• 4 juillet 1776 «Independence Day»

    4 juillet 1776

    «Independence Day»

     

     
     
     

    Le 4 juillet 1776, à Philadelphie, où ils sont réunis en congrès (en anglais, «Convention»), les représentants des Treize Colonies anglaises d'Amérique du nord proclament dans l'enthousiasme leur indépendance.

    Unilatérale, c'est-à-dire non reconnue par la métropole, cette proclamation va déboucher sur une guerre mettant aux prises les Insurgents, minoritaires, et les troupes anglaises renforcées par les colons loyalistes.

    L'idée d'une résolution fondamentale disposant que les «États-Unis sont, et doivent en droit être, des États libres et indépendants» revient au Virginien R.H. Lee. La résolution est appuyée par John Adams, délégué du Massachussets (l'un des inspirateurs de la Tea-party). Un comité de cinq membres est aussitôt chargé de rédiger le texte.

    Le principal auteur de la Déclaration d'Indépendance est le président du comité, Thomas Jefferson, un riche planteur propriétaire de nombreux esclaves, notamment assisté de John Adams et Benjamin Franklin.

    La Déclaration énonce en des termes voués à l'immortalité le droit de tous les êtres humains à la quête du bonheur :

    «We hold these truth to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable rights that among these are life, liberty and the pursuit of happiness»

    L'anniversaire de ce jour a mérité de devenir la fête nationale des États-Unis d'Amérique même s'il n'a pas consacré l'indépendance effective du pays. Celle-ci attendra le traité de Versailles.

    Il faut dire que les deux tiers des 2,5 millions d'habitants des Treize Colonies restent fidèles à la couronne britannique et au roi George III ou au moins indifférents aux revendications des Insurgents (insurgés). Parmi les loyalistes figure le propre fils de Benjamin Franklin, l'un des héros de l'insurrection.

    La guerre ne fait que commencer entre l'armée des Insurgents, placée sous le commandement de George Washington, et les armées loyalistes et anglaises, renforcées par de nombreux mercenaires allemands.

    Retentissement européen

    L'insurrection et la déclaration d'indépendance ont un très grand retentissement dans la noblesse libérale d'Europe. Contre l'avis du jeune roi Louis XVI, le marquis de La Fayette (19 ans) arme une frégate à ses frais et rejoint les Insurgents.

    D'autres officiers se joignent au mouvement comme le commandant Pierre L'Enfant, qui jettera les plans de la future capitale, le général Louis Duportail, mais aussi le Prussien von Steuben, le Polonais Kosciusko ou l'Allemand de Kalb. Leur expérience militaire est précieuse aux insurgés, qui remportent une première victoire à Saratoga (1777).

    L'écrivain et espion Beaumarchais organise des envois d'armes à destination de l'Amérique avec l'approbation du ministre des Affaires étrangères, Vergennes, désireux de favoriser tout ce qui pourrait affaiblir l'ennemie héréditaire de la France, l'Angleterre.

    Le roi Louis XVI en personne se résout à envoyer en 1780 un corps de 6.000 soldats sous le commandement du comte de Rochambeau. Ce soutien décisif permet aux insurgés d'emporter la décision à Yorktown (1781).

                                                              
      
    Fabienne Manière.
     
     
     
     
     
    « De la Nouvelle-France au Québec XVIe-XXIe siècles Le message prémonitoire des Indiens d'Amérique »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :