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    Le message prémonitoire
    des Indiens d'Amérique



    Le destin des Indiens d'Amérique annonçait celui de l'ensemble des habitants de la planète qui assistent impuissants à la destruction de leur environnement, après la confiscation de leur espace et de leurs ressources.

    Le message des Indiens est aussi une source de sagesse, fondée sur le respect de la nature et la compréhension de "l'Esprit qui est en toute chose"...

    "Nous avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré de faim, notre peuple n'a jamais manqué de rien... Les rapides de Rock River nous fournissaient un excellent poisson, et la terre très fertile a toujours porté de bonnes récoltes de maïs, de haricots, ce citrouilles, de courges... Ici était notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu la vallée sans qu'elle nous fût jamais disputée. Si un prophète était venu à notre village en ce temps-là nous prédire ce qui allait advenir, et ce qui est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru."

     

    Black Hawk, chef indien

     
    "Nous aimons la tranquillité; nous laissons la souris jouer en paix; quand les bois frémissent sous le vent, nous n'avons pas peur."

    Chef indien au gouverneur de Pennsylvanie en 1796

     
    "Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre.

    L'homme n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il fait à la toile, il le fait à lui-même."

    Seattle, chef indien Suquamish

     
    "Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature, et son attachement grandissait avec l'âge. 
    (...) C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.

    Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l'oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature."

    Standing Bear, chef Lakota (Sioux)
     


     
    "Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l'approchons par leur intermédiaire. (...) Nous croyons en l'Etre Suprême, d'une foi bien plus forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens... Les Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas d'ans l'obscurité.

    Saviez-vous que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux, tantôt sur le Grand Esprit."

    Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)

    "Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.

    L'homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et le débite. L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu... Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?... Partout où il la touche, il y laisse une plaie."

    Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)

     
    "Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins."

    Hehaka Sapa, grand chef Sioux

     

    "Vous avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos tipis étaient ronds comme des nids d'oiseaux et toujours disposés en cercle. Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans l'ancien temps, lorsque nous étions un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé.

    Tout ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont la même religion que nous. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle, la lune fait de même, et tous deux sont rond.

    Même les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent toujours là où elles étaient. La vie de l'homme est dans un cercle de l'enfance jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où l'énergie se meut."

    Hehaka Sapa, ou Black Elk, indien Oglala, branche des Dakotas (Sioux)

     
    "La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer. L'homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d'argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être déplacée; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que l'homme blanc. Personne ne peut être en bonne santé sans avoir en permanence de l'air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent à un endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait qu'il change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se déplacer et trouver toujours de l'herbe verte et des baies mures.

    L'homme blanc n'obéit pas au Grand Esprit. C'est pourquoi nous ne pouvons être d'accord avec lui."

    Flying Hawk, chef Sioux du clan des Oglalas

     
    "Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui serpentent en méandres compliqués n'étaient pas « sauvages » à nos yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la terre était « infestée » d'animaux « sauvages » et de peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile qu'à l'arrivée de l'homme barbu de l'Est qui nous accable d'injustices insensées et brutales."

    Standing Bear, chef Lakota (Sioux)

     
    "Notre terre vaut mieux que de l'argent. Elle sera toujours là. Elle ne périra pas, même dans les flammes d'un feu. Aussi longtemps que le soleil brillera et que l'eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des animaux. C'est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placée ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu'elle ne nous appartient pas."

    Chef indien Blackfeet (Pieds-Noirs)

     
     

     

    "Mes jeunes gens ne travailleront jamais.
    Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves."

    Smohalla, chef indien Sokulls

     
    "Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes venus et vous m'avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour nous de vivre.
    Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.

    Vous autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs pères avant eux."

    Crazy Horse, grand chef Sioux du clan Oglalas

     
    "Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels genre d'homme doivent être les Européens? Quelle espèce de créature choisissent-ils d'être, forcés de faire le bien et n'ayant pour éviter le mal d'autre inspiration que la peur de la punition? (...) L'homme n'est pas seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et l'écriture et montrer mille exemples de son industrie...

