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    TRAHISON des WHITE !!! HOLOCAUSTE NATIVE AMERICA -

     

    Lettre du chef indien Sitting Bull des Lakotas, écrite en 1886 au président Cleveland pour donner son avis sur le rachat des terres indiennes par les colons américains.

     

     

    Cette lettre est un message de paix pour les générations présentes et futures.

     

     

    - L'homme blanc ne comprend pas nos mœurs.

     
    Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante,
     
    car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre
    ce dont il a besoin.
     
    La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin.
     
    Il abandonne la tombe de ses aïeux, et
    cela ne le tracasse pas.
     
    Sitting Bull Native American Indians:  
     
    Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas.
     
    La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli.
     
    Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes.
     
    Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

    Nos mœurs sont différentes des vôtres.
     
    La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge.
     
    Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.
     
     
    Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes
    de l'homme blanc.
     
     
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    Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps ou le froissement des ailes d'un insecte.
     
    Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage
     
    et ne comprends pas.
     
    Le vacarme semble seulement insulter les oreilles.
     
    Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles
    autour d'un étang la nuit?
     
    L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même,
     
    lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon.

    L'air est précieux à l'homme rouge,
     
    car toutes choses partagent le même souffle;
     
    la bête, l'arbre, l'homme,
     
    ils partagent tous le même souffle.
     
     
    L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire.
     
    Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer,
     
    il est insensible à la puanteur.
     
     
    Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir.
     
    Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée,
     
    comme un endroit ou même l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.

    Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre?
     
    L'idée nous paraît étrange.
     
    Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est ce que vous pouvez les acheter?

    Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour notre peuple.
     
    Chaque aiguille de pin luisant, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de notre peuple.
     
    La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.

    Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles.
     
    Nos morts n'oublient jamais cette terre magnifique,
    car elle est la mère de l'homme rouge.
     
     
     
     
    Nous sommes une partie de la terre,
    et elle fait partie de nous.
     
    Les fleurs parfumées sont nos sœurs;
     
    le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères.
     
    Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l'homme;
     
    tous appartiennent à la même famille. .

    Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire
    qu'il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous.
     
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    Le Grand Chef envoie dire qu'il nous réservera un
    endroit de façon que
    nous puissions vivre confortablement entre nous.
     
    il sera notre père et nous serons ses enfants.
     
     
     
    Nous considérerons donc, votre offre d'acheter notre terre.
     
    Mais ce ne sera pas facile.
     
    Car cette terre nous est sacrée.

    Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et
     
    les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres.
     
    Si nous vous vendons de la terre,
     
    vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée
    et que chaque reflet spectral dans
     
    l'eau claire des lacs parle d'événements et
    de souvenirs de la vie de mon peuple.
     
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    Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.

    Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif:
     
    Les rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants.
     
    Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l'enseigner à vos enfants,
     
    que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère.

     
     
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    Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre terre.
     
     
     
     
     
    Mais si nous décidons de l'accepter,
     
    j'y mettrai une condition:
     
    l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.

    Nous sommes sauvages et nous ne connaissons pas d'autre façon de vivre.
     
     
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    Nous avons vu un millier de bisons pourrissant
    sur la prairie,
    abandonnés par l'homme blanc qui les
    avait abattus d'un train qui passait.
     
    Nous sommes des sauvages mais nous ne comprenons pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que
    le bison que nous ne tuons que pour subsister.

    Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes?
     
    Si toutes les bêtes disparaissaient,
    l'homme mourrait d'une grande solitude de l'esprit.
     
    Car ce qui arrive aux bêtes,
     
    arrive bientôt à l'homme.
     
    Toutes choses se tiennent.

    Vous devez apprendre à vos enfants que le sol
    qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux.

    Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants
    qu'elle est enrichie par les vies de notre peuple.
     
    Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné
    aux nôtres, que la terre est notre mère.
     
    Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
     
    Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes.
     
