entend les esprits.

       

      ·         Ne    nous appelez pas Sioux, nous a-t-on mille fois répété. C’est le nom que nous a donné l’Homme Blanc. Nous sommes les Lakotas.

       

      ·         Les    hommes d’aujourd’hui recherchent les connaissances, pas la sagesse. Les connaissances concernent le passé, la sagesse l’avenir.

       

      ·         Ne    faites pas de mal aux arbres, ni à la terre, ni à la mer !

       

      ·         L’amitié    entre deux personnes dépend de la patience de chacun. Proverbe amérindien

       

      ·         Les    oiseaux quittent la terre avec leurs ailes, et nous, les hommes, pouvons également quitter ce monde, non pas avec des ailes mais dans l'esprit.

       

      ·         "Nous    autres les Indiens avons toujours aimé et respecté la nature. Que des hommes tentent de la modifier, nous préoccupe énormément. Sachez qu'il est toujours plus difficile de rétablir l'équilibre    naturel que de produire un déséquilibre. L'homme n'est pas né sur Terre pour corriger la nature, mais pour en être le fidèle gardien."

       

      ·         La    terre est notre corps. Notre esprit vient du soleil et notre pensée est une étincelle du soleil.

       

      ·         Que le    Grand-Esprit guide nos pas sur la route de la vie. Respectons sa création, notre Mère la Terre, et préservons-la afin qu'elle nous préserve.

          

      ·         Le    destin s'écoule comme le torrent, d'une manière irrévocable. Celui qui lui résiste retourne grain par grain au rivage de sable. Indiens Algonquins

          

      ·         Celui    qui n'est pas prêt a affronter la mort au terme de sa vie, ne sera pas en paix quand tombera la nuit. Indiens Chippewa du lac Huron.

          

      ·         Seuls    ceux qui espèrent peuvent survivre au destin lui faire face et l'absorber. Indiens Chippewa du lac Huron

          

       

      ·         L’humanité    n’a pas tissé la toile de la vie. Nous n’en constituons qu’un fil. Tout ce que nous faisons à la toile, c’est à nous que nous le faisons.  Chef Seattle.

    • Avant de    juger son frère il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses souliers.

     

     

     


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  • SHOSHONE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    " Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n'étaient pas sauvages à nos yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage et pour lui seul la terre était infestée d'animaux sauvages et de peuplades sauvages. A nous, la terre paraissait douce et nous vivions comblés des bienfaits du grand mystère. Elle ne nous devint hostile qu'à l'arrivée de l'homme barbu de l'est qui nous accable d'injustices insensées et brutales. C'est quand les animaux de la forêt se mirent à fuir à son approche que commença pour nous l'ouest sauvage. " Chef Standing Bear, Sioux Oglala.
    Dans le passé...
     

    Rencontre de deux peuples et incompréhension. Le monde des Indiens n'a jamais été compris par les conquérants, les colons ou les missionnaires blancs. "La beauté et l'étrangeté de la Terre", l'univers spirituel de ce peuple fait de respect pour les éléments de la nature, sont considérés par les Blancs comme autant de preuves de la sauvagerie des Indiens. "Les hommes de fer" portant "des bâtons de feu" fascinent les Indiens. Leur curiosité est pourtant bientôt remplacée par la peur puis la colère devant la cupidité et la brutalité des nouveaux arrivants. La naïveté des Indiens est très vite mise à profit par les Blancs, dont les intentions ne font aucun doute.

     

    Un peu d"histoire. 

    Bien avant Christophe Colomb en 1492, les Vikings avaient déjà abordé les rivages américains.

     Mais il faut attendre cinq siècles avant que les Européens ne se lancent à la conquête de territoire. Inquiets de la pénétration espagnole au sud durant les XVIème et XVIIème siècles, Français et Anglais s'orientent au nord.

     Jacques Cartier explore l'estuaire du Saint-Laurent en 1534, l'île de Manhattan est colonisée en 1609 par le navigateur anglais Henri Hudson, tandis que les puritains du Mayflower s'installent en Nouvelle-Angleterre en 1620.

    SHOSHONE

      

     Déclenchement des hostilités. 

     C'est un mode de vie ancestral ainsi qu'un équilibre écologique qui sont détruits. La guerre de Sécession (1861-1865) aggrave le sort des Indiens menacés par la famine. Les révoltes se multiplient, la répression embrase tout l'ouest américain.

    En juin 1876, le général Custer et son armée sont battus dans la bataille de Little Big Horn par les tribus Sioux et Cheyenne. La revanche ne tarde pas à venir. Parquées dans des réserves, les tribus sont décimées par tous les moyens (couvertures infestées, rafles, tueries) et voient leurs chefs arrêtés ou abattus.

      SHOSHONE

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      A Wounded Knée Creek, les chefs Sitting Bull et Big Foot, ainsi que trois cent Indiens, hommes, femmes, enfants et vieillards, sont exterminés par les troupes gouvernementales en décembre 1890. La nation indienne cesse d'exister. 
     

      

    De nos jours :

     Les Etats-Unis font figure de bon élève en matière de défense de la veuve et de l'orphelin (Irak par exemple), mais ce pays devrait s'occuper d'abord des grandes injustices qu'il crée en son intérieur. Il reste aujourd'hui environ 2 millions d'Indiens en Amérique du Nord. Il étaient probablement près de 35 millions avant le génocide (certains historiens avancent les chiffres de 50 voire 80 millions). Approximativement 200 tribus ont été exterminées par les colons et les armées et sont définitivement éteintes.

    557 tribus sont aujourd'hui fédéralement reconnues, 220 d'entre elles vivent au Canada (où elles se sont réfugiées durant les guerres), 30 sont reconnues par l'Etat dans lequel elles vivent mais pas par le gouvernement américain. 
     

    Parlons maintenant des réserves. 

    Une réserve indienne est une parcelle de terrain qui est gardée par le gouvernement et mis à la disposition d'une tribu sous forme de trust. C'est-à-dire que le terrain appartient aux tribus et au gouvernement qui leur paye des royalties. Le secrétaire de l'Intérieur est chargé de la gestion de ces trusts.

    Le Bureau des Affaires Indiennes (BIA) est responsable de l'aménagement et de l'administration des terres du trust. 300 réserves sont fédéralement reconnues, totalisant 55 millions d'âcres, soit 20 millions de km². 44 millions d'âcres sont des terres tribales sous trust. 11 millions d'âcres appartiennent à des individus.

     De ces 55 millions d'âcres, 11 millions sont à des non-Indiens, soit 20%. Près de 46% des réserves sont occupées par la population blanche, non-indienne. La taille d'une réserve s'étend de 1 âcre (400 m²) à 17 millions d'âcres (réserve navajo). Le gouvernement a repoussé les Indiens sur ces réserves, terres ingrates et peu riches en apparence. Il est apparu ces dernières années que ces pauvres réserves ont en fait un sous-sol très riche.

    Gardons en mémoire que les Indiens ont le droit d'occuper leurs terres tant que le gouvernement ne les réquisitionne par arbitrairement (pour raison politique ou économique).

     

    Il faut admettre que les réserves sont un tiers-monde au pays des avancées technologiques.

    Elles ont parfois de vraies décharges menacées d'érosion. Les épaves de voitures ne sont jamais enlevées.

    Le BIA est chargé de réparer le toit et les fenêtres des maisons gouvernementales. Or, il faut parfois attendre des mois pour que ce soit fait, et parfois, ce n'est jamais fait. Les maisons sont délabrées, la neige et la pluie s'y infiltrent, certains dorment dans des épaves de voitures, d'autres n'ont aucun endroit pour vivre. Beaucoup vivent à 10 ou 12 dans une petite pièce.

    La misère, le délabrement sont le pain quotidien de certaines réserves.

    Les traités, même à ce niveau-là, ne sont pas respectées par le gouvernement. Si on prend comme simple exemple la réserve Navajo : _ 46% n'ont pas l'électricité. _ 54% n'ont pas la plomberie. _ 82% vivent sans le téléphone. _ 52% des Indiens arrêtent leurs études après le collège. _ 17% vont au lycée. _ 4% sont diplômés (équivalent du bac). _ 2% vont à l'université. 
     