    En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme. Suis mon conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde différence entre ma condition et la tienne. Je suis le maître de ma condition. Je suis le maître de mon corps, j'ai l'entière disposition de moi-même, je fais ce qui me plaît, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.

    Il n'en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme sont condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n'as pas la liberté de faire ce que tu as dans l'esprit. Tu as peur des voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends d'une infinité de personne dont la place est située au-dessus de la tienne. N'est-ce pas vrai ?"

    Kondiarionk, chef Huron, s'adressant au baron de Lahontan, lieutenant français en Terre-Neuve

     

    "Les hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.

    Leurs sages nous conseillaient d'adopter leur religion mais nous découvrîmes vite qu'il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux hommes blancs étaient rarement d'accord sur celle qu'il fallait prendre. Cela nous gêna beaucoup jusqu'au jour où nous comprîmes que l'homme blanc ne prenait pas plus sa religion au sérieux que ses lois. Ils les gardait à portée de la main, comme des instruments, pour les employer à sa guise dans ses rapports avec les étrangers."

    Pachgantschilhilas, chef des Delawares

     
    "Chaque année notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant, oppressif et autoritaire... La misère et l'oppression, tel est le lot qui nous échoit... Ne sommes-nous pas dépouillés jour après jour du peu de liberté qui nous reste ?

    A moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les ambitions et l'avidité des Blancs, ils nous auront bientôt tous conquis et désunis, nous serons chassés de notre pays natal et éparpillés comme les feuilles d'automne par le vent."

    Tecumseh, chef Shawnee, en 1812

     
    "Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit (trains à vapeur) sur les terrains de chasse au bisons. Si les Visages Pâles s'avancent encore sur nos terres, les scalps de vos frères seront dans les wigwams des Cheyennes. J'ai dit !"

    Roman Nose, chef-guerrier des Cheyennes, s'adressant au général Palmer en 1866 dans le Kansas

     

     

    "Regardez mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et de même, tout animal est en vie. C'est à ce pouvoir mystérieux que nous devons nous aussi notre existence. C'est pourquoi nous concédons à nos voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu'à nous d'habiter cette terre.

    Cependant écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race, petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux une maladie.

    Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage."

    Tatanka Yotanka, ou Sitting Bull, grand chef Sioux

     
    "Frère, notre territoire était grand et le vôtre était petit. Vous êtes maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste à peine l'espace pour étendre nos couvertures. Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas. Vous voulez nous forcer à épouser votre religion.

    Frère, continue à écouter. Tu te dis envoyé ici pour nous apprendre à rendre le culte au Grand Esprit d'une manière qui lui soit agréable. Et tu prétends que si nous n'adoptons pas la religion que vous les Blancs vous prêchez, nous seront malheureux ici-bas. Tu dis être dans le vrai et que nous sommes perdus. Comment pourrions-nous vérifier la vérité de tes paroles? (...)

    Frère, tu dis qu'il n'y a qu'une seule façon d'adorer et de servir le Grand Esprit. Si il n'y a qu'une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagé à ce sujet? Nous savons que votre religion est écrite dans un livre. Pourquoi n'êtes-vous pas tous d'accord, si vous pouvez tous lire le livre?

    Frère, nous ne comprenons pas ces choses. On nous dit que ta religion a été donnée à tes ancêtres, et s'est transmise de père en fils. Nous aussi nous avons une religion que nos ancêtres ont reçue et nous ont transmise, à nous, leurs enfants. Nous rendons le culte de cette manière. Il nous apprend à être reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, à nous aimer les uns les autres et à être unis. Nous ne nous querellons jamais à propos de religion parce que c'est un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand Esprit."

    Sa-go-ye-wat-ha, ou Red Jacket, chef Seneca (Iroquois) et grand orateur des Six Nations

     

     

     
    "J'assiste avec tristesse au déclin de notre noble race. Nos pères étaient forts et leur pouvoir s'étendait sur tout le continent américain. Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à peau blanche. Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône, le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de boire nos propres sources.

    Il y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu'un grand monstre aux yeux blancs viendrait de l'Est, et qu'eu fur et à mesure qu'il avancerait il dévorerait la terre. Ce monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est proche de son accomplissement."

    O-no'-sa, chef indien

     
    "Le changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal. Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables. Notre premier grief fut d'avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours porté les cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous sommes sentis bizarres et mal à l'aise. Si l'argument avancé était vrai, à savoir l'élimination des poux, pourquoi les filles n'avaient-elles pas subi le même traitement que les garçons?

    La vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts étant la marque distinctive de l'homme blanc, on nous l'imposa, alors que lui-même conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage."

    Standing Bear, chef indien Lakota

     
    "Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrées (maisons), notre pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus en nous.

    Nous sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un autre monde."

    Hehaka, ou Black Elk (Wapiti Noir), indien Sioux

     
    "Enfant, je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé. Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque arbre était un objet de respect. Aujourd'hui, j'admire avec l'homme blanc un paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars !"

     

    Chiyesa, écrivain indien contemporain

     
    "Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs livres de classe, les journaux et la bible. Mais j'ai découvert à temps que cela n'était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la nature.

    Si vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur oeuvre, il n'en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la possibilité, à vous et à moi, d'étudier à l'université de la nature les forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons partie."

    Tatanga Mani (ou Walking Buffalo), indien Stoney (Canada)

     

    "L'homme blanc, dans son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour presque tous les hommes, et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de suivre la voie de l'homme blanc.

    Aujourd'hui, les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes qui cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol, afin de créer plus d'énergie pour les villes de l'homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue. Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé. Le Grand Esprit a dit qu'on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de ne pas détruire les choses vivantes.

    Aujourd'hui, presque toutes les prophéties se sont réalisées. Des routes grandes comme des rivières traversent le paysage; l'homme parle à travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions. Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le soleil levant.

    Le Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était renversée sur la terre, beaucoup d'hommes mourraient, et que la fin de cette manière de vivre était proche. Nous interprétons cela comme les bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun autre pays pour aucun autre peuple; cette énergie devrait servir à des fins pacifiques, non pour la guerre.

    Nous, les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des Hopis, avons été chargés par le Grand Esprit d'envoyer au président des Etats-Unis et à tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer pour discuter du salut de l'humanité, afin que la Paix, l'Unité et la Fraternité règnent partout où il y a des hommes."

    Lettre des Indiens Hopis au président Nixon en 1970

     
     

    Ces textes sont extraits du livre de T.C.Mac Luhan, "Pieds nus sur la terre sacrée", une anthologie de la philosophie, du mode de vie et de la destinée des Indiens d'Amérique du Nord.

     

     

    DVD


         

    La trilogie "Koyaanisqatsi" est un ensemble de 3 films réalisés par Geofrey Redgio
    et inspirés par les prophéties des Indiens Hopis.

    Tournés avec des images réelles (grandioses), sans acteurs, sans dialogues et sans commentaires, ces films nous montrent notre planète et notre civilisation comme nous ne l'avons jamais vue... Images des éléments naturels, images des mégapoles, des foules humaines, et du monde créé par la technologie, le tout sur une musique superbe et envoutante de Philip Glass.

    Le titre des films vient du langage Hopi. La racine "qatsi" veut dire "vie".

    film 1:
    "Koyaanisqatsi". Signification en langage hopi: "vie déséquilibrée, vie folle, vie tumultueuse, vie allant en se désagrégeant, un état d'existence appelant un autre mode de vie"
    .

    film 2:
    "Powaqatsi"
    "une entité, un mode de vie, qui consume l'énergie vitale d'autres êtres dans le but d'assurer sa propre existence".
    Ou comment la civilisation technologique s'est généralisée à l'ensemble du monde, bouleversant les modes de vie, les cultures, et les équilibres.

    film 3:
    "Naqoyqatsi"
    "vie guerrière, guerre totale, guerre en tant qu'agression contre l'énergie de la vie, la guerre comme mode de vie".