    S'ils salissent la terre ils se salissent eux-mêmes.

    Nous savons au moins ceci:
     
     
     
     
     
    la terre n'appartient pas à l'homme,
    l'homme appartient à la terre.

    Cela, nous le savons.
     
     
     
    Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille.

    Toutes choses se tiennent.

    Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
     
    Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie:
     
    il en est seulement un fil.
     
    Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même.

    Même l'homme blanc, dont le Dieu se promène et parle avec
    lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune.
     
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    Après tout, nous sommes peut-être frères.
     
    Nous verrons bien.
     
    II y a une chose que nous savons, et
    que l'homme blanc découvrira peut-être un jour,
     
    c'est que notre Dieu est le même Dieu.
     
    Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas.
     
    Il est le Dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour
    l'homme rouge et le blanc.
     
    Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c'est accabler de mépris son créateur.
     
    Les blancs aussi disparaîtront; peut-être plus tôt
    que toutes les autres tribus.
     
    Contaminez votre lit, et
    vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.

    Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du Dieu qui vous a amenés jusqu'à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l'homme rouge.
     
    Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés,
    les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'hommes et
    la vue des collines en pleines fleurs ternies par
    des fils qui parlent.
     
    Niya taninyan
    Mawani ye
    Oyate le
    Imawani,
    Na
    Hotaninyan
    Mawani ye
    Niya taninyan
    Mawani ye.
    Maluta le,
    Imawani ye
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    Où est le bison?
    Disparu.
     
    Où est l'aigle?
    Disparu.
     
     
    Ou sont les animaux ?
    Disparus.
     
     
    Ou est la beauté de la terre ?
    Disparue.

    Votre esprit de rapacité vous fera disparaître.

     

    Notre esprit nous rendra faible en apparence.

     

    Mais un jour l'idée du respect de la terre renaîtra

    car la fin de la vie est le début de la survivance. 

     

     

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    http://cdejademain.blogspot.fr/…/lettre-de-sitting-bull-au-…

     
     
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    sitting bull1

     

    Sitting Bull (1831 – 1890)

    Chef Sioux, médecin, résistant, vainqueur de la bataille de Little Big Horn

     

    Chef des Lakotas Hunkpapas (Sioux) et médecin de la tribu, Sitting Bull est une figure importante voire la plus connue de la résistance amérindienne face à l’armée américaine au 19ème siècle. En 1868, les Américains propose aux Sioux de leur rendre les terres sacrées des Black Hills en échange d’une grande partie de leur territoire de chasse, un traité que Sitting Bull sera le seul à refuser.

     

    Et en effet, les Américains rompront le Traité de Fort Laramie suite à la découverte d’or dans les Black Hills.

     

    Sitting Bull mène le soulèvement des Sioux, bientôt rejoints par les Cheyennes, et défait le général Custer à la célèbre bataille de Little Big Horn.

    Obligé de fuir dans la région du Saskatchewan, il sera protégé par les Canadiens contre les représailles de l’armée américaine.

     

    En 1880, il retourne avec son peuple au Dakota pour y purger une peine de 2 ans de prison. Il sera ensuite emmené à la réserve de Great River. Il assiste alors à l’arrivée du mouvement religieux de la Danse des Esprits, une danse rituelle d’une journée qui devait faire venir un sauveur pour les amérindiens. Sitting Bull n’adhère pas à cette croyance mais laisse son peuple faire ses propres choix. Interdite par les Américains, ils enverront Buffalo Bill porter l’ordre d’arrestation du chef indien. La police indienne de la réserve essaiera alors d’exécuter l’ordre mais ses proches résisteront et une fusillade éclatera, coûtant la vie à Sitting Bull ainsi qu’à onze personnes.

    Véritable inspiration pour les minorités amérindiennes, le chef Raoni, par exemple, est parfois surnommé le « Sitting Bull de l’Amazonie ».

    « Quel traité le blanc a-t-il respecté que l’homme rouge ait rompu ? Aucun.
    Quel traité l’homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté ? Aucun.
    Quand j’étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat.
    Où sont aujourd’hui les guerriers ?
    Qui les a massacrés ?
    Où sont nos terres ?
    Qui les possède ?
    Quel homme blanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ?

    Pourtant ils disent que je suis un voleur.
    Quelle femme blanche, même isolée, ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien.
    Quel homme blanc m’a jamais vu saoul ?
    Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ?
    Qui m’a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
    Quelle loi ai-je violée ?
    Ai-je tort d’aimer ma propre loi ?
    Est-ce mal pour moi parce que j’ai la peau rouge ?
    Parce que je suis un Sioux ?
    Parce que je suis né là où mon père a vécu ?

     

    parce que je suis prêt à mourir pour mon Peuple et mon pays ! 

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  • Sitting Bull (vers 1831-1890)   Chef des Sioux-Hunkpapas. Mystique et conducteur de son peuple, Sitting Bul

     Fichier:Muybridge Buffalo galloping.gif
     

    Sitting Bull (vers 1831-1890)
    Chef des Sioux-Hunkpapas
    Mystique et conducteur de son peuple, Sitting Bull est l’un des plus grands chefs indiens. Après sa victoire de Little Bighorn sur Custer, il met les siens à l’abri derrière la frontière canadienne. Il sera tué  par la police indienne lors du "Soulèvement de la Danse des Esprits".
    Un guerrier d'exception
    Sitting Bull est un Lakota-Hunkpapa. Il est né près de Grand River dans l’actuel état du Dakota du Nord. Son nom lakota est "Tatanka Iyotake". Son premier nom avait été "Hunkesni" (Lent)  à cause de son comportement calme et réfléchi. Pourtant, on dit qu’il a tué son premier bison dès l’âge de dix ans et marqué son premier "coup" à quatorze ans.
     

    Il reçoit ensuite le nom de Sitting Bull, synonyme de force et de sagesse, le nom d’un conducteur de son peuple. Lors d’un combat contre les Assiniboines, il sauve la vie d’un jeune guerrier ennemi, remarquable par son courage, et décide de l’adopter comme son frère. Il lui donne même le nom de son père décédé, Jumping Bull. On cite de nombreux traits de générosité et d’humanité de la part de Sitting Bull. Il veille particulièrement à ce que les Crows, Assiniboines ou Arikaras prisonniers soient bien traités et rendus à leur peuple chaque fois que c’était possible. Il adopte de nombreux enfants qu’il élève comme les siens. Il considère comme son frère le jeune Gall, un Hunkpapa orphelin, qui deviendra son plus fidèle compagnon.

     

    Sitting Bull est présent lors du conseil réuni à Fort Pierre par le général William S. Harney au début de mars 1856. La brutalité avec laquelle Harney impose ses conditions lui font comprendre qu’il importe de ne jamais traiter avec les chefs militaires américains. La lance et le bouclier
    Sitting Bull est un guerrier d’une exceptionnelle bravoure. Il assiste à la farouche résistance des guerriers santees du chef Inkpaduta poursuivis par l’armée du général Alfred Sully après la guerre de Little Crow. Il participe à la bataille de Killdeer Mountains le 28 juillet 1864 qui oppose l’armée aux Santees. Toute sa vie, il ne cessera de lutter contre l’emprise des Blancs sur le territoire des Lakotas. Entre 1865 et 1868, pendant que le chef oglala Red Cloud mène la guerre contre la construction de la piste Bozeman sur la Powder River, Sitting Bull lance de nombreuses attaques contre les forts Rice et Buford construits sur le Missouri. Le chef suprême
     