    De plus, _ 75% des Indiens qui travaillent en qualité d'ouvriers gagnent moins de 3800 Frc/mois. _ 45% sont en-dessous du seuil de pauvreté. Le taux de chômage sur certaines réserves est de 90%. 
     

    Coté santé, * La tuberculose est 7, 4 fois plus élevée que chez les Américains blancs. * Le diabète est 6, 8 fois plus élevée que chez les Américains blancs. * Le taux de mortalité dû à l'alcool est 6 fois plus élevée que chez les Américains blancs. * Le syndrome alcool fœtal est de 33% plus élevée que la moyenne. * 1 adolescent sur 6 fait une tentative de suicide.

     

    Voilà la situation actuelle des réserves indiennes des Etats-Unis. Attention, je ne dis pas qu'en Afrique ou en Asie ou même en Europe, il n'existe pas de peuples aussi voire plus pauvres, mais ces gens-là, les Indiens, vivent dans un des pays, même Le pays le plus riche de la planète. Je n'oublie pas non plus qu'en Amérique du Sud, il existe le même problème, en Amazonie par exemple. J'ai choisi cet exemple des Indiens d'Amérique du Nord car il est très représentatif du devenir de beaucoup de peuplades sur Terre.

     

    Beaucoup d'associations les aident, en récoltant des fonds bien sûr, mais aussi des vêtements, du matériel scolaires, des couvertures, des médicaments. Beaucoup d'Américains blancs sont aussi dévoués à leur cause, et la tendance est à la reconsidération de ce peuple ancestral.

     Les tribus encore sur pied garde leur culture tout en s'adaptant, ou en essayant de sadapter au système. Mais, majoritairement, les Indiens, premiers hommes du continent américain, continuent à être traités comme des moins que rien. Par cet article je voulais vous montrer comment. 
     

    " L'homme blanc a profané la face de notre mère la Terre. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé. " Lettre des chefs Hopis au présidents Nixon en 1970.
     

    "Les Wasichus [=homme blanc] nous ont mis dans ces boîtes carrées. Notre pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous. Regardez nos garçons et voyez ce que nous sommes devenus. Lorsque nous vivions par le pouvoir du cercle, de la façon dont nous le devions, nos garçons étaient des hommes à douze ou treize ans. Maintenant il leur faut beaucoup plus de temps pour mûrir. Eh bien, les choses sont ce qu'elles sont. Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde. "

      

      

    Chef Elan Noir, Sioux OglalaSHOSHONE

     

      "Je suis fatigué de me battre. Nos chefs ont été tués. Looking Glass est mort. Too-Hul-Hul-Sote est mort. Tous les anciens sont également morts... Celui qui dirigeait nos jeunes gens, Ollokot, est mort. Oh ! il fait si froid et nous n'avons pas de couvertures. Nos petits enfants meurent de froid. Certaines personnes parmi mon peuple se sont enfuies dans les collines, elles n'ont ni couvertures ni nourriture. Personne ne sait où elles sont allées, peut-être sont-elles déjà morte de froid. Je veux qu'on me laisse du temps pour rechercher mes enfants, et voir combien je peux en retrouver vivants. Il se peut que je les retrouve parmi les morts. Écoutez-moi, dites au Général Howard que je connais son cœur. Le mien est triste et tourmenté. À partir de ce jour, de l'endroit où se tient le soleil, je ne combattrai plus jamais !"

      

    Chef Joseph, de la tribu des Nez-Perçés.

    SHOSHONE

     

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  • SHOSHONE

      

    Nord-Est et Grands Lacs :

      

    Les Indiens de la côte nord-est sont les premiers à avoir été au contact des Européens. Les premières rencontres ont eu lieu au cours du Moyen Âge et furent très ponctuelles. Des Vikings venus d’Islande ont franchi l’Atlantique par le nord et établi des campements en différents points de la côte. Ce serait le Vinland décrit dans leurs sagas. Une reconstitution d’une de ces bases se trouve à L'Anse aux Meadows sur l’île canadienne de Terre-Neuve.     
    I

    gnorant cette première « découverte », d’autres aventuriers touchent ensuite le sol américain. Contrairement aux Vikings, Christophe Colomb et ses successeurs vont s’y établir. Dans les îles qu’ils s’approprient, des peuples sont présents. Leur histoire et leurs modes de vie restent méconnus. Arawaks, Tainos ou Caraïbes ont disparu ou se sont fondus dans les populations d’origine européenne et africaine.     
     

    Après un siècle d’exploration des côtes et des terres en remontant le cours des rivières, les Européens commencent à s’installer sur la côte Est du continent vers la fin du XVIe siècle. Les Français au nord, les Anglais au centre (avec des implantations de Hollandais et de Suédois) et les Espagnols en Floride créent de petits comptoirs. Peu nombreux, ils se contentent le plus souvent de commercer avec les Indiens. Les fourrures de castor sont très demandées de l’autre côté de l’océan Atlantique.      
         

    L’arrivée de familles au début du XVIIe siècle en Nouvelle Angleterre - située au-dessus de l’actuelle New York - change la donne. Souvent, il s’agit de membres de sectes protestantes dont l’attitude envers les Indiens est variable. Si les Quakers les considèrent avec respect, les Puritains les jugent comme des sauvages - les plus connus sont les « pères pèlerins » du Mayflower. Plutôt bien accueillis par les autochtones, ces colons sont en situation de faiblesse. Ils ne connaissent pas les spécificités de la terre et du climat, lequel est rude en hiver. Des liens se tissent mais la méfiance et, surtout, le désir d’acquérir des terres va, en un demi-siècle, provoquer la destruction des peuples locaux.     
     

    Plusieurs raisons à cela : guerres de conquête des terres par les colons, conflits entre Français et Anglais qui font alliance avec des peuples amérindiens désunis, mise en esclavage… Les épidémies font des ravages, provoquant parfois la disparition de groupes entiers, les populations autochtones n’ayant aucune défense immunitaire contre des maladies comme la variole, la coqueluche, la rougeole, la grippe ou la varicelle.     
    Dans les actuels Canada et États-Unis vivaient alors plusieurs confédérations.     
     

    Au nord, se trouvaient les peuples algonquiens : Mohican, Pequot, Narragansett, Wampanoag, Massachusetts, Penacock, Abenaki, Malécite, Micmacs, Betsiamites, Atikamekw, Algonquins, Montagnais, Beothuk… En avançant dans les terres, vers et au-delà des grands lacs, vivaient les Chippewa, Cree, Miami, Delaware, Mohegan, Powhatan, Pamlico, Nanticoke, Montauk, Menominee, Shawnee, Fox, Potawatomi, Sauk, Ottawa, Kickapoo, Arapaho, Blackfoot, Cheyennes…     
     

    La confédération Iroquoise s’étendait dans la même zone géographique. Six nations la constituaient : Cayugas, Mohawks, Onneiouts, Onondagas, Tsonnontouans (Sénécas) et Tuscarora. Les Iroquois cherchèrent à tirer profit de leur alliance avec les Anglais pour éliminer leurs voisins Algonquiens et les Hurons qui, eux, avaient rejoint le camp des Français. Mais ils finirent par connaître le même sort que leurs ennemis.     
     

    Des personnages comme Massasoit et Pocahontas sont restés dans la légende. L’un pour avoir sauvé de la famine les colons du Mayflower et participé au premier Thanksgiving. L’autre pour avoir épousé un colon et être partie vivre en Angleterre.

