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    Pontiac ou Pondiag - Obwandiyag

    1720 - 1769

    Chef du peuple Ottawa

     

    Personnage historique important dans l'histoire de l'Amérique du Nord à l'époque où la Nouvelle-France, conquise, déchue et abandonnée, semblait perdue à jamais, un seul homme semblait être encore prêt à se battre pour elle.

      

    Cet homme, c'est le célèbre chef Pontiac.

    Pontiac serait né entre 1712 et 1725 probablement dans un village de la tribu des Outaouais.

    En 1736, 200 guerriers Outaouais et Ojibwas demandèrent aux autorités françaises d'être amenés "à Montréal pour y combattre les Anglais".

      

    Pontiac était peut-être l'un de ceux-là.

    En 1752, un contingent de 240 Canadiens et Outaouais attaqua le village de Pickawillany (aujourd'hui Piqua, Ohio). Ce village, en dépit des alliances et des traités, permettait aux Anglais de commercer sur leur territoire. Pontiac fit peut-être partie du groupe qui mit fin à ces activités séditieuses.

    En 1755, les Anglais attaquèrent le Fort Duquesne (aujourd'hui Pittsburgh). À la garnison française qui défendait le fort s'ajoutèrent 1000 alliés amérindiens, 300 Outaouais de Détroit (dont faisait très probablement partie Pontiac) et 700 de Michilimackinac.

      

      

    Ls alliés victorieux infligèrent une terrible défaite à leurs agresseurs britanniques.

    En 1757, Pontiac informa Pécaudy de Contrecoeur au Fort Duquesne que les Anglais avaient tenté de le tromper en lui disant que Québec avait été capturée. Par ce mensonge, ils espéraient acquérir son amitié.

      

    Pontiac déclara avoir résisté à ces avances et ne manqua pas de rappeller à Contrecoeur les avantageuses promesses qui avaient été faites aux amis de la cause française.

     

    En 1758, plusieurs Outaouais de Détroit se battaient toujours contre les Anglais à proximité du Fort Duquesne que les Français avaient été obligés d'abandonner le 24 novembre. Les victoires anglaises commencèrent alors à se multiplier.

      

    Après la prise de Louisbourg, de l'Île Royale (l'île du Cap Breton), des forts Carillon (Ticonderogua, N.Y.) et Niagara (Youngstown, N.Y.), la victoire britannique sembla de plus en plus inévitable.

     

    Les Britanniques organisèrent une rencontre avec les Outaouais en août 1759 et deux des chefs de la tribu étaient présents pour affirmer leur bonne volonté à l'égard des Anglais.

     

    Pontiac n'était pas présent à cette rencontre. Le village de Pontiac était si divisé sur la question que plusieurs Outaouais qui désiraient s'allier à l'Angleterre avaient dû quitter le village pour aller s'établir plus au sud.

      

      

    La révolte de Pontiac

     

     

    "Nous ne sommes pas vos esclaves.

    Ces lacs, ces forêts et ces montagnes sont notre héritage et nous n'y renoncerons pas au profit de qui que ce soit."

    Pontiac

     

    Seule maintenant, l'armée britannique pouvait maintenir l'ordre dans la région. PontiacUne mission pour occuper les forts français envoyée par le Général Amherst rencontra l'opposition des Indiens.

    Soutenu par d'autres chefs de tribus (les Outaouais, les Ojibwas, les Hurons, les Potawatomis et d'autres chefs de la région du lac Supérieur), Pontiac le chef de guerre des Ottawa se rebelle.

      

    Très intelligent, il comprit que les Anglais seraient plus dangereux pour les Indiens que ne l'avaient été les Français qui, du fait de leur implantation peu nombreuse, ne convoitaient que peu de terres.

      


    • le 05 mai 1763, Pontiac appelle les nations amérindiennes Ouataouais, Hurons et Potéouatamis à la guerre contre les anglais, en assiégeant les forts de l'intérieur désormais occupés par les anglais.

     

    Pontiac et deux des chefs potawatomis forçèrent les fermiers à fournir leurs hommes en nourriture, ce qui ne fit rien pour augmenter leur popularité auprès des Canadiens. Malgré tout, la révolte fit rage pendant plus d'un mois dans les pays d'en haut.

      

    En mai, dix navires anglais furent capturés par les Outaouais avec leurs équipages et leurs provisions. Les forts Miami et Saint-Joseph tombèrent aux mains des Illinois et des Miamis.

     

    Le fort Ouiatanon (près de Lafayette dans l'Indiana) fut capturé par les Weas, des Mascoutens et les Kickapoos alors que les Ojibwas s'emparaient du fort Michilimackinac.