    En 1868, il refuse de rencontrer les délégués du gouvernement pour signer le Traité de Fort Laramie qui détermine les limites de la Grande Réserve Sioux. Mais il envoie Gall qui signe le traité à Fort Rice. Tandis que Red Cloud, convaincu que toute résistance à l’invasion blanche est vaine, se retire sur la réserve et maintient la paix, Sitting Bull se rapproche des Oglalas de Crazy Horse et continue à résister dans le nord, sur le grand territoire de chasse reconnu aux Indiens par le Traité de Fort Laramie. Il devient le chef suprême des Lakotas "hostiles". Cette distinction exceptionnelle est unique dans l’histoire des Sioux. Arrow creek (13 août 1872)
     

    De 1872 à 1874, avec Crazy Horse, il s’oppose à la construction de la "Northern Pacific Railway" à travers la vallée de la Yellowstone, territoire de chasse des Hunkpapas et des Blackfeet-Sioux. Le 13 août 1872, lors d’un affrontement avec les soldats du major Eugene M. Baker, près d’Arrow Creek, Sitting Bull est accusé par un jeune guerrier de manquer de courage et de rester en arrière.
    Pour toute réponse, Sitting Bull conduit son cheval entre les deux lignes de combattants, s'assoit et se met à fumer calmement sa pipe sous le feu des soldats qui se concentre sur lui.
    Plusieurs guerriers viennent le rejoindre et fumer avec lui au milieu des balles qui continuent à siffler. Puis, tranquillement, ils remontent à cheval et regagnent leurs lignes, faisant l'admiration de tous. Cet exploit accroîtra le prestige de guerrier de Sitting Bull.
     

    Sitting Bull n’est pas seulement un grand chef de guerre, c’est avant tout un mystique. Ses nombreuses recherches de vision l’ont souvent mis en contact avec les Esprits. Cela ne l’empêche pas d’avoir les meilleures relations avec le père Jean De Smet, un Jésuite belge dont il a écouté l’enseignement. la guerre pour les black hills (1876)

    Durant l’hiver 1875-76, le gouvernement, qui veut annexer les Black Hills en violation flagrante du Traité de Fort Laramie, ordonne à tous les Indiens vivant sur les territoires de chasse non-cédés de rejoindre immédiatement les agences avant le 31 janvier 1876.
    Ceux qui ne se soumettront pas seront "déclarés hostiles et traités comme tels". La campagne contre les Sioux, conduite par le général Philip H. Sheridan, commence dès février. A plusieurs reprises, pendant l’hiver, Sitting Bull donne asile à des fugitifs lakotas ou cheyennes mourant de froid et de faim, rescapés des attaques de l’armée.
     

    En juin 1876, Sitting Bull et les siens campent dans la région de la Tongue River, au Montana. Tous les clans des Plaines sont là pour la Danse du Soleil. Ils sont prêts à se battre pour préserver leurs territoires de chasse et surtout les Black Hills, le "Coeur de tout ce qui est", les collines sacrées des Lakotas. Plusieurs milliers de guerriers lakotas, cheyennes, arapahos, ainsi que des Santees réfugiés de l’est, viennent rejoindre le grand chef hunkpapa, formant le plus grand village indien jamais rassemblé dans les Plaines.
     

    Il y a là tous ceux qui refusent la vie dans la réserve. Sitting Bull fait le vœu de déposer cent morceaux de sa chair au pied de l’Arbre Sacré. Tandis qu’il danse, épuisé par le jeûne et le sacrifice, il a la vision de "beaucoup de soldats tués à l’intérieur du camp".
    Le 17 juin, les Indiens, conduits par Crazy Horse, repoussent les soldats du général George Crook sur la Rosebud River. Beaucoup pensent que cette victoire est la réalisation de la vision de Sitting Bull, mais le chef lakota promet une nouvelle victoire.
     

    Au matin du 25 juin 1876, le lieutenant-colonel George A. Custer, à la tête du 7ème régiment de cavalerie passe à l’attaque contre l’immense camp indien sur la Little Bighorn River.
    Pendant que Crazy Horse, Gall et Rain-in-the-Face organisent la résistance et anéantissent le contingent de Custer, Sitting Bull parcourt à cheval le village pour rassembler les femmes et les enfants afin de les tenir à l’écart du combat.
     