     

       

    Des sites et des musées

    Aboriginal Experiences  Chaque année en juillet et août, l’île Victoria accueille des activités et des festivals qui initient les visiteurs au mode de vie, à l’artisanat, à l’art, à la nourriture et à la culture des Premières nations du Canada.   Ottawa, Ontario           

    Et aussi

    Mashantucket Pequot Museum, Mashantucket, Connecticut Nanticoke Indian Museum, Millsboro, Deleware American Indian Cultural Center & Piscataway Indian Museum, Waldorf, Maryland Parc Historique de Metepenagiag, Red Bank, Nouveau-Brunswick SunWatch Indian Village, Dayton, Ohio Huronia Museum & Huron-Ouendat Village, Midland, Ontario Kay-Nah-Chi-Wah-Nung - Manitou Mounds, Stratton, Ontario Manitoulin Island, Wikwemikong, Ontario Museum Of Indian Culture, Allentown, Pennsylvania French and Indian War Museum, Braddock, Pennsylvania Senator John Heinz History Center, Pittsburgh, Pennsylvania Indian Caverns, Spruce Creek, Pennsylvania Musée amérindien de Mashteuiatsh, Mashteuiatsh, Québec Musée des Abénakis d'Odanak Odanak, Québec Tomaquag Indian Memorial Museum, Exeter, Rhode Island Bison Ranch, Muscoda, Wisconsin

     
         

     

    Le long de la « frontière »

     

    Après une première phase de conquête de toute la côte Est et des alentours des Grands Lacs, les Européens vont progresser vers l’ouest dans les premières décennies du XIXe siècle, au-delà la « frontière », laquelle est marquée par le Mississippi. Depuis longtemps, des trappeurs et coureurs de bois sont au contact direct des Indiens de l’autre rive. Des villages sont constitués de métis, souvent d’origine française. Ils tenteront de s’organiser en nations mais échoueront. L’une des plus fameuses tentatives se déroulera en 1885 dans la Saskatchewan (centre ouest du Canada) et se terminera tragiquement (tous les sites et musées : www.trailsof1885.com).     
     

    À la fin du XVIIIe siècle, les Français ont perdu leurs guerres au Canada. Ils ont abandonné leurs prétentions sur les terres situées entre les Grands Lacs et le golfe du Mexique. L’empereur Napoléon Ier vend même la Louisiane, dernière possession française sur le continent, aux jeunes États-Unis qui, pour leur part, ont vaincu les Anglais au cours de la guerre d’Indépendance. Peu à peu, les États-uniens décrètent l’annexion des territoires indiens dont la pérennité était pourtant garantie par des traités. Ce grignotage provoque des guérillas et entraîne des déportations ainsi que des massacres. Les terres cultivables et les richesses des sous-sols, en or notamment, suscitent cette volonté d’expansion.     
     

    Cette politique est officialisée au plus haut niveau. En 1830, le président Andrew Jackson, fait voter l'Indian Removal Act qui légalise la déportation des Amérindiens de l'est à l'ouest du Mississippi. La nation Cherokee qui a joué le jeu de l’intégration – elle fait partie des « Cinq tribus civilisées » avec les Chickasaws, Choctaws, Creeks et Seminoles –, dont une partie des représentants a été éduquée à l’anglo-saxonne, conteste cette loi qui est déclarée anticonstitutionnelle par la Cour Suprême.     
     

    Le président passe outre, ce qui entraîne un conflit armé et l’expulsion des familles Cherokee durant l’hiver 1838-1839. Cet événement est resté dans l’histoire sous le nom de « Piste des larmes » : 4 000 personnes au moins sont mortes de froid, de maladie et d'épuisement au cours du transfert entre leurs terres du sud-est des États-Unis vers l’Oklahoma où ils sont aujourd’hui implantés – leurs descendants entretiennent avec force la mémoire de cette tragédie. Les Séminoles, Creeks, Choctaws, Chickasaws sont également déplacés à la même époque.

     

       

    Des sites et des musées

    Trail of Tears National Historic Trail   Un parcours est proposé sur le trajet de la « Piste des larmes », autrement dit le chemin pris par les Indiens déportés d’est en ouest au milieu du XIXe siècle. Il traverse les États d’Alabama, Georgia, Illinois, Kentucky, Missouri, North Carolina, Oklahoma, Tennessee et invite à visiter des sites et des musées.

    Et aussi

    Museum of Native American History, Bentonville, Arkansas Ah-Tah-Thi-Ki Museum, Big Cypress Seminole Reservation, Clewiston, Florida The Chieftains Museum, Rome, Georgia Trail of Tears Commemorative Park, Hopkinsville, Kentucky Cannes Brûlées Native American Museum, Rivertown Museums, Kenner, Louisiana Trail of Tears State Park, Jackson, Missouri Museum of the Cherokee Indian, Cherokee, North Carolina Five Civilized Tribes Museum, Muskogee, Oklahoma Cherokee Heritage Center, Tahlequah, Oklahoma Choctaw Nation Museum, Tuskahoma, Oklahoma Seminole Nation Museum, Wewoka, Oklahoma Red Clay State Park, Cleveland, Tennessee Chucalissa Museum and Archaeological site, Memphis, Tennessee Sequoyah Birthplace Museum, Vonore, Tennessee

     
     

     

    I

    llustration : Pocahontas sauve la vie de John Smith       New England Chromo. Lith. 1870./ Library of Congress, Prints & Photographs Division, LC-USZC4-3368       Source Wikipedia

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  • SHOSHONE

      

      

    Leur nom :

    En français, on les identifie sous différents noms : Indiens d’Amérique, Amérindiens, Peaux Rouges, autochtones ou encore aborigènes. En anglais, on emploie aussi les termes Natives Americans, American Indians ou First Nations. Rappelons que le mot Indiens vient du fait que les premiers Européens à avoir abordé les rives du « Nouveau Monde » pensaient avoir atteint les terres de l’Inde.
     

    Pour leur part, les intéressés préfèrent être identifiés sous leur appellation traditionnelle, selon la langue du peuple auquel ils appartiennent et, quand il s’agit d’employer un qualificatif global, c’est pour celui d’« êtres humains » qu’ils optent. À bon entendeur…     

      

    Leurs origines    :

    Quand on évoque les premiers Indiens, on imagine de fiers guerriers à cheval tirant au fusil, pas des hommes du Paléolithique marchant à pied et armés de sagaie avec pointe en pierre, à l’image de nos compatriotes Cro-Magnon. Et pourtant…     
     

    En Amérique du Nord, la présence des premiers humains a longtemps été datée aux environs de - 13 000 ans en se fondant sur les plus anciennes traces de « Clovis » découvertes sur le site de Gault au sud-ouest des États-Unis. Depuis, d’autres fouilles archéologiques ont permis à certains chercheurs d’affirmer qu’il faut remonter jusqu’à - 60 000 ans afin de dater l’arrivée des hommes sur le sol américain.     

     

    La thèse dominante affirme qu’ils sont venus d’Asie par vagues successives en empruntant le détroit de Béring durant les époques glaciaires. Suivant le même chemin, voici seulement quelques milliers d’années, seraient ensuite arrivés les Inuits, lesquels se sont implantés dans les zones les plus septentrionales du continent.     

      

    Les premiers peuples connus :

    Plusieurs peuples aujourd’hui disparus ont fondé des civilisations bien avant que ne débarquent les Européens. Mogollon, Hohokam, Anasazi… : c’est surtout au sud-ouest des États-Unis que l’on trouve le plus de sites à visiter.     
     

    On peut voir par exemple de nombreux lieux riches en pétroglyphes (dessins gravés sur des pierres), mais aussi des canaux d’irrigation à Phoenix ou encore les vestiges d’un village datant des débuts de notre Moyen Âge à Mesa Verde. Plusieurs musées, sur tout le continent, présentent divers objets très anciens : poteries, outils en pierre, os ou bois...     