      

    Les Sénécas, les Delawares, les Shawnees et les Hurons se joignirent à l'insurrection et capturèrent plusieurs autres postes militaires dont le fort Venango (aujourd'hui Franklin en Pennsylvanie), le fort de la Rivière au Boeuf (Waterford, Pennsylvanie) et le fort de la Presqu'île (Erie, Pennsylvanie).

     

     

    Amherst qui avait d'abord sous-estimé les Amérindiens ordonna que des troupes se mettent en marche vers le fort Détroit pour écraser les rebelles. Pontiac, lui, fit une ultime tentative pour gagner les Canadiens à sa cause. Zacharie Chiquot et environ 300 jeunes hommes acceptèrent de se joindre à lui.

     

     

    Mais plusieurs autres francophones décidèrent de s'allier aux Anglais. Les guerriers autochtones vont semer la terreur pendant cinq semaines avant de s'attaquer à "Fort Détroit" où ils échoueront.

     

    Les Français, à la demande d'Amherst, informèrent les Indiens qu'une paix était signée entre eux et les Anglais, et qu'ils ne pouvaient donc plus les soutenir. Pontiac fit la paix, mais elle ne fut acceptée par les tribus qu'après de longues luttes. La pacification de l'Ouest n'était pas encore faite.

     

    Du début de la colonisation à la fin de la guerre de Sept Ans (1763), les Anglais ont réussi à éliminer peu à peu des territoires américains les Suédois, les Hollandais et finalement les Français.

     

    Pendant ce temps à New York, le général Amherst était complètement dépassé par les événements. Enragé contre Pontiac et ses alliés, il autorisa ses hommes à échanger des couvertures infestées de petite vérole aux Amérindiens dans le but qu'ils soient exterminés par la maladie, une première dans les annales de la guerre biologique. Plusieurs documents indiquent que la manoeuvre eut bien lieu et qu'elle fut un succès.

     

     

    La maladie fit bientôt des ravages horribles parmi les Amérindiens de la région. Amherst écrit également à ses hommes: "Vous ferez bien, ainsi que d'user de tous autres procédés capables d'exterminer cette race abominable. Je serais très heureux si votre plan de les chasser avec des chiens était mis en oeuvre!"

     

    Pontiac demeura chez les Arkansas et continua à prêcher la rébellion avec un chef shawnee du nom de Charlot Kaské. Il caressait maintenant le projet d'une grande confédération des tribus amérindiennes du nord et du sud qui pourrait tenir tête à l'envahisseur anglais. Mais après un dernier refus de la Nouvelle-Orléans d'envoyer des renforts, Pontiac accepta finalement de signer la paix avec l'Angleterre.

     

    La première conférence eut lieu à Ouiatanon en juillet 1765. Pontiac déclara qu'il signerait l'accord seulement à la condition que les Britanniques n'envahissent pas le territoire. Il expliqua que la conquête des forts français ne donnait pas à l'Angleterre le droit de posséder le territoire et de le coloniser à leur guise.

     

    Les Français étaient venus vivre parmi les Amérindiens en frères et non pas en seigneurs. Il ajouta que la France ne les avait jamais conquis et n'avait jamais acheté leurs terres, celles-ci leur revenaient donc de plein droit. La paix fut signée en présence des Outaouais, des Ojibwas, des Hurons et des Potawatomis.

     

     

    Le 20 avril 1769, Pontiac se rend à Cahokia pour faire du troc. Un jeune guerrier Peoria appelé Pihi ou Chien Noir l'accompagne. Lorsqu'ils quittent le poste de traite, Pihi assomme Pontiac. Le grand chef tombe et Pihi le poignarde.

      

      

    L'assassinat de Pontiac met un terme à la vie d'un farouche guerrier et marque le début d'une légende. Bien que sa rébellion se soit avérée un échec, l'exemple de Pontiac inspirera bon nombre de ses successeurs dans leur résistance à la domination des Européens.

     

     http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_03_Biog_Natives/nm_10_03_pontiac.htm

     

     

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  • Benjamin Banneker

    1731-1806

    Mathématicien, astronome

    Benjamin Banneker est né libre le 9 novembre 1731 dans le Maryland, d'un père esclave et d'une mère libre. Son statut d'homme libre l' autorise à suivre une école privée et interraciale à côté de Baltimore, où son génie est devenu rapidement manifeste.

    D'abord fermier aux moyens modestes, Banneker vécu une vie inhabituellement accomplie. En 1753, le jeune homme emprunte une montre gousset à un voisin; il la démonte et dessine un croquis des pièces la composant, puis il la remonte et la rend en parfaitb état à son proprétaire.

    A partir de ces schémas Banneker découpe dans du bois des reproductions agrandies de chaque pièce dessinée. Il calcule le nombre de dents nécessaires pour chaque roue et les rapports nécessaires entre les roues, il parvient ainsi à construireune montre en bois en état de marche qui est restée précise et sonnait les heures pendant plus de 50 ans.