    Après la victoire de Little Bighorn, les Indiens se dispersent pour échapper à la vengeance de la nation américaine. Le 21 octobre 1876, les soldats du colonel Nelson A. Miles accrochent les partisans de Sitting Bull sur les bords de la Yellowstone River. L'exil canadien (1877-1881)
    En mars 1877, Sitting Bull décide de passer au Canada, espérant que son peuple pourra y vivre libre et en sécurité. Hunkpapas et Sans Arcs s’installent dans la province du Saskatchewan, près de Fort Walsh. Ils sont rejoints en septembre par des Oglalas qui se sont échappés lors de leur transfert forcé vers le Missouri.
     

    Quelques jours plus tard, ils recueillent les réfugiés des Nez Percés qui, poursuivis par l’armée, ont réussi à franchir la frontière canadienne. C’est à la fin d’octobre 1877 qu’il rencontre le général américain Alfred H. Terry qui lui demande de se rendre. Sitting Bull refuse, ne pouvant se résoudre à abandonner la vie indienne traditionnelle.
     

    Il se lie bientôt d’amitié avec un officier de la Police Montée, le major James M. Walsh et exprime le désir de s’établir définitivement au Canada. Mais la région où le gouvernement canadien tolère les Sioux est trop froide et n’offre pas assez de possibilités de chasse.
    Les bisons ont pratiquement disparu. Les Lakotas ont le mal du pays. La Police Montée surveille les exilés et les regarde mourir de faim, avant tout soucieuse qu’ils ne créent pas de troubles. Le nouvel officier qui remplace le major Walsh incite les Sioux à se rendre. Gall fait sa reddition en janvier 1881. La reddition
     

    Sitting Bull se résout enfin à se rendre.
    Le 19 juillet 1881, accompagné de moins de deux cents fidèles dans un dénuement complet, il se présente à Fort Buford dans le Dakota. Il confie sa Winchester à son fils Crow Foot âgé de huit ans et le charge de la remettre au commandant du fort. Il dit : "Je veux qu’on se souvienne que je suis le dernier à rendre mon fusil, et qu’aujourd’hui je vous l’ai donné". Pendant deux ans, il est retenu à Fort Randall comme prisonnier de guerre. Il rejoint ensuite les Hunkpapas sur la réserve de Standing Rock.
     

    Installé près de Grand River, près de l'endroit où il est né, Sitting Bull vit avec ses deux épouses et ses plus jeunes enfants dans une modeste cabane de rondins qu’il a construite lui-même. Conscient de la nécessité du changement, il accepte de s’occuper d’une ferme, envoie ses enfants à l’école. Parmi son peuple, son prestige demeure immense. Le wild west show
    En 1885, il suit la première tournée du "Wild West Show"  dans les grandes villes de l’est, pour un salaire de cinquante dollars par semaine. Il se lie d’amitié avec Buffalo Bill. On se presse pour voir celui qu’on présente abusivement comme "le tueur de Custer". Il voit les villes, les foules immenses, toute la puissance des Blancs et se persuade de l’inutilité de la résistance.
    Il a appris à écrire son nom qu’il agrémente du dessin d’un petit bison. Il vend ses photos dédicacées et gagne ainsi un peu d’argent. Il remarque la misère des grandes villes. Il dit : "Les Blancs savent faire beaucoup de choses, mais il est une chose qu’ils ne savent pas faire, c’est partager". La danse des Esprits (1889-1890)
     

    En 1888, Sitting Bull s’oppose fermement au lotissement des terres des Sioux prévue par la Loi Dawes. Il rencontre même les chefs crows, les ennemis traditionnels des Sioux pour les dissuader d’accepter le lotissement de leurs terres. Il s’attire l’animosité de l’agent de la réserve James Mac Laughlin qui le présente dans ses rapports comme "le principal obstacle sur la route de la Civilisation".
     