     
     

     

     

     

     

    THEMES ASSOCIES
     

     

    Alan Watts, "Amour et connaissance"

    Une approche taoïste et extatique de l'existence, et une analyse implacable du mode de pensée de l'homme occidental-cartésien, coupé de lui-même comme de la nature.

     

     

     

    Le Tao, philosophie de l'équilibre

    Un voyage visuel dans le Tao, une philosophie chinoise de l'équilibre inspirée par l'observation de la nature.

     

     

     

    Spiritualité, la voie orientale

    L'essence des spiritualités orientales, hindouisme, bouddhisme et taoïsme,
    par le physicien Fritjov Capra dans son livre "le tao de la physique"...

     

     

     

    Unité du monde

    L'unité fondamentale de l'univers et de la matière, avec la métaphore de l'océan, par Stanislas Grof.

     

     

     

    Dreamtime

    L'essence du Dreamtime, la philosophie mystique des aborigènes d'Australie, avec le livre-récit de Marlo Morgan: "Message des hommes vrais au monde mutant".

     

     

     

    Etat de la planète

    Le point sur l'état de la planète, avec l'inventaire des dégâts causés par l'homme à l'environnement, et les premiers signes des réactions de l'écosystème.

     

     

    Prophétie des temps présents

    Une prophétie visionnaire décrit les temps présents avec une fascinante acuité...
    Elle a été écrite en 1099 par Jean de Jerusalem, l'un des fondateurs des Templiers.

       

     

     

    Implants: vers un contrôle social bionique

    Trois expériences scientifiques majeures ouvrent la voie aux implants neuronaux et à un contrôle direct de l'homme par la machine.

     

     
     

     

     

     

     

     

     

     
    http://www.syti.net/MessageIndiens.html 

     

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    sitting bull1

     

    Sitting Bull (1831 – 1890)

    Chef Sioux, médecin, résistant, vainqueur de la bataille de Little Big Horn

     

    Chef des Lakotas Hunkpapas (Sioux) et médecin de la tribu, Sitting Bull est une figure importante voire la plus connue de la résistance amérindienne face à l’armée américaine au 19ème siècle. En 1868, les Américains propose aux Sioux de leur rendre les terres sacrées des Black Hills en échange d’une grande partie de leur territoire de chasse, un traité que Sitting Bull sera le seul à refuser.

     

    Et en effet, les Américains rompront le Traité de Fort Laramie suite à la découverte d’or dans les Black Hills.

     

    Sitting Bull mène le soulèvement des Sioux, bientôt rejoints par les Cheyennes, et défait le général Custer à la célèbre bataille de Little Big Horn.

    Obligé de fuir dans la région du Saskatchewan, il sera protégé par les Canadiens contre les représailles de l’armée américaine.

     

    En 1880, il retourne avec son peuple au Dakota pour y purger une peine de 2 ans de prison. Il sera ensuite emmené à la réserve de Great River. Il assiste alors à l’arrivée du mouvement religieux de la Danse des Esprits, une danse rituelle d’une journée qui devait faire venir un sauveur pour les amérindiens. Sitting Bull n’adhère pas à cette croyance mais laisse son peuple faire ses propres choix. Interdite par les Américains, ils enverront Buffalo Bill porter l’ordre d’arrestation du chef indien. La police indienne de la réserve essaiera alors d’exécuter l’ordre mais ses proches résisteront et une fusillade éclatera, coûtant la vie à Sitting Bull ainsi qu’à onze personnes.

    Véritable inspiration pour les minorités amérindiennes, le chef Raoni, par exemple, est parfois surnommé le « Sitting Bull de l’Amazonie ».

    « Quel traité le blanc a-t-il respecté que l’homme rouge ait rompu ? Aucun.
    Quel traité l’homme blanc a-t-il jamais passé avec nous et respecté ? Aucun.
    Quand j’étais enfant, les Sioux étaient maîtres du monde ; le soleil se levait et se couchait sur leur terre ; ils menaient dix mille hommes au combat.
    Où sont aujourd’hui les guerriers ?
    Qui les a massacrés ?
    Où sont nos terres ?
    Qui les possède ?
    Quel homme blanc peut dire que je lui ai jamais volé sa terre ou le moindre sou ?

    Pourtant ils disent que je suis un voleur.
    Quelle femme blanche, même isolée, ai-je jamais capturée ou insultée ? Pourtant ils disent que je suis un mauvais Indien.
    Quel homme blanc m’a jamais vu saoul ?
    Qui est jamais venu à moi affamé et reparti le ventre vide ?
    Qui m’a jamais vu battre mes femmes ou maltraiter mes enfants ?
    Quelle loi ai-je violée ?
    Ai-je tort d’aimer ma propre loi ?
    Est-ce mal pour moi parce que j’ai la peau rouge ?
    Parce que je suis un Sioux ?
    Parce que je suis né là où mon père a vécu ?

     

    parce que je suis prêt à mourir pour mon Peuple et mon pays ! 

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    TRAHISON des WHITE !!!  HOLOCAUSTE NATIVE AMERICA  -

     

    Lettre du chef indien Sitting Bull des Lakotas, écrite en 1886 au président Cleveland pour donner son avis sur le rachat des terres indiennes par les colons américains. 

     

    Cette lettre est un message de paix pour les générations présentes et futures. 

     

    - L'homme blanc ne comprend pas nos mœurs.

     

    Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin.

     

     

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    La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin.

    Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas.

     

    La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes.

     

     

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    Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

     

    Lettre de Sitting Bull au Président des États Unis d'Amérique (1886)

     

    Lettre de Sitting Bull au Président des États Unis d'Amérique 

     

    L'homme blanc ne comprend pas nos mœurs.

     

    Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin.

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    La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin.

     

     

     

    Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas.

     

    La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli.

     

     

     

    Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes.

     

    Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

     

     

     

    Nos mœurs sont différentes des vôtres.

     

    La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge.

     

    Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas.

     

    Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc.

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    Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps ou le froissement des ailes d'un insecte.

     

    Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles.

     

    Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit?

     

    L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon.  

     

     

    Lettre de Sitting Bull au Président des États Unis d'Amérique 

     

    L'homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c'est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu'il l'a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l'oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu'un désert.

    Nos mœurs sont différentes des vôtres. La vue de vos villes fait mal aux yeux de l'homme rouge. Mais peut-être est-ce parce que l'homme rouge est un sauvage et ne comprend pas. Il n'y a pas d'endroit paisible dans les villes de l'homme blanc. Pas d'endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps ou le froissement des ailes d'un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l'homme ne peut entendre le cri solitaire de l'engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d'un étang la nuit? L'Indien préfère le son doux du vent s'élançant au-dessus de la face d'un étang, et l'odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon.

    L'air est précieux à l'homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle; la bête, l'arbre, l'homme, ils partagent tous le même souffle. L'homme blanc ne semble pas remarquer l'air qu'il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est précieux, que l'air partage son esprit avec tout ce qu'il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit ou même l'homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.

    Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre? L'idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l'air et le miroitement de l'eau, comment est ce que vous pouvez les acheter?

    Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour notre peuple. Chaque aiguille de pin luisant, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d'insecte est sacré dans le souvenir et l'expérience de notre peuple. La sève qui coule dans les arbres transporte les souvenirs de l'homme rouge.

    Les morts des hommes blancs oublient le pays de leur naissance lorsqu'ils vont se promener parmi les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre magnifique, car elle est la mère de l'homme rouge. Nous sommes une partie de la terre, et elle fait partie de nous. Les fleurs parfumées sont nos sœurs; le cerf, le cheval, le grand aigle, ce sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs dans les prés, la chaleur du poney, et l'homme; tous appartiennent à la même famille. .