    A l'âge de 58 ans il commence des études d'astronomie et devint capable de calculer les éclipses solaires et lunaires du futur. Parmi ses nombreuses inventions, il y a le calcul du cycle des 17 années locustes autorisant un almanach qui calcule les positions célestes à des intervalles réguliers, et prédisant une éclipse en 1789.

    Il dressa l'éphéméride, ou la table d'information, pour les almanachs annuels qui ont été édités pendant les années 1792 à 1797. L'"almanach de Benjamin Banneker" était une vente assurée en Pennsylvanie, en Virginie et même au Kentucky.Banneker Almanac

    En 1790, il fut nommé par Thomas Jefferson membre de l'équipe d'inspection conduite par Pierre Charles L'Enfant pour concevoir le Capitol de la Nation. Étonnamment, il put refaire les plans de mémoire après la fuite de L'Enfant avec tous les dossiers suite à son licenciement pour insubordination. Banneker est aussi connu à ce moment là, en 1791, pour une lettre célèbre adressée à Thomas Jefferson attaquant les idées dominantes sur l'infériorité des Africains Américains.

    Banneker est mort le 9 octobre 1806 à l'âge de 74 ans.

    En 1980, le service postal des Etats-Unis a émis un timbre-poste en son honneur.

     

     

     

    SOURCES

    http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_06_Biog_Blacks/nm_10_06_banneker_benj.htm

     

     

     

     

     

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    James Armistead Lafayette

    1760 - 1832

    Premier espion noir américain pendant la Révolution Américaine

    James Armistead était un espion afro-américains durant la Révolution américaine. Né en Virginie comme esclave de William Armistead en 1760, il s'est porté volontaire pour rejoindre l'armée en 1781. Après avoir obtenu le consentement de son propriétaire, Armistead a été affecté pour servir sous le commandement du marquis de Lafayette, le commandant des forces françaises alliées à l'Armée américaine Continentale. Lafayette employa Armistead comme espion. Tout en travaillant pour Lafayette, il a réussi à infiltrer le quartier général du Général britannique Charles Cornwallis se présentant comme un esclave fugitif embauché par les Britanniques pour espionner les Américains.

     

     

    James Armistead Lafayette, par Curtis d'après l'original de John B. Martin
    James Armistead

    Tout en feignant d'être un espion britannique, Armistead gagna la confiance du général Benedict Arnold et du général Cornwallis. Arnold était tellement convaincu que Armistead était un esclave en fuite qui il l'a utilisé pour guider les troupes britanniques à travers les routes locales. Armistead voyageait souvent entre les camps et les lignes, espionnant les officiers britanniques, qui parlaient ouvertement de leurs stratégies en face de lui. Armistead rapporta cette information dans des rapports écrits, les livra à d'autres espions américains, puis retournait au camp du général Cornwallis.

    À l'été 1781, le général George Washington envoya un message au général Lafayette, lui demandant de garder ses forces vives et de l'informer de l'équipement de Cornwallis, le personnel militaire, et les stratégies futures. Lafayette envoya plusieurs espions pour infiltrer le camp de Cornwallis, mais aucun ne s'est avéré capable de produire des informations utiles pour lui jusqu'à ce qu'il reçut les rapports d'Armistead datée du 31 Juillet, 1781. Les informations contenues dans ces rapports permirent à Lafayette de piéger les Britanniques à Hampton. Plus tard les rapports d'Armistead aidèrent les Américains à gagner la bataille de Yorktown, ce qui incita les Britanniques à se rendre.

     

    John-Baptiste Paon's portrait of General Lafayette accompanied by his orderly James Armistead. Courtesy of the Lafayette College Museum, Easton, Pa.

    Lafayette et Armistead

    Après la Révolution, le marquis de Lafayette salua Armistead pour son dévouement et son rôle déterminant dans la reddition britannique à

     

     

    Yorktown. Armistead retourna chez William Armistead après la guerre afin de continuer sa vie d'esclave, comme il n'était pas admissible pour l'émancipation en vertu de la Loi de 1783 pour les esclaves soldats (il était considéré comme un esclave-espion). En 1784, Lafayette retrouva Armistead en Virginie et a été déçu de constater qu'il était toujours esclave. Lafayette écrivit un témoignage en faveur d'Armistead et deux ans plus tard l'Assemblée générale de Virginie l' émancipa. C'est à cette époque qu'Armistead ajouta le nom de "Lafayette" à son nom de famille, en l'honneur du général.

    Après avoir reçu sa liberté, il déménagea neuf miles plus au sud de New Kent County en Virginie, acheta quarante acres de terre et a commenca un travail de cultivateur. Armistead se maria, éleva une famille nombreuse et reçu 40 $ par année par la législature de Virginie à titre de pension pour ses services durant la Révolution américaine.

