• INDIENS D'AMÉRIQUE DU NORD

     

     

    INDIENS D’AMÉRIQUE DU NORD.

     

    INDIENS D'AMÉRIQUE DU NORD.


    A l'origine, les Indiens des Etats-Unis sont des peuples d'Asie qui ont rejoint le continent américain par la mer ou par la terre en passant le détroit de Béring à pied. Celui-ci, en effet, était à sec lors de la dernière période glaciaire.


    Selon les archéologues, cette implantation des Indiens sur le territoire américain s'établit entre moins 40 000 et moins 10 000 ans.


    Des sociétés organisées et différenciées culturellement étaient donc présentes en Amérique du nord, contrairement à ce que pensaient les Pères fondateurs, les Pilgrim Fathers, puis leurs successeurs, les explorateurs et autres colons venus d'Europe.


    Les principales régions climatiques du continent nord-américain influencent fortement la culture des Indiens.

      

    On observe, en effet, des rapports très étroits entre les hommes et leur environnement naturel.


    Le Nord-Est est une zone de conifères, de feuillus, de lacs, et de torrents, qui s'étend entre les Grands Lacs, le fleuve St Laurent, la vallée du Mississipi et de la baie de Chesapeake.


    La dureté des hivers ne permettait pas l'agriculture, sauf au Sud des Grands Lacs, où l'on cultivait le maïs, la courge, et les haricots.

      

    Mais de manière générale, les tribus vivaient de pêche, de cueillette, et de chasse.


    Les Nipissings, les Algonquins, les Iroquois, les Hurons, les Illinois, les Micmacs, les Ottawas, et les Shawnees, font partie des principales tribus présentes dans la région.

      

    Elles se déplacent en canoë d'écorce sur les lacs, et habitent dans des Wigwams coniques faits de branches et d'écorce.


    Ces tribus furent les premières à faire face aux premiers immigrants, venant d'Angleterre ou de France, en particulier des trappeurs à la recherche de peaux de bêtes.


    Le Sud-Est américain est une zone plus arrosée, on y trouve donc des marais et des mangroves, et un sol fertile favorable à une faune variée.


    Ces conditions permirent donc une sédentarisation des Indiens, p
    rincipalement des Séminoles, des Choktaws, des Natchez, des Cherokees, et des Chikasaws. Ils adoptèrent un mode de vie agricole cultivant la banane, la canne à sucre, le tabac, le maïs, ou le tournesol.


    La partie centrale du pays est formée de plaines et de prairies où se déplaçaient librement d'énormes troupeaux de bisons.


    Leurs seuls prédateurs étaient les Indiens Sioux, Black Foot, Cheyennes, Pawnees, et Comanches. Cette chasse leur fournissait la viande pour se nourrir, la fourrure pour s'habiller et pour recouvrir leurs maisons.

      


    Dans le Sud-Ouest, la région est constituée principalement de plaines et de canyons arides.

      

    Les tribus Hopis, Navajos, Pueblos, et Apaches étaient essentiellement des agriculteurs sédentaires cultivant le maïs, le coton, chassant le petit gibier, et vivant dans des maisons de terre, encore présentes au Nouveau Mexique ou en Arizona.


     


     


    Les terres indiennes ne cesseront d'être violées à mesure de la progression des colons vers l'Ouest, et de la progression du chemin de fer. Les équipes de construction des lignes étaient ravitaillées par la viande fournie par les massacreurs de bisons, comme Buffalo Bill.

      

    Quant à la société Kansas Pacific, elle organisa à partir de 1868 des traversées pour tirer sur les bisons depuis les wagons de train aménagés à cet effet. Les bêtes étaient laissées au sol, au mieux mortes, et au pire blessées.


    Entre 1800 et 1890, le nombre de bisons en Amérique passa de 75 millions de têtes, à 800.

      

    En massacrant le bison, les colons supprimaient la principale ressource les Indiens des plaines et contribuient ainsi à les chasser.

      


    L'avancée des Américains vers l'Ouest aura peu à peu fait disparaître les Indiens de leurs terres. En 200 ans, ceux-ci ont été expropriés, confinés dans des réserves, puis acculturés, christianisés, et décimés par les maladies, ou par l'alcool.


    On comptait entre 1 et 12 millions d'Indiens avant l'arrivée des Blancs; ils n'étaient plus que 250 000 selon le recensement de 1896 - après l'affrontement de Wounded Knee Creek de 189O.


    Aujourd'hui, les Indiens habitent dans des réserves, mais beaucoup vivent également en ville où ils se mélangent aux autres populations. Pourtant, les Indiens d'Amérique ont conservé une culture qui les inscrit partiellement dans le monde moderne, et ce grâce à leurs qualités d'adaptation qui leur ont permis de survivre au génocide.

    Le mot indien est dû à une erreur de Christophe Colomb.

      

    Celui-ci, en 1492, pensait en effet avoir atteint le passage vers les Indes par l'Ouest, alors qu'il découvrait l'Amérique.

      

    D'où le nom d' “Indiens” attribué aux peuples d'Amérique.



    Beaucoup de noms d'Indiens sont aujourd'hui connus parce qu'ils ont été donnés par les Blancs arrivés plus tard, et ceci en fonction de caractéristiques physiques et d'observation sommaires :

     

    “Nez percés”, “Pieds noirs”, ou “Peaux rouges”.


    documentaire de ARTE

     

     

     

    « La GUERRE de SECESSION COMANCHES et GERMAINS »
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  • Commentaires

    1
    Mercredi 15 Juillet 2015 à 06:21

     

    Pourquoi on ne voit-on pas souvent les véritables noms des grands chefs de l'histoire plutôt que les noms qui leur ont été donné par les Américains.... très utilisés dans les films de cowboys et les romans de far west?

    Rabit-tail était Tsisduganidadv (Jeese-doo-ganidadv) en langue Cherokee, une langue de la famille linguistique iroquoiienne.

     

    Le véritable nom du chef Red Cloud était Maȟpíyalúta (Maȟpíya-lúta) en langue lakota.

     

     

    Le véritable nom du chef Seattle était Seeyat (See-yat) en langue Dumawish, une langue de la famille linguistique « sualish ».

     

     

    Le véritable nom de Black Elk était Heȟákasápa qui signifie « élan noir » en langue lakota. Il était du clan des Oglalas.

     

     

    Le véritable nom de Crazy Horse était Tansunwitko (Tashunka-uitco) qui signifie «cheveux au feu sacré» en langue lakota.

     

     

    Le véritable nom du chef Geronimo était Gokhiayea (Go-khla-yeh) qui signifie « celui qui baille» en langue apache, une langue de la famille linguistique athabaskan.

     

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