       
     

    Des sites et des musées

    Mesa Verde National Park   Ce parc naturel recèle des maisons troglodytes construites par des Pueblos, entre notre Antiquité et notre Moyen Âge. Le site de Cliff Palace est le plus impressionnant.   Mesa Verde, Colorado
    Petroglyph National Monument   Les plus anciens pétroglyphes ont été gravés voilà 4 000 ans, mais la plupart datent d’une période allant du XIVe au XVIIe siècle. Leurs auteurs sont des Pueblos et même des colons espagnols.   Albuquerque, New Mexico
    Aztec Ruins   Il s’agit de ruines de maisons construites par le peuple Anasazi entre les XIe et XIIIe siècles. Elles furent attribuées à tort aux Aztèques. Avec notamment une reconstitution d’une grande kiva, sorte de temple souterrain.   Aztec, New Mexico
    Chaco Culture National Historical Park   C’est le plus important site archéologique précolombien des États-Unis. Il comprend notamment le lieu-dit Pueblo Bonito, ensemble architectural d’une cité Anasazi (IXe-XIIIe siècles).   Nageezi, New Mexico
    Gila Cliff Dwellings National Monument   Le site présente les restes des habitations sous roche du peuple Mogollon, lequel a vécu ici au XIIIe siècle.   Silver City, New Mexico

    Et aussi

    Indian Mound and Museum, Florence, Alabama Writing-on-Stone Provincial Park, Alberta Pueblo Grande Museum and Archaeological Park, Phoenix, Arizona Parkin Archeological State Park, Parkin, Arkansas Hampson Archeological Museum State Park, Wilson, Arkansas Xá:ytem Longhouse Interpretive Centre, Mission, British Columbia Chumash Painted Cave State Historic Park, Santa Barbara, California Hovenweep National Monument, Cortez, Colorado Anasazi Heritage Center, Dolores, Colorado Kolomoki Mounds Historic Park, Blakely, Georgia Etowah Indian Mounds Historic Site, Cartersville, Georgia Rock Eagle Mound, Eatonton, Georgia Ocmulgee National Monument, Macon, Georgia Village of the Great Kivas, Zuni Valley, New Mexico Spiro Mounds, Spiro, Oklahoma Parc Provincial Petroglyphs, Woodview, Ontario Pinson Mounds State Archaeological Park, Pinson, Tennessee Complexe archéologique de Pointe-du-Buisson - Musée québécois d'archéologie, Melocheville, Québec Centre d'interprétation du site archéologique Droulers/Tsiionhiakwatha, Saint-Anicet, Québec Visites de Gault Site, Georgetown, Texas El Paso Museum of Archaeology, El Paso, Texas Edge of the Cedars State Park Museum, Blanding, Utah Anasazi State Park Museum, Boulder, Utah Fremont Indian State Park and Museum, Sevier, Utah Grave Creek Mound Archaeological Complex, Moundsville, West Virginia Vore Buffalo Jump Foundation, Sundance, Wyoming

     
         

    Illustration : Groupes ethniques en Amérique au début du XXème siècle Bibliographisches Institut, Leipzig. Publié dans Nordisk Familjebok (1904)/Source Wikipedia

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  • SHOSHONE

    Les Indiens d'Amérique du Nord

    Le 12 octobre 1492, Christophe Colomb et ses hommes posent le pied sur l’île Guanahani, que le marin génois s’empresse de baptiser San Salvador - on la situe généralement aux Bahamas. Le peuple local, les Taïnos, lui fait bon accueil. Personne ne se doute que ce premier pas annonce plusieurs siècles tragiques pour les populations d’un continent que l’on nommera bientôt Amérique. Les estimations sur le nombre de ses habitants autochtones à cette époque sont très variables : entre 10 et 90 millions. Au fur et à mesure de la progression des Européens, ce chiffre diminuera inexorablement…
    Ce dossier retrace les grandes étapes de l’histoire des Indiens d’Amérique du Nord, en vous indiquant une sélection de lieux de mémoire et musées qui leur sont consacrés aux États-Unis et au Canada. Sur les sites Internet indiqués, vous trouverez des propositions d’activités, par exemple des randonnées guidées ou des pow-wow(rassemblements d'Amérindiens). Autant d’occasions d’aller à la rencontre de peuples qui montrent aujourd’hui des signes de vitalité estompant progressivement les infamies du passé.

      >> Des origines très anciennes >> Les premiers contacts avec les Européens >> La conquête de l’Ouest >> Les grandes caractéristiques >> Le renouveau >> Pour aller plus loin

     

    Dossier écrit par  Michel Doussot Illustrations  :  Catlin's North American Indian portfolio: Hunting scenes and amusements of the Rocky Mountains and prairies of America" de George Catlin, London, 1844/Photothèque Hachette
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    SOURCES ;  http://www.earthpaint.com/AboutJoe/aboutjoe.html

    Joe Velázquez a commencé son voyage comme un penseur créatif très tôt dans la vie. Alors que son père était absent de la maison pendant la Seconde Guerre mondiale, sa mère serait le traiter avec des crayons et du papier quand elle est revenue de ses voyages commerciaux. Son penchant pour l'art a été renforcé à travers ses années de lycée, comme il a été recherché par les connaissances pour créer des dessins des membres de la famille, amoureux ou des héros de cinéma. Velázquez gagné de l'argent pour le collège, en créant des délimitations d'architecture pour des constructeurs locaux. Cet effort pourrait jouer un rôle important dans son avenir en tant qu'artiste professionnel fine. La création précise de la représentation visuelle d'un bâtiment proposé à partir des plans d'étage, a donné une compréhension Velázquez succincte de perspective et de la relation d'un objet à son environnement. 

       Joe ont assisté à la Colorado State University au début des années 60 et a été fortement influencé par un de ses instructeurs, Jean Sorbie. Sorbie a été une source de motivation énorme pour l'étudiant sérieux de l'art. «Lorsque j'ai pris ses cours, c'était comme si il alluma une fusée et je l'équitation», dit Vélasquez.

       Passion créative Vélasquez est l'exploration de l'esprit humain ... si c'est un moment par-allée de l'histoire ou d'un extrait de tarif d'hier. Son défi personnel commence comme il envisage la lumière le rôle, l'ombre et l'ombre va jouer dans la représentation exacte de la scène en sortant de son canevas. Le jeu de lumière est ce qui provoque le mystère de la forme et l'ombre pour devenir un véritable festin visuel, une expérience émotionnelle. L'utilisation de Velázquez »de la couleur dépend de l'ambiance de l'histoire à raconter. Parfois, son usage des couleurs est très audacieuse et brillante. D'autres fois, il est doux et monochromatique. L'histoire émergents dicte la palette.

       Velázquez bénéficie peinture de plein air comme un exercice pour l'analyse de la palette de la nature. Il sent qu'il n'y a pas de meilleure façon d'étudier couleur vraie que d'être en extérieur connaît et en observant les éléments de la nature au travail.

       Peintures de Joe sont plus que le récit d'une histoire. Ils sont un rappel de la fragilité du monde et son peuple que nous chérissons. Lorsque la peinture est terminée, les juges Velázquez son succès par l'émotion qu'elle suscite chez le spectateur. 

    Les œuvres originales peuvent être consultés à:

       Ouest Vies Sur Gallery, à Jackson, Wyoming, 1-800-883-6080  www.westliveson.com Settlers Galerie ouest, Tucson, Arizona, 520-299-2607  www.settlerswest.com

     
     
     

    Peintures et sculptures de Joe sont détenus dans les collections corporatives et privées à travers les Etats-Unis, au Canada et en Europe.

    Honneurs et distinctions:

    Sculpture en bronze intitulée Arsata a reçu la première place honneurs à l'Exposition 1986 du Nord sculpture américaine.

    La peinture Le Big Hitch a été choisie pour la couverture de l'annuaire 1984 des États-Unis Téléphone Occident. 29 millions d'exemplaires ont été imprimés.

    Commission Sculpture: Esprit de l'ours par les Cours Bear Golf Danse, Castle Rock, CO

    Les travaux ont été acquises par les musées suivants:

    Musée Glenbow, à Calgary, en Alberta,  Palm Springs Desert Museum, en Californie Bennington Center for the Arts, Bennington, Vermont Musée Arbre Leanin »de l'art occidental, Boulder, Colorado Morris Museum, Augusta, en Géorgie



    Les travaux ont été présentés dans les livres et publications suivantes:
    Ouest Art Collector art de l'Occident d'art du Sud-Ouest L'histoire de l'arbre Leanin « Art et entreprise dans l'Ouest américain Green Mountain Beau Nuage Rouge en chef, 1822-1909 Crazy Horse, 1842-1877 Sitting Bull, 1831-1890 Bleu 2005 Livre d'artiste Way Wilderness Eagle Eye est









     

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  • SHOSHONE

     

     

      

      

    Dans les premiers jours de la traite des fourrures, les trappeurs sont souvent appuyés sur l'orientation et l'information des Amérindiens. Dans cette peinture d'une femme Shoshone guides une brigade de fourrure piégeage de la vallée de Teton plus les Gros Ventres. Elle porte une fumée, le cerveau tanné robe qui est un style ancien, robe sans fioritures destinées à des travaux quotidiens. Le joug est garni de fourrure de lapin.