    James Armistead Lafayette est mort en 1832 à l'âge de 72 ans en Virginie.

     

     

    Sources

    - Kareem Abdul-Jabbar et Alan Steinberg, profils Black in Courage: Un héritage de réalisations afro-américaine (New York: William Morrow and Company, Inc, 1996); Logan Rayford et Michael R. Winston, eds., Dictionnaire biographique du Noir américain New York: WW Norton, 1982).

     

     

     

    sources

    http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_06_Biog_Blacks/nm_10_06_james_armistead.html

     

     

     

     

     

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  • OK : l'origine du mot OK (Okay) remonte à la Guerre de Sécession, chaque soir le rapport mentionnait le nombre de tués de la journée ; s'il n'y en avait pas, on écrivait O K. (soit 0 Killed : zéro tués).

     


     Expansion territoriale
    1787-1865

    5. Guerre de Sécession - "Civil War" - 1861-1865

     

     

    "Gone With the Wind"

    Civil war

    Les États-Unis sont nés deux fois.
    - La première fois par décision libre des treize colonies unies contre l'Angleterre.
    - La seconde fois au prix d'une terrible guerre civile qui faillit bien anéantir l'idée même de l'Union. Ce furent quatre années de batailles sauvages, avec 2.800.000 combattants, qui firent quelque 628.000 morts et des centaines de milliers de blessés, sur une population de 35 millions d'habitants. La question de l'esclavage mine le pays depuis sa fondation. Les Pères fondateurs n'ont pas voulu trancher. Trop d'intérêts sont en jeu.

    On a dit de la Guerre de Sécession qu'elle fut la seconde révolution américaine tant cette guerre civile eu un effet profond et prolongé sur l'Histoire des États-Unis. Au départ, s'opposent:
    • les États-Unis d'Amérique - l'Union - au Nord,
    • et onze États sécessionnistes organisés en États Confédérés d'Amérique - la Confédération - au Sud.

    Tous les combats eurent lieu sur les États du sud, marqués par de grandes charges héroïques de cavalerie ou d'infanterie, laissant ensuite ces terres détruites, dévastées, dans un état de misère indescriptible et cela pour des années.

    De nouveaux moyens de combat (cuirassé, sous-marin, fusil à répétition, télégraphe, voies ferrées) furent utilisés.

    La sécession, ainsi que la création de la Confédération par les États du Sud, ne fut jamais reconnue par les États de l'Union, d'où l'expression de Civil War («Guerre Civile») employée par les Américains et non guerre de Sécession utilisée dans les ouvrages d'histoire francophones.

    1 - les origines du conflit

    Il y a d'inombrables disparités, en terme de développement économique, de population, d'infrastructures, entre les deux immenses blocs régionaux du Nord et du Sud. Les divergences d'intérêts entre le Nord, industriel, protectionniste et abolitionniste, et le Sud, agricole, esclavagiste et libre-échangiste, s'aggravent, notamment sur la question de l'esclavage, jusqu'à opérer un véritable clivage Nord-Sud.

    • La région des États du Nord comporte 23 États fidèles à l'Union, elle domine, elle est peuplée de 22 millions d'habitants. Stimulée par les inventions de la révolution industrielle, elle est aussi plus industrialisée, peu agricole et connaît un extraordinaire essor économique. Les canaux et les voies ferrées ont un rôle décisif sur l'évolution de villes comme Boston, NewYork, Philadelphie et Baltimore, qui peuvent accéder facilement aux produits et aux marchés de l'Ouest. Le Nord s'unifie progressivement dans la dénonciation de l'esclavage, toujours toléré par la Constitution.

    • La région des États du Sud comporte environ 5 millions et demi de blancs et 3 millions et demi de noirs, elle a un peuplement moins dense (23%) et une économie uniquement dominée par l'agriculture du coton, du tabac et de la canne à sucre, mais dépendante du Nord pour tout ce qui est produits manufacturés ainsi que services financiers et commerciaux.

    Les historiens estiment que 523 000 Noirs sont arrivés dans les colonies nord-américaines, puis aux États-Unis, ce qui correspondrait à 4,6 % du total. Autrement dit, comparativement aux autres colonies européennes, le territoire de ce qui deviendra les États-Unis reçut relativement peu d'esclaves.La première cargaison de 20 esclaves fut débarquée à Jamestown en 1619 d'un navire hollandais. Dans les trois premières décennies du XVIIIe siècle, l'importation annuelle s'élevait à environ un millier de Noirs. Par la suite, un certaine accélération se produisit: 40 400 de 1731 à 1740, 58 500 de 1741 à 1750, 41 900 de 1751 à 1760, 85 800 de 1761 à 1780, 91 600 de 1781 à 1810. En 1780, les États-UNis compteront 575 420 Noirs, soit un cinquième de leur population totale. De ce nombre, 90 % vivront au sud de la Pennsylvanie.
    • Vers 1830, un groupe d'antiesclavagistes organisa un "chemin de fer clandestin" (Underground railroad) pour faciliter l'évasion d'esclaves du Sud vers les Etats libres du Nord. L'une des héroÏnes de l'époque, Harriet Tubman, était elle-même une esclave évadée. quelques 300 noirs lui doivent la liberté. Par la suite Harriet Tubman servit dans l'armée de l'Union et consacra sa vie après guerre à une institution d'aide aux Noirs indigents.

    Ces États développent de vastes plantations en exploitant la main-d'œuvre servile noire, renforçant du même coup l'économie esclavagiste dont le Nord réclame la suppression.

    A2insi donc les principales causes de laguerre de Sécession paraissent avoir été les suivantes:

    1°- "Fugitive Slave Act" et Case de l'Oncle Tom

    L'adoption d'une loi fédérale obligeant à poursuivre les esclaves fugitifs (le "Fugitive Slave Act" de 1850) avait amené Harriet Beecher-Stowe, une jeune femme indignée, à publier en feuilleton un roman à thèse au succès prodigieux: "Uncle Tom's Cabin" (La Case de l'Oncle Tom).

    • La région de l'Ouest progresse, elle représente 37% de la population, produit des céréales et du bétail. Le Grand Ouest ("Far West"), reste cependant à l'écart, malgrè la ruée vers l'or.

    2°- Compromis de 1850

    La conquête de l'Ouest est un autre enjeu de leur rivalité. Chaque groupe d'États souhaitant que les nouveaux États adoptent sur le problème de l'esclavage une position conforme à la sienne, le gouvernement fédéral, soucieux de préserver l'Union devant l'opposition de plus en plus forte des "abolitionnistes", proposa le Compromis du Missouri de 1820, à l'initiative du sénateur du Kentucky Henry Clay, qui permet de surseoir à un choix de société inéluctable sur l'esclavage. Dans le territoire de la Louisiane, nouvellement acquis, l'esclavage était autorisé au sud d'une ligne correspondant au 36°30' de latitude nord et interdit au nord de cette ligne.

    Le nouveau Compromis de 1850 prévoyait l'admission de la Californie au titre d'État libre, c'est-à-dire sans esclaves. Cette admission était compensée par l'organisation de deux nouveaux territoires, l'Utah et le Nouveau-Mexique, sur les terres acquises pendant la guerre contre le Mexique où le principe de souveraineté populaire prévalait. Ses territoires pouvaient ainsi décider de l'adoption de l'esclavage.

    3°- Le "Kansas-Nebraska Act".

    Commerce d'esclaves1831 voit la publication par William Lloyd Garrison du premier numéro de "Liberator", ayant pour but de plaider pour l'abolitionnisme. La lutte entre le Nord et le Sud pour tolérer ou interdire l'esclavage dans les États nouvellement acquis s'amplifia sous les présidences de Zachary Taylor et de Millard Fillmore. Elle aboutit, sous la présidence de Franklin Pierce, au "compromis du Kansas-Nebraska" (30 mai 1854) du sénateur Stephen A. Douglas de l'Illinois qui établissait deux nouveaux territoires, le Kansas et le Nebraska, dans lesquels le principe de souveraineté populaire serait appliqué (les nouveaux États se prononcent eux-mêmes pour ou contre l'esclavage).

    Cette loi oppose violemment les colons esclavagistes et abolitionnistes : en mai 1856, on assiste à des pillages et des incendies de la ville de Lawrence, au Kansas, par des esclavagistes venus de l'Etat du Missouri ainsi qu'à l'agression du sénateur abolitionniste, Charles Summer.

    La naissance du féminisme:
    En plein débat sur l'esclavage, des femmes américaines, abolitionistes, se révoltent contre leur statut "d'esclaves blanches". En 1848, à l'initiative d'Elizabeth Cady Stanton et de Lucretia Mott, elles réunissent une convention à Seneca Falls où elles réclament le droit de vote et "tous les droits qui leur appartiennent en tant que citoyennes des États-Unis".

    4°- Division du parti Whig

    Le parti Whig était un parti politique américain de la droite libérale, créé durant l'hiver 1833-1834 pour s'opposer à la politique du président Andrew Jackson. Il comprend des membres du parti national-républicain comme Henry Clay et John Quincy Adams et des partisans du droit des États face au pouvoir fédéral. Le parti a été dissous dans les années 1850, tiraillé entre les pro et anti-esclavagistes ( le parti Whig n'avait jamais pris clairement position contre l'esclavage). Le parti "Free Soil", créé en 1848 et adversaire de l'esclavage a une influence sur l'extension du mouvement abolitionniste au Nord.