    Quand apparaît la Danse des Esprits sur les réserves lakotas, il écoute les envoyés de Wovoka, mais garde une certaine distance vis-à-vis du mouvement messianique.  En octobre 1890, il demande à Kicking Bear, un Minnecoujou, de venir enseigner la Danse des Esprits aux Hunkpapas de Standing Rock.
    Lui-même n’y a probablement jamais participé. Mais quand Mac Laughlin lui demande d’intervenir pour mettre fin à la danse qui inquiète les Blancs, Sitting Bull refuse en disant : "Laissez mon peuple tranquille, laissez-le danser".
    L’agent Mac Laughlin, qui déteste Sitting Bull, persuade les autorités militaires qu’il est l’un des meneurs de la Danse des Esprits. Le général Miles envoie Buffalo Bill s’assurer de la personne de Sitting Bull, mais Mac Laughlin fait échouer le projet. Il obtient un ordre pour l’arrestation du chef hunkpapa et envoie la police indienne pour se saisir de lui.
     

    A l’aube du 15 décembre 1890, quarante-trois policiers indiens cernent la petite cabane, près de Grand River. Sitting Bull semble disposé à les suivre. Mais les cris de ses femmes ameutent les danseurs des esprits qui s’assemblent bientôt autour de la cabane et tentent d’empêcher l’arrestation de leur chef.

     

    L’un d’eux tire sur le lieutenant Bull Head qui, blessé, riposte en tirant sur Sitting Bull. Le sergent Red Tomahawk tire à son tour. Le chef  hunkpapa s’effondre, tué sur le coup. Un violent combat s’engage. Son fils Crow Foot, âgé de dix-sept ans, est abattu de sang froid. Une quarantaine de Hunkpapas, craignant des représailles, vont rejoindre les Minnecoujous de Big Foot en fuite vers l’agence de Pine Ridge.
    Sitting Bull est un Lakota-Hunkpapa Un guerrier d'exception..!!!Red HorseTwo HachettChef Joseph, nez perçéRed Fish DakotaWandutaWhite Belly SIOUX

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  • CANADA

    NATTE DE SITTING BULL

     

     

    Retour à la maison. Un musée américain de Washington (États-Unis) va rendre aux descendants du grand chef sioux Sitting Bull l'une de ses mèches de cheveux tressés ainsi qu'un pantalon, subtilisés à l'époque de son décès en 1890 par un docteur.

    ”Nous rendons ces objets aux arrière-petits enfants du chef Sitting Bull parce que nous avons découvert qu'ils n'avaient pas été acquis de façon appropriée”, a expliqué Bill Billeck, directeur des services chargés de restitution d'objets du Musée d'Histoire naturelle de Washington.

    Sitting Bull a été tué le 15 décembre 1890 lors d'un incident sur une réserve indienne du Dakota du Nord, deux semaines avant le fameux massacre de Wounded Knee (Dakota du Sud) au cours duquel au moins 150 Indiens Lakota, sur le point de rendre leurs armes, ont été tués par l'armée américaine.

    sittingbull.jpg

     

    Suite à sa mort, son corps fut transporté dans un fort militaire où un docteur de l'armée prit possession d'une fine mèche de cheveux tressés de 40 cm de long ainsi que d'un caleçon long de laine, une sorte de pantalon traditionnel porté par les Indiens.

    Ernie LaPointe, en tant que représentant d'un de quatre arrière-petits fils connus de Sitting Bull, recevra ces reliques d'ici un mois après les délais d'éventuelle contestation passés.

    ”J'espère que cela va apporter du baume au coeur à notre lignée et aux descendants de Sitting Bull, ainsi qu'à la nation Lakota”, a indiqué Ernie LaPointe dans un communiqué de presse.

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