    Les deux chevaux gris au premier plan sont sang-pur Barb espagnol. La race a été introduite par les Conquistadors dès 1492 et a été le premier cheval à mettre le pied dans le Nord et Amérique du Sud. Le trappeur sur le côté gauche de la peinture est monté sur un Palomino. Le Palomino également à l'origine de l'Espagne et n'est pas une race mais une coloration génétique. La reine Isabelle de Bourbon-aimé le Palomino et maintenu un troupeau de 100 pour la jouissance exclusive de la royauté et la noblesse. Elle a envoyé un étalon Palomino et cinq juments à son vice-roi en Nouvelle-Espagne (aujourd'hui le Mexique). Sa popularité se répandre rapidement.

    Le trappeur circonscription du 2 ème gris a un fusil de Harpers Ferry modèle 1803. Le trappeur le leader mule a un fusil à silex du Kentucky, qui était bien connu pour sa qualité et sa précision.

      

      

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    SHOSHONE

      Le peuple Shoshone

      Les Shoshones parlent une langue Uto-Aztèque ils vivaient autrefois sur un vaste territoire qui englobait une partie de l'Arizona, du Nevada, de l'Utah, du Wyoming et de l'Idaho. Cependant une majorité d'entre eux vivaient sur les rives de la Snake River dans l'Idaho. C'est de cet endroit géographique que proviendrait leur surnom de Snake Indians (les Indiens Serpent) donné par Lewis et Clark (voir aussi la légende du peuple-serpent). Ils se nomment cependant
    Shoshone ce qui signifie le peuple de la vallée. Ce n'étaient pas très nombreux, environ 2,000 seulement au 19ème siècle. Le personnage le plus connu est Sacagawea, une jeune femme qui servit de guide à l'expédition de Lewis et Clark. Les Shoshone étaient des nomades car la nourriture étaie rare dans ces régions de plateaux arides. Ils y survivaient essentiellement grâce aux baies, racines, graines de pommes de pins et gibier comme la caille et le lièvre. L' éducation des enfants était particulièrement importante chez les Shoshone. La mère s'occupait de ses enfants jusqu'à ce qu'ils commencent à marcher, puis les soeurs aînées prenaient la relève, la grand-mère prodiguant l'éducation. Plus tard, le père s'occupait de l'éducation quand il s'agissait d'un garçon. S'il s'agissat une fille, elle était considérée comme une bénédiction parce que les parents savaient qu'un jour elle attirerait un homme qui aiderait ensuite la famille à survivre. Comme la nourriture était souvent rare, certains chamans prétendaient avoir le pouvoir d'attirer les antilopes, leur gibier principal. Les Shoshone se servaient d'arcs et de flèches pour chasser. Ils chassaient occasionellement le bison, l' élan et le chevreuil. Quand ils avaient abattu un gros animal, ils échangeaient sa peau avec d'autres tribus pour obtenir des armes des couteaux, des fusils et des munitions. Ils fabriquaient aussi des harpons pour la pêche. En été, ils ne portaient que des caches sexe, en hiver ils s' habillaient de vêtements tressés avec des peaux de lapin.
    Il fallait environ 40 lapins pour faire un vêtement de sorte que celui qui pouvait protéger son corps avec un tel vêtement était considéré comme fortuné. Pauvres, ils possédaient peu de biens, de sorte que l'un des moyens qu'ils avaient pour acquérir des chevaux et des armes était le vol, ce qui leur fit de nombreux ennemis comme leurs voisins les Crow et les Pocatello. Plus bizarrement, les Shoshone pratiquaient une religion appelée suttéeism ou l'immolation ou sacrifice par le feu. Il y eut plusieurs épisodes sanglants dans leur histoire dont la terrible bataille de la Bear River de 1863 au cours de laquelle les forces de l'armée US massacrèrent entre 350-500 personnes dont beaucoup de femmes et d'enfants, pris par surprise dans leur campement d'hiver. Aujourd'hui encore, les Shoshone ne sont pas reconnus par le gouvernement des USA comme étant une tribu à part entière, c'est donc un peuple sans terres sans réserve, ce qui fait bien l'affaire de ce gouvernement qui peut ainsi se soustraire à ses obligations envers ce peuple. Liens internet Shoshone de l'Est (Wyoming, USA) Shoshone du Nord-Ouest (Idaho, USA)
    SHOSHONE
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  • COMANCHES

    La grande nation Sioux

    La nation Sioux en ligne Pine Ridge Oglala (Dakota du Sud, USA) Rosebud Sicangu, Oglala (Dakota du Sud, USA) Lower Brule Indian Reservation Brulé, (Dakota du Sud, USA) Fort Peck Sioux, Assiniboine, (Montana, USA) Cheyenne River Minneconjou, Two Kettle, Sans Arc, Blackfoot (Dakota du Sud, USA)
    Pine Ridge Santee Sioux, (Nebraska, USA) Standing RockYanktonai, Hunkpapa, Blackfoot, (Dakota du Nord et Dakota du Sud, USA)

    Dakota, Nakota, Lakota Les Sioux vivent dans les plaines du nord, incluant les Dakotas du Nord et du Sud, le Nebraska, le Wyoming et le sud du Montana. Le nom Sioux (prononcer SOU) vient d'une transcription française du nom Nadouessioux, ce nom était donné aux Sioux par leurs voisins et ennemis, les Algonquins. Ce mot veut dire "petits serpents" c'est à dire, petits ennemis s. Les Sioux s'appellent eux-même Dakota, Lakota, Nakota, qui veut dire dans leur dialecte "les alliés'. Ces noms viennent des différents endroits où ils vivaient à l'origine.Sous la pression des guerriers Ojibway qui furent parmi les premiers à obtenir des armes à feu, les Sioux se déplacèrent à nouveau plus à l'ouest, poussant devant eux les Cheyennes, les Omahas, les Crows et d'autres tribus plus petites. Ils envahirent rapidement tout l'ouest et le sud-ouest du pays après l'acquisition de chevaux et de fusils. Vers 1750, ils traversèrent le Mississipi et envahirent les Black hills. En 1805, avant le début des divers traités, ils possédaient un territoire s'étendant du centre du Wisconsin jusqu'au Wyoming, englobant les fameuses Black Hills (dans le Dakota du sud).

      

    Au nord leur nouveau territoire s' étendait jusqu'à la frontière canadienne au nord de l'actuelle ville de Platte. La nation Sioux n'était pas une nation compacte avec un gouvernement central et un seul chef à sa tête, mais une confédération de 7 sous-tribus alliées parlant une même langue. Chaque tribu avait un chef et se divisait à nouveau en bandes ou villages ayant à leur tour à leur tête chacun un chef. Sur leur terre originelle de l'Est, les Sioux subsistaient grâce à la pêche, la chasse du petit gibier, la récolte du riz sauvage et était des experts dans le maniement du canot. Mais en partant dans l'ouest, et par l'acquisition du cheval, leur style de vie changea complètement, ils devinrent une tribu de cavaliers nomades dont la survie dépendait principalement du bison. C'était des guerriers, armés de couteaux, arcs et flèches, lances et boucliers. Ils ne furent jamais de grands agriculteurs. L'arrivée des américains blancs qui suivaient la piste de la Louisiane amena la fin du style de vie et la disparition du bison.

      

    La Ghost Dance (danse fantôme) qui prétendait ramener le bison et faire partir les blancs, devint prédominante chez les Sioux qui voulait retrouver leur style de vie du passé. La polygamie était acceptée. Contrairement aux autres tribus dont la population décrut avec l'arrivée des blancs, la démographie Sioux semble avoir augmenté. Ceci est dû principalement à l'incorporation de captifs et aux mariages avec des blancs. Nous n'avons pas de statistiques fiables avant 1849, où le gouverneur Ramsey estimait la population Sioux à "guère plus de 20,000", alors que d'autres autorités locales l'estimaient à 40,000 voir plus.