    Le parti Whig a été remplacé sur l'échiquier politique par le parti républicain pour contrer le Parti démocrate, soutien traditionnel des esclavagistes du sud. Le Parti républicain fait référence au parti démocrate-républicain de Jefferson ainsi qu'aux anti-esclavagistes du parti Whig et du parti "Free Soil" .

    5°- Élection de Buchanan

    En 1856, le candidat républicain à la présidence, John C. Frémont, recueille assez de voix pour assurer sa position dans le système électoral des États-Unis, mais il n'eut pas les voix des grands électeurs pour être élever à la présidence. James Buchanan un homme du Nord aux principes du Sud est élu. Il demanda au Congrès d'admettre dans l'Union le Kansas comme État esclavagiste, proposition qui offensa les Nordistes.

    6°- Affaire Dred Scott

    Le mécontentement gronda encore davantage lorsque la Cour suprême des États-Unis déclara le 7 mars 1857 au sujet de l'affaire Dred Scott, esclave plaignant pour sa liberté, que la Constitution des États-Unis ne donnait au Congrès aucun pouvoir d'interdire l'esclavage dans les territoires. Deux ans plus tard, d'autres incidents ne firent qu'exacerber les passions au sein de l'Union.

    7°- Affaire John Brown

    Les 16 et 18 octobre 1859 : l'anti-esclavagiste John Brown (1800-1859) et sa petite armée composée de treize hommes blancs dont trois de ses fils, et de cinq hommes noirs attaquèrent l'arsenal fédéral de Harper's Ferry en Virginie se trouvant sur Potomac Street. Une compagnie de fusillers marins arriva sur place et mit fin à l'assaut. Le 2 novembre 1859, le jury condamna John Brown à la pendaison, après cinquante cinq minutes de délibération. Le 2 décembre 1859 John Brown fut pendu. Victor Hugo écrivit une lettre au gouvernement des Etats-Unis en soutien au condamné.

    8°- Election du républicain Abraham Lincoln.

    Lincol_miniLa division des démocrates assura l'élection du républicain Abraham Lincoln, anti-esclavagiste notoire, le 6 novembre 1860, 16eme président des États-Unis et favorable à une centralisation du pouvoir. Pas un seul État du Sud n'a donné ses voix à cet homme du Nord. Et ces États là ne se reconnaissent absolument pas dans le pouvoir de Washington.

    2- la Sécession

    1860

    Rupture de l'Union

    La seule solution qui s'offre au Sud est alors la sécession. Le 20 décembre 1860, la Caroline du Sud proclame que l'Union entre elle et les autres États est rompue. C'est le début de la Sécession.

    1861

    Rupture de l'Union- Le 4 février 1861, peu avant l'investiture de Lincoln, sept États se retirent de l'Union : l'Alabama, la Caroline-du-Sud, la Floride, la Georgie, la Louisiane, le Mississippi et le Texas et fondent les États Confédérés d'Amérique, avec pour capitale Richmond, dotés d'une constitution. Jefferson Davis est sélectionné comme président et Alexander Stephens comme vice-président.

    Lincol_mini- 4 mars 1861 le Président Lincoln entre en fonction à Washington, il réaffirme dans son discours inaugural, que la sécession est illégale et déclare avoir l'intention de ne pas renoncer aux possessions fédérales situées dans le Sud.

    Les ressources en présence du Nord et du Sud :

    En 1861, ni le Nord ni le Sud n'étaient prêts à s'engager dans une guerre et ne s'attendaient à un conflit d'une telle ampleur et d'une telle durée.
    - le Nord disposait d'un plus grand potentiel militaire avec une population de 22 millions d'habitants Il possédait de très nets avantages matériels - en argent et en crédit, en usines, en production alimentaire, en ressources minérales et en transport - qui s'avérèrent décisifs.
    - le Sud ne comptait que 9 millions d'habitants, dont presque 4 millions étaient des esclaves noirs. La loyauté de ceux-ci envers la Confédération n'était pas assurée. La capacité du Sud à combattre fut handicapée par un manque chronique de nourriture, de vêtements, de médicaments et d'artillerie lourde, ainsi que par une lassitude de la guerre et une inconnue : la réaction des Noirs.

    A l'origine, les deux camps s'appuyèrent sur le volontariat, la nécessité finit par les forcer à faire appel à la conscription. C'est ainsi qu'avant la fin de la guerre, le Sud avait enrôlé environ 900.000 hommes blancs et l'Union 2 millions (y compris 186.000 Noirs), dont près de la moitié n'avait été recrutée que vers la fin du conflit. Cependant, malgré sa supériorité en hommes et en ressources, le Nord ne parvint pas à la rapide victoire qu'il avait escomptée. Le Sud, doté d'une tradition militaire plus forte, disposait de davantage d'hommes expérimentés dans le maniement des armes et produisit un corps performant d'officiers, notamment Robert E. Lee et Joseph E. Johnston. Ce n'est qu'à l'épreuve des événements que Lincoln arriva à trouver des chefs militaires comparables, à savoir Ulysses S. Grant et William T. Sherman.