    Aussi lorsque le Grand Chef à Washington envoie dire qu'il veut acheter notre terre, demande-t-il beaucoup de nous. Le Grand Chef envoie dire qu'il nous réservera un endroit de façon que nous puissions vivre confortablement entre nous. il sera notre père et nous serons ses enfants. Nous considérerons donc, votre offre d'acheter notre terre. Mais ce ne sera pas facile. Car cette terre nous est sacrée.

    Cette eau scintillante qui coule dans les ruisseaux et les rivières n'est pas seulement de l'eau mais le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons de la terre, vous devez vous rappeler qu'elle est sacrée et que chaque reflet spectral dans l'eau claire des lacs parle d'événements et de souvenirs de la vie de mon peuple. Le murmure de l'eau est la voix du père de mon père.

    Les rivières sont nos frères, elles étanchent notre soif: Les rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez désormais vous rappeler, et l'enseigner à vos enfants, que les rivières sont nos frères et les vôtres, et vous devez désormais montrer pour les rivières la tendresse que vous montreriez pour un frère.

    Nous considérerons donc votre offre d'acheter notre terre. Mais si nous décidons de l'accepter, j'y mettrai une condition: l'homme blanc devra traiter les bêtes de cette terre comme ses frères.

    Nous sommes sauvages et nous ne connaissons pas d'autre façon de vivre. Nous avons vu un millier de bisons pourrissant sur la prairie, abandonnés par l'homme blanc qui les avait abattus d'un train qui passait. Nous sommes des sauvages mais nous ne comprenons pas comment le cheval de fer fumant peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour subsister.

    Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes? Si toutes les bêtes disparaissaient, l'homme mourrait d'une grande solitude de l'esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l'homme. Toutes choses se tiennent.

    Vous devez apprendre à vos enfants que le sol qu'ils foulent est fait des cendres de nos aïeux.

    Pour qu'ils respectent la terre, dites à vos enfants qu'elle est enrichie par les vies de notre peuple. Enseignez à vos enfants ce que nous avons enseigné aux nôtres, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Si les hommes crachent sur le sol, ils crachent sur eux-mêmes. S'ils salissent la terre ils se salissent eux-mêmes.

    Nous savons au moins ceci: la terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

    Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille.

    Toutes choses se tiennent.

    Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre. Ce n'est pas l'homme qui a tissé la trame de la vie: il en est seulement un fil. Tout ce qu'il fait à la trame, il le fait à lui-même.

    Même l'homme blanc, dont le Dieu se promène et parle avec lui comme deux amis ensemble, ne peut être dispensé de la destinée commune. Après tout, nous sommes peut-être frères. Nous verrons bien. II y a une chose que nous savons, et que l'homme blanc découvrira peut-être un jour, c'est que notre Dieu est le même Dieu. Il se peut que vous pensiez maintenant le posséder comme vous voulez posséder notre terre, mais vous ne pouvez pas.

     

     

    Il est le Dieu de l'homme, et sa pitié est égale pour l'homme rouge et le blanc. Cette terre lui est précieuse, et nuire à la terre, c'est accabler de mépris son créateur. Les blancs aussi disparaîtront; peut-être plus tôt que toutes les autres tribus. Contaminez votre lit, et vous suffoquerez une nuit dans vos propres détritus.

    Mais en mourant vous brillerez avec éclat, ardents de la force du Dieu qui vous a amenés jusqu'à cette terre et qui pour quelque dessein particulier vous a fait dominer cette terre et l'homme rouge. Cette destinée est un mystère pour nous, car nous ne comprenons pas lorsque les bisons sont tous massacrés, les chevaux sauvages domptés, les coins secrets de la forêt chargés du fumet de beaucoup d'hommes et la vue des collines en pleines fleurs ternies par des fils qui parlent.

    Où est le bison? Disparu. Où est l'aigle? Disparu. Ou sont les animaux ?Disparus. Ou est la beauté de la terre ?Disparue.

    Votre esprit de rapacité vous fera disparaître. Notre esprit nous rendra faible en apparence. Mais un jour l'idée du respect de la terre renaîtra car la fin de la vie est le début de la survivance. 

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