      

    Le recensement officiel de 1910 estimait la population Sioux à 28,628 personnes incluant les métis. Aujourd'hui les Sioux se sont adaptés à la vie sur les réserves ou en ville. Beaucoup s'impliquent dans l'industrie du tourisme dans les deux états Dakota.

     

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  • Les différentes tenues indiennes...

    La Nation Comanche est un groupe amérindien, aujourd'hui d'environ 14 050 personnes, dont la moitié vit en Oklahoma (ancien Territoire indien) ; le reste se répartit entre le Texas, la Californie et le Nouveau-Mexique.

    Sommaire

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    Nom et langue

    Il existe deux explications de l'origine du nom « Comanche », qui est une dégénération soit du terme ute « komants », qui signifie « ceux qui nous combattent toujours », soit de l'espagnol « camino ancho », signifiant « large piste ». Ils étaient également appelés « Paducah » par les premiers explorateurs français et américains[1], mais leur propre nom préféré est « Numunuh », signifiant « le Peuple ». Les Comanches parlent une langue uto-aztèque, parfois classifiée comme un dialecte shoshone.

    Histoire

    Quanah Parker, Chef des Comanches

    Naissance des tribus Comanches

    Les Comanches ont émergé comme un groupe distinct peu avant 1700, lorsqu'ils se sont détachés des Shoshones vivant le long de la partie supérieure de la Platte River au Wyoming. Ceci coïncide avec leur acquisition du cheval, qui leur a permis une plus grande mobilité dans leur recherche de meilleurs terrains de chasse. Leur migration originale les a menés vers les plaines centrales, d'où ils se déplacèrent vers le sud sur un territoire s'étendant de l'Arkansas River au centre du Texas. Pendant ce temps, leur population augmenta de manière importante grâce à l'abondance de bisons, une affluence de migrants shoshones, et l'adoption d'un nombre significatif de femmes et d'enfants faits prisonniers dans les groupes rivaux. Néanmoins, les Comanches n'ont jamais formé une entité tribale unie, et étaient divisés en une douzaine de groupes autonomes, qui partageaient les mêmes langue et culture, mais qui pourraient s'être battus entre eux aussi souvent qu'ils ont coopéré. Ces groupes étaient très souples, et se sont souvent unis et séparés, selon les circonstances.

    Particularité des Comanches

    Le cheval a été un élément clé de l'émergence d'une culture comanche spécifique. On a même suggéré que c'est la recherche de nouvelles sources d'approvisionnement en chevaux parmi les colons mexicains du sud (plutôt que la recherche de nouveaux troupeaux de bisons) qui a d'abord mené les Comanches à se séparer des Shoshones.

      

      

    Les Comanches pourraient même avoir été le premier groupe amérindien des Plaines à complètement inclure le cheval dans leur culture, et ont peut-être aussi introduit le cheval auprès des autres peuples des Plaines. Vers le milieu du dix-neuvième siècle, ils fournissaient des chevaux aux commerçants et aux colons français et américains, et ensuite aux migrants traversant leur territoire sur la route de la ruée vers l'or californien.

      

    Beaucoup de ces chevaux étaient volés, et les Comanches acquirent bientôt une réputation de formidables voleurs de chevaux et plus tard de bétail. Leurs victimes comprenaient les colons espagnols et américains, ainsi que les autres tribus des Plaines, ce qui menait souvent à la guerre.

      

    Ils étaient des adversaires redoutables, qui développèrent des stratégies complètes pour le combat à cheval avec des armes traditionnelles.

     

     

     
    Distribution des tribus Comanche, 1740-1850.
     
     

    Les guerres comanches

    Avec les Apaches et les Espagnols :

    En fait, la guerre était une part essentielle de la vie des Comanches. Leur émergence au tournant du dix-huitième siècle et leur migration vers le sud les mit en conflit avec les Apaches, qui vivaient déjà dans la région et qui commencèrent à migrer vers le Texas et le Nouveau-Mexique, dominés par les Espagnols. Pour tenter d'empêcher les incursions apaches, les Espagnols leur offrirent de l'aide dans leurs guerres contre les Comanches, mais ces efforts échouèrent la plupart du temps, et les Apaches durent quitter les Plaines du Sud vers le milieu du siècle.

      

    À ce moment, les Comanches dominaient l'aire entourant le Texas Panhandle, incluant l'ouest de l'Oklahoma et le nord-est du Nouveau-Mexique.

     

     

    Avec les colons :

    Les Comanches maintinrent des relations ambiguës avec les Européens et ensuite les Américains tentant de coloniser leur territoire. Ils étaient appréciés en tant que partenaires commerciaux, mais ils étaient également craints pour leurs raids. De même, les Comanches ont été en guerre à un moment ou à un autre avec chacune des tribus des Grandes Plaines, laissant ainsi la possibilité aux puissances coloniales européennes et aux États-Unis de manipuler politiquement les groupes rivaux.

      

      

    À un moment, Sam Houston, le président de la République du Texas naissante, a failli réussir à signer un traité de paix avec les Comanches, mais ses efforts furent détruits lorsque le pouvoir législatif texan refusa de créer une frontière officielle entre le Texas et le territoire comanche.

     

     

    Alors que les Comanches parvenaient à maintenir leur indépendance et même à agrandir leur territoire, ils passèrent près de l'annihilation au milieu du dix-neuvième siècle à cause de la vague d'épidémies introduite par les colons blancs. Les épidémies de petite vérole (1817, 1848) et de choléra (1849) coûtèrent très cher en vies humaines aux Comanches, dont la population chuta d'environ 20 000 au milieu du siècle à seulement quelques milliers vers 1870.

     

     

    Pacification :

    Les efforts pour déplacer les Comanches dans des réserves commencèrent à la fin des années 1860 avec le Traité de Medicine Lodge (1867), qui leur accordait des églises, des écoles et un revenu annuel en échange d'un vaste morceau de terrain dépassant les 160 000 km². Le gouvernement promit d'arrêter les chasseurs de bisons, qui décimaient les grands troupeaux des Plaines, à condition que les Comanches, avec les Apaches, les Kiowas, les Cheyennes et les Arapahos, s'installent dans une réserve de moins de 13 000 km² de superficie.

      

      

      

    Pourtant, le gouvernement ne parvint pas à empêcher les chasseurs de bisons de massacrer les troupeaux, ce qui amena les Comanches, menés par Isa-Tai (White Eagle) à attaquer un groupe de chasseurs dans le Texas Panhandle lors de la Bataille de Adobe Walls (1874). L'attaque fut un désastre pour les Comanches, et l'armée fut appelée pour ramener les Comanches restants dans la réserve. En à peine dix ans, les bisons furent sur le point de s'éteindre, mettant fin au mode de vie des Comanches en tant que chasseurs.

      

      

    En 1875, le dernier groupe de Comanches libres, dirigé par un guerrier Quahadi nommé Quanah Parker, capitula et partit pour la réserve de fort Sill dans l'Oklahoma.

     

     

    Entre-temps, le gouvernement négocia le Jerome Agreement (1892) avec les Comanches, les Kiowas et les Apaches, réduisant encore leur réserve à 1940 km² pour le prix de 308,88 dollars par kilomètre carré. Chaque tribu obtint un territoire correspondant à un lopin de terre de 0,6 km² par membre de la tribu. En 1906, on accorde de nouveaux lopins de terre à tous les enfants nés après le Jerome Agreement, et la terre restante fut ouverte à l'installation des colons.

     

    Les Comanches n'étaient pas préparés à la vie dans un système économique occidental moderne, et beaucoup perdirent ce qu'il restait de leur terre et de leurs possessions.

      

      

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de Comanches quittèrent les réserves en Oklahoma à la recherche d'opportunités financières dans les villes de Californie et dans le sud-ouest. Aujourd'hui, ils font partie des peuples amérindiens les mieux éduqués des États-Unis. Près de la moitié de la population comanche habite toujours en Oklahoma, autour de la ville de Lawton.