    En Europe on regardait avec sympathie ces citoyens courageux qui combattaient pour avoir leur patrie comme à l'époque les Polonais, les Italiens; d'ailleurs les sudistes ont cru, un moment que l'Angleterre ou la France viendraient leur prêter main forte. Le sort des esclaves on en parlait pas en Europe. Et on en parlait d'autant moins que les esclaves n'ont pas du tout bougé pendant ces quatre années de guerre: pas de rebellion, pas de soulèvement. Ils sont toujours restés fidèles à leurs maîtres.

    Le déroulement des hostilités

    Les sudistes eux-mêmes ont allumé le conflit en avril 1861, pour récupérer un vague ilot rocheux en face de Baltimoore où était installée une forteresse, le Fort Sumter qui refusait de faire allégence à leur dissidence.

    Eclatement de la Guerre Civile - Attaque de Fort Sumter

    deco• Le 12 avril 1861 résonnent les premiers coups de canon de Fort Sumter, à Charleston Harbor. Lorsque des troupes nordistes essayèrent de ravitailler le Fort Sumter, installation fédérale située dans la baie de Charleston (Caroline du Sud), les confédérés, sous le commandement du General Pierre Beauregard, ouvrirent le feu avec 50 canons. Trois jours plus tard, Lincoln demanda aux troupes d'étouffer la rébellion.

    Ces premiers combats paraissaient symboliques mais ensuite ce fut l'engrenage. Le 14 avril, le Major Anderson capitule et livre le Fort aux troupes confédérées.

    Lincoln_mini• Le 15avril, Lincoln fait appel aux États loyalistes afin d'obtenir 75000volontaires pour défendre le maintien de l'Union.

    Entre le 17 avril et le 21 mai 1861 quatre nouveaux États rejoignent la Confédération, ce sont l'Arkansas, la Caroline du Nord, le Tennessee et la Virginie.

     

    Lincoln_mini• Le 19 avril Lincoln ordonne le blocus des ports des États confédérés et interdit le commerce avec eux.

    Le 6 mai 1861 à Alabama, le Congrès confédéré, réuni depuis le 29 avril, déclare la guerre aux Etats-Unis. C'est le début des affrontements de la Guerre de Sécession.

    Au début du conflit, les deux parties étaient persuadées d'aboutir à une victoire rapide.

    deco • En mai 1861, les troupes de l'Union traversèrent le Potomac, prirent Alexandria (Virginie) et se déplacèrent vers le nord-ouest de la Virginie.

    - Juin 1861 : Au même moment quatre États esclavagisyes restent dans l'Union : Delaware, Kentucky, Maryland et Missouri. L'importance du Maryland tenait à la proximité de Washington et à la position de Baltimore, nœud ferroviaire vital vers le Midwest. Le Kentucky et le Missouri jouaient aussi un rôle important dans la stratégie militaire du Nord car ils contrôlaient l'accès aux vallées du Mississippi, du Tennessee et du Cumberland, par lesquelles les forces de l'Union pouvaient passer pour se rendre au cœur de la Confédération.
    Pour s'assurer la loyauté du Maryland, les troupes de l'Union occupèrent Baltimore et imposèrent la loi martiale. Le Kentucky cherchait à garder sa neutralité, mais, en septembre 1861, lorsque les troupes confédérées traversèrent l'État, les habitants soutinrent massivement la cause de l'Union.
    Au Missouri, les troupes de l'Union aidèrent à protéger l'État en poussant vers l'exil le gouverneur qui défendait les confédérés. Enfin, en Virginie, les comtés occidentaux renièrent l'ordonnance de sécession, formèrent un gouvernement provisoire et, en 1863, furent admis dans l'Union comme le nouvel État de Virginie-Occidentale.

    Première bataille de "Bull Run"

    deco • Le 21 juillet 1861 première bataille de "Bull Run" ou "Manassas Junction" : les troupes confédérées, sous le commandement du général Beauregard dont les renforts étaient arrivés à temps, resistent aux assauts des fédérés commandés par le General en chef Winfield Scott, et remportèrent une victoire retentissante Cette défaite des fédérés obligea le Nord à lever une armée plus importante. Le Sud confiant ne se prépara pas pour le conflit à venir.

