• Histoire du QUEBEC - 5

    Tandis que les missionnaires Jésuites tentaient de convertir les Indiens au christianisme, les marchands de fourrures étendaient leur rayon d'action vers l'intérieur du continent.

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    Quelquefois ils joignaient leurs efforts et c'est ainsi qu'ensemble, le Père Marquette et Louis Jolliet un explorateur canadien

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    Le père Marquette
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    statue de Louis Jolliet
     découvrirent le Mississipi et en descendirent le cours jusqu'à la jonction de l'Arkansas.
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    A son tour, Robert Cavelier de la Salle

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    reprit l'exploration du fleuve géant jusqu'à son embouchure, permettant ainsi à la France de proclamer ses droits sur la Nouvelle-Orléans.

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    expédition de Cavelier de La Salle en Louisiane

    Plus tard, La Verendry et ses trois fils,

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    Les frères La Verendry

    pour les besoins de leur commerce de fourrures, s'enfoncèrent toujours plus à l'ouest, dans les régions qui formèrent plus tard le Manitoba et le Saskatchewan.

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    Expédition La Verendry
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    Dès sa naissance, le commerce des fourrures en Nouvelle-France fut officiellement reconnu comme le monopole de "la Compagnie des cent" laquelle obtint la reconnaissance légale en 1627

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    contre l'engagement de fournir les moyens d'établissement à quatre mille colons dans un délai de quinze ans.

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    Cependant les profits considérables récoltés dans le trafic des peaux poussèrent nombre de nouveaux émigrants à se lancer dans la vie aventureuse des "coureurs des bois".

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    Chaque année, des centaines de colons abandonnaient leur ferme pour chercher fortune comme chasseurs et trappeurs d'animaux à fourrure.

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    Au printemps, ils descendaient à Montréal en canoës ou en bateaux, chargés des prises de l'année. La cargaison vendue, ils achetaient de nouvelles provisions, renouvelaient leur matériel et repartaient vers l'intérieur des terres.

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    Tout en pagayant pour remonter les rivières, les trappeurs chantaient de vieilles chansons françaises qu'ils avaient transplantées sur le nouveau continent. Avec eux naquirent les premiers refrains spécifiquement canadiens. Témoin ce "Petit rocher" complainte d'un trappeur mourant et composée au début du XVIIIe siècle par un certain Cadieux, authentique "coureur des bois".


    podcast

    D'après la légende, Cadieux aurait été un intrépide voyageur et chasseur, connu dans toute la région du Saint-Laurent. Une année qu'il chassait le long de l'Ottawa, il avait installé sa femme et ses enfant dans un camp proche des chutes de cette rivière et connues sous le nom de "cataractes du grand Calumet". En rentrant un soir il aperçoit le camp cerné par une bande d'Iroquois. Aussitôt il charge femme et enfants dans un canoë et les lance dans le tourbillon du rapide. A la grâce de dieu ! Il les rejoindra plus tard ... Pour le moment, il reste sur place afin de détourner l'attention des Indiens. Finalement et miraculeusement, l'équipage parvient à atteindre un poste français. Mais une fois les Iroquois repartis et quand une équipe de secours parti à la recherche de Cadieux, on retrouva son corps dans une tombe peu profonde, apparemment creusée de ses mains. Près de lui, une feuille d'écorce de bouleau portait, écrites en lettres de sang, les paroles de cette chanson.

     
     
    (à suivre...) SOURCES : SOURCES : http://maminie.blog50.com/histoire   O'CANADA - 1
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