      

    C'est le lieu du pow-wow annuel, lorsque les Comanches de tout le pays se réunissent pour célébrer leur héritage et leur culture.

    Code comanche :

    À l'instar des Navajos sur le théâtre pacifique, un groupe de soldats d'origine comanche fut employé sur le théâtre européen pendant la Seconde Guerre mondiale pour coder et transmettre des messages de l'armée américaine. Ce qui a été appelé plus tard le code comanche.

    Bibliographie :

    • (en) Pekka Hämäläinen, The Comanche Empire, Yale University, 2008.

    Notes et références :

    1. À l'époque de la Louisiane française, les Français appelaient Padouca cette nation amérindienne connue actuellement sous le nom de Comanche, elle fut approchée et décrite en 1724 par l'explorateur français Étienne de Veniard, sieur de Bourgmont.

    Annexes

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    Articles connexes

     

     

     

     

     

     

     

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  • Sitting Bull

     Quanah Parker

    Les batailles de Adobe Walls

     

      

     

     

      

    Les batailles de Adobe Walls

    Par Monty Rainey 

    Pendant la dernière moitié du XIXe siècle, deux célèbres batailles ont eu lieu à un avant-poste dans la désolation au Texas Panhandle connu comme Adobe Walls. La première bataille de Adobe Walls, qui a eu lieu le 26 Novembre 1864, était d'une conséquence historique peu, autre que le fait que le fameux Kit Carson se trouvait être un de ses participants. 

    .

     

    Les Comanches et les Kiowas des plaines du Sud avaient attaqué plusieurs trains de Santa Fe break sur leur chemin vers le Nouveau Mexique. Déterminés à mettre un terme à ces attaques, le général James H. Carleton, commandant des unités militaires du Nouveau-Mexique, a envoyé un corps expéditionnaire dirigé par le colonel Christopher (Kit) de Carson pour localiser les tribus dans leurs terrains de camping d'hiver. C'était la coutume de les Kiowas et les Comanches de rendre leur camp d'hiver dans les canyons Duro de Palo de la zone sud de Panhandle.   Carson a quitté Cimarron, NM dans ce qui était déjà un hiver froid méchant, avec quelque 300 soldats, y compris le lieutenant du peloton Pettis d'obusiers de montagne, et un compliment d'une centaine de Utes et les Apaches Jacarilla. Carson et ses troupes situées le Kiowa, dirigée par le chef-Pour Hausen (Dohausan), dans le domaine de Adobe Walls.

     

    Kit Carson. (Gracieuseté de Le Palais des Gouverneurs, le Musée du Nouveau-Mexique Etat Histoire)

     

    Après avoir pillé le village de Kiowa, la marée a été transformée et les soldats ont été forcés de battre en retraite à la sécurité des obusiers. Carson a poussé sa force d'Adobe Walls, dont il connaissait de son temps comme un chasseur de bisons ya quelque vingt ans auparavant. Que Carson ne savait pas, au sein d'un mile de Adobe Walls était un camp Comanche de quelque 500 loges et peut-être une force d'autant que 5000 Comanche. L'opposition beaucoup plus grande que Carson avait prévu.

    Des attaques sporadiques survenus dans la journée, mais les Indiens ont été déconcertés par les obusiers. Carson et ses hommes ont été capables de faire une retraite dans la nuit du 26 et le matin au début du 27e. En tout, la force de Carson a perdu 6 avec vingt-cinq blessés. Les forces indiennes ont été estimées à avoir perdu entre 100 et 150.

    Bien que la première bataille à Adobe Walls est considéré comme une victoire militaire pour le Calvaire, c'est la seconde bataille à Adobe Walls qui est la chose de la légende. Cent ans plus tôt, la Providence a sans doute joué un grand rôle dans la guerre de l'Amérique pour l'indépendance. Maintenant cent ans plus tard, sur les plaines désolées de l'enclave du Texas, la main de Dieu semblait une fois de plus à intervenir.

    Lorsque minuit passé et dans les heures avant l'aube du 27 Juin 1874, vingt-neuf personnes (certains comptes dire vingt-huit) ont été dans la «ville» d'Adobe Walls. Cela a été un peu plus d'un avant-poste abandonné, où les hommes d'affaires entreprenants avaient tenté de rallumer la vieille ville et faire un dollar hors les chasseurs de bisons. Le règlement se composait de deux magasins, un forgeron et un saloon.

    Les personnes présentes à Adobe Walls cette nuit incluse James Hanrahan (le propriétaire berline), une année vingt anciens par le nom de Bat Masterson, et un chasseur de bisons nommé Billy Dixon. La seule femme présente était la femme du cuisinier William Olds.

    Environ 2 heures du matin, le pôle loge, tenant le toit de gazon de la berline a cédé la place à un craquement. Les hommes dans le salon ainsi que les autres habitants immédiatement mis sur la réparation des dégâts. C'est cet acte de la Providence qui a causé les habitants de Adobe Walls à être éveillé lorsque l'attaque a commencé l'aube.

     

    Billy Dixon

     

    Juste quelques jours avant, Billy Dixon était monté dans la petite colonie et a dit de la mort de ses deux amis, Dudley et Williams. Il a raconté à l'mécènes berline comment les Comanches avaient étayé leur tête de façon à ce qu'ils puissent voir ce qui se passait pour eux. Il a raconté comment leur langue et les oreilles et a été coupé, puis leurs testicules enlevés et fourré dans la bouche, avant d'être finalement tranché en rubans et mourir d'une mort lente et tortueuse.

    Maintenant, comme les hommes travaillaient à réparer le toit endommagé, quelque 700 Indiens des plaines, principalement Cheyenne, Comanche et Kiowas, rassemblés à proximité. Les Indiens étaient dirigés par le chef comanche, Quanah Parker, le fils d'une femme capturée blanc, Cynthia Ann Parker.

    Comme ils étaient déjà réveillés, Billy Dixon et Jim Hanrahan a décidé de commencer plus tôt sur la chasse au bison jours. Hanrahan envoyé Billy Ogg pour récupérer les chevaux qui étaient au piquet à Adobe Walls à proximité du ruisseau. Ogg vu les Indiens émergent de la bordée d'arbres des berges du ruisseau et a couru vers le règlement pour alerter les autres. À propos du moment où il est arrivé, Dixon repéré les Indiens aussi bien et a tiré un coup en l'air.

    Dans un premier temps, Dixon croit que les Indiens soient les chevaux, mais alors réalisé que les Indiens venaient tout droit vers la colonie. Dixon et Ogg réussi à rejoindre les autres plusieurs personnes qui avaient cherché refuge à l'intérieur des murs du salon. Ainsi, l'attaque surprise avait échoué. Il n'y avait que deux morts dans l'attaque initiale. Celle des frères Sadler qui dormaient dans leur wagon. Ils ont été tués et scalpés avec leur chien qui a été tué et patch de cuir coupé du côté des animaux.

    L'attaque initiale presque emporté. Les chasseurs de bisons se sont retrouvés dans un combat rapproché, où leurs buffles longs fusils étaient tout sauf inutile. Miraculeusement, les habitants de Adobe Walls ont été en mesure de repousser les assauts des Indiens des plaines avec leurs pistolets. Une fois que les Indiens avaient tué tous les animaux, laissant leurs victimes impuissantes de s'échapper, ils se retirèrent. La bataille matin avait donné lieu à quatre colons morts et un nombre inconnu d'Indiens. Les corps de quinze guerriers ont été trouvés qui étaient trop près des bâtiments pour les Indiens d'avoir récupéré leur corps.

    Les prochaines heures vu la bataille menée à coups de fusil, qui était à l'avantage des chasseurs de bison ». Les Indiens avaient déménagé assez loin de la colonie pour permettre à ces neuf hommes au salon Hanrahan d'envoyer deux hommes pour stocker Rath pour réapprovisionner leurs munitions épuisées.

    Homme médecine Quanah Parker, Esa-Tai, (nom littéral, la bouse de coyote) a été largement responsable de l'attaque. L'homme médecine folle a convaincu Parker de leur invincibilité à l'attaque. Les attaques sporadiques par la suite et sur ce qui est censé avoir été le quatrième jour du siège, un petit groupe d'Indiens s'était aventuré au bord de la crête lointaine de planifier leur prochaine attaque. Billy Dixon les aperçut et lui demanda Bat Masterson pour lui remettre son Sharps calibre 50. Les habitants ri Dixon, s'écriant: «Ils sont un mile!" Dixon a prélevé son but, pressa la détente et regardé Esa-Tai, l'homme médecine, tomber de sa monture. C'est cet acte qui a causé les Indiens afin de déterminer qu'ils ne pouvaient pas rivaliser avec de telles armes et qu'ils ont retiré de la mêlée.

    Deux semaines plus tard, une équipe de géomètres armée américaine serait de déterminer la distance de tir fameux Dixon à 1538 mètres, ou les neuf dixièmes de un mile. Billy Dixon a donné plus tard jusqu'à chasser le bison et est devenu un éclaireur pour l'armée américaine. Comme un scout au «Buffalo Wallow Fight" Dixon aurait gagner la Congressional Medal of Honor. En 1893, il se retira et construit une maison sur Adobe Walls le site. Il y mourut le 9 Mars 1913 à l'âge de 63 ans.

    Le cinquième jour, plus de 100 hommes sont arrivés à Adobe Walls. Les Indiens ne sont jamais revenus. La signification principale de ce combat est qu'il conduit à la guerre ou de la rivière Rouge de 1874 à 1875, qui a abouti à la relocalisation définitive des Indiens des plaines du Sud dans de réservation dans ce qui est maintenant l'Oklahoma.

     

    Sharp de calibre 50.

     

      Bibliographie Le sentier Rath , par Ida Ellen Rath Ride the Wind (sous-titré: L'histoire de Cynthia Ann Parker et les Derniers Jours de l'Comanche ., par Lucie Saint-Clair Robson, Ballantine Books, 1982 La Bataille de Adobe Walls , 1864, C. Boone McClure, 1948, Lettres d'Olive K. Dixon , des cerfs de terre Musée, Pampa, TX. guerres indiennes du Texas , Mildred Mayhall, 1965.

     

     

     

     

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    Sitting Bull

    Les Navajos (ou Navahos) constituent un peuple amérindien d'Amérique du Nord de la famille linguistique athapascane et de la zone culturelle du sud-ouest. Les Navajos vivent aux États-Unis, dans des réserves du nord-est de l'Arizona et des régions contigües du Nouveau-Mexique et de l'Utah. Ils sont étroitement apparentés aux Apaches.

    Sitting Bull

    Susie Yazzie at her rug loom, Monument Valley, Navajo Tribal Park, Arizona.©1996 Edward McCain. All rights reserved. McCain Photography, McCain Creative, Inc.. 

    Sitting Bull

      

    Sitting Bull

     

     

    Navajo National Monument  Le Navajo National Monument préserve des ruines indiennes Anasazis au cœur d'un des plus beaux paysages de l'ouest américain. Souvent oublié par les touristes, le Navajo Monument mérite pourtant le détour ! Une fois dans le parc, plusieurs randonnées sont possibles pour découvrir les ruines mais aussi le paysage grandiose qui les entoure. Le Visitor Center est une mine d'informations pour ceux qui veulent en savoir plus sur les indiens Navajos, leur histoire et leur culture.

      

    Sitting Bull

      

    Canyon Chelly ( E.S. Curtis)

      

     

    Sitting Bull

     

    1200 à -800 Av. J.-C.

    Les Dineh arrivent en Alaska en provenance d'Asie. Les Dineh se divisent en quatre groupes majeurs : les Eyaks, les Haïdas, les Tinglits et les Athabascans. Il y a une forte probabilité d'une relation avec les langues sino-tibétaines. Néanmoins, l'analyse génétique des populations Ojibwé, Sioux, et Navajos, indique, par l'intermédiaire de l'ADN mitochondrial X, une lointaine parenté avec les populations européennes, à ce jour inexpliquée.

    -200 à 200

    Les Athabascans et les Tinglits se séparent en tribus distinctes.

    De 825 à 1000

    Suite à de violentes éruptions volcaniques qui causèrent des changements climatiques importants, une partie importante d'Athabascans émigra au sud du nord-ouest canadien, c’est-à-dire dans la région actuelle de Vancouver et de l'État de Washington.

    De 1300 à 1500

    Une seconde vague d'émigration se sépara du groupe principal au Canada, pour se diriger vers le sud-ouest des États-Unis et le nord du Mexique. Cette vague d'émigration est à l'origine du sous-groupe Apache (Jicarilla, Mescaleros, Chiricahua, Lipan, Aravaipa, Kiowa-Apache et Navajo). Ils s'installèrent dans une région autrefois habitée par les Anasazi (Mot navajo pour ancêtres). À cette époque la région était déjà habitée par les Comanches, les Utes, les Pueblos et les Paiutes. Ils n'étaient pas des tribus paisibles et furent connus comme des maraudeurs et des pillards dans la région. Ils errèrent dans la région comprise entre l'ouest du Texas, le sud de l'Utah, l'Arizona, le Nouveau-Mexique et le nord du Mexique, pillant les villages Pueblos et combattants les Comanches et les Utes. Puis ils se fixèrent définitivement dans une région que les Espagnols nommèrent plus tard Apacheria.

    Aux XVIe siècle et XVIIe siècle

    On pense que les Navajos venaient du nord et se sont installés dans le sud-ouest des États-Unis au cours du XVIe siècle. Au XVIIe siècle, les Navajos étaient devenus un peuple pastoral, avec une économie fondée en grande partie sur l'élevage et la chasse.

    Depuis le XVIIIe siècle

    Les Navajos entrèrent en conflit avec les colons espagnols et les Mexicains au XVIIIe et au début du XIXe siècle. Leurs contacts avec les Espagnols furent limités mais importants ; ces derniers introduisirent les chevaux, les moutons et les chèvres, qui devinrent des éléments vitaux de l'économie navajo.

    En 1846, les Navajos conclurent un premier traité avec le gouvernement des États-Unis, mais des accrochages avec les troupes américaines entraînèrent des hostilités en 1849 et des combats répétés jusqu'en 1863. Cette année-là, les forces américaines, dirigées par Kit Carson, lancèrent une vaste campagne contre les Navajos, et firent prisonniers 8 000 d'entre eux. Ces Amérindiens furent envoyés à pied dans la réserve de Fort Sumner, au Nouveau-Mexique. Cette déportation est connue dans l'histoire navajo comme la « longue marche ». Dans cette réserve, les Navajos eurent à souffrir cruellement d'épidémies et de famines dues aux mauvaises récoltes, et furent attaqués par d'autres tribus. Un nouveau traité fut signé en 1868, autorisant les survivants à rejoindre une réserve aménagée sur leur ancien territoire, et leur attribuant des moutons et des bovins. En retour, ils acceptèrent de vivre en paix avec les colons américains. En 1884, la réserve fut agrandie pour pouvoir accueillir leurs troupeaux qui se développaient.

    À la fin du XIXe siècle, les Navajos prospéraient, la population avait doublé, et des terres supplémentaires furent encore annexées à la réserve. Comme il s'agissait généralement de terres pauvres, les étrangers firent peu de tentatives pour envahir la réserve. De sérieux problèmes d'érosion du sol et de pâturage intensif dus au développement considérable du cheptel poussèrent le gouvernement américain à imposer aux Navajos un plan de réduction du bétail. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, bon nombre d'entre eux quittèrent la réserve pour servir dans l'armée ou pour travailler dans les villes à des activités liées à la guerre.

    Tourisme

    Les Navajos tirent aussi profit du tourisme : mise en place de sociétés d'excursions (visites guidées, randonnées à pied ou à cheval, 4x4), exploitation de restaurants, d'hôtels et de Bed and Breakfast (notamment d'hogan), création et commerce d'artisanat navajo (bijoux, poteries, tapis, souvenirs). Leur « capitale » est Window Rock, la fête de la nation navajo a lieu pendant cinq jours à partir du premier week-end de septembre. Pendant cinq jours, tradition et modernisme se mêlent dans un cocktail de danses, de chants, de parades et de rodéos.

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