    "In God We Trust"
    Cette phrase apparut pour la première fois au Département du Trésor pendant la Guerre de Sécession.
    La première proposition vint d'un pasteur de Pennsylvanie dans une lettre qu'il adressa au Secrétaire du Trésor, Salmon P. Chase, en novembre 1861. Celui-ci en fit part au Directeur du Mint, qui lui suggéra plusieurs possibilités : “Our Country, our God”, “God our Trust”. Salmon Chase arrêta finalement sa décision sur “In God We Trust” en décembre 1863. En 1864, la devise apparaissait sur la pièce de 2 cents et en 1873 le “Coinage Act” prévoyait d'utiliser cette devise sur certaines pièces.
    Finalement, sur une proposition d'un député de Floride, Charles E. Bennett, la devise fut étendue à toute la monnaie (pièces et billets) le 11 juillet 1955 (69 Stat. 29. U.S. Code 324a) et devint devise nationale officielle le 30 juillet 1956 sur l'initiative du même député. (70 Stat. 732 U.S. Code 186)

    1862

    Batailles à l'Est

    deco• 19 janvier 1862 : défaite de Mill Springs (Kentuchy), la ligne de défense sur laquelle veillait le très compétent général sudiste Albert Sydney Johnston, semblait sur le point de s'effondrer.

     

    Lincoln_mini• 27 janvier 1862 : Lincoln signe l'ordre de début des opération militaires contre les États confédérés.

     

     

    deco • Les 6 et 16 février 1862 le général Grant s'empare de Fort Henry (sur le Tennessee) et de Fort Donelson (sur le Cumberland), ce qui permet à l'Union de prendre le contrôle de la navigation sur les deux fleuves.

     

    deco• 8 février 1862 : En Caroline du nord, le général de l'Union Ambrose Burnside s'empare de "Roanoke Island" qu'il transforme en base de départ pour envahir la Caroline du Nord.

     

    deco • Les 7 et 8 mars 1862 Bataille et victoire de l'Union à Pea Ridge en Arkansas, ce qui permit à l'Union de contrôler le Missouri pendant les deux années suivantes .

     

    deco• Le 8 mars 1862, le Merrimack (rebaptisé le Virginia par les confédérés) quitta le port de Norfolk (Virginie) pour atteindre Hampton Roads où il coula facilement deux vaisseaux nordistes en bois.

    Virginia/Hampton Roads
    Bataille entre le C.S.S. Virginia et le U.S.S. Monitor, Hampton Roads, Va., le 9 mars 1862.
    Engraved in 1863 by J. Davies from a drawing by C. Parsons.
    (Source: NARA [NWDNS-64-CC-63])

     

    Ce fut une brillante démonstration de la supériorité des cuirassés sur les bateaux de bois devenus obsolètes. Toutefois, lorsque le Merrimack réapparut le 9 mars, il rencontra un tout nouveau navire nordiste, le Monitor. Il s'ensuivit une bataille spectaculaire qui dura plusieurs heures pendant lesquelles aucun des cuirassés ne subit de graves dommages ni ne remporta de victoire décisive.

    Bataille de Shiloh

    deco • Les 6 et 7 avril 1862 se déroule la bataille de Shiloh. Suite à l'échec de la grande offensive d'été de l'Union le long des rives du Bull Run , la situation était au point mort. A l'Ouest, par contre, la situation des Confédérés allait en se dégradant. Le 3 avril, 40.000 Confédérés quittèrent Corinth pour se lancer à l'assaut des positions de Grant; ce fut l'une des rares occasions où les Sudistes bénéficièrent d'une supériorité numérique. Le 6 avril à 5 heures les Sudistes fondirent sur les camps de l'Union où la plupart des soldats étaient encore endormis. L'heure fut difficile pour les Nordistes et une division de l'Union dut reculer d'un kilomètre jusqu'à un chemin creux passant entre une prairie et un bois. A cet endroit, Johnston, lança au total dix-neuf assauts contre les Nordistes, subissant d'énormes pertes. Johnston, atteint d'une balle à la jambe, décéda d'une hémorragie. Le commandement Sudiste revint à Beauregard.

    Grant concentra l'essentiel de ses moyens au centre, en attendant le renfort de Buell. Toutefois, après huit heures de combat à Hornet's nest (le guêpier), l'avantage numérique des Sudistes finit par payer; les troupes de l'Union refluèrent et plus de 2.200 hommes furent encerclés et capturés. Les Confédérés perdirent du temps à transférer leurs prisonniers vers l'arrière. Lorsqu'ils furent en mesure de reprendre l'assaut, le Général Grant avait formé de nouvelles lignes entre Pittsburg Landing et le Snake Creek. Entre temps Grant bénéficiait de l'appui de deux cannonières. La nuit fut pénible pour les Sudistes, pilonnés toutes les dix minutes par les obus nordistes. A l'aube du 7 avril, les Sudistes furent assaillis par des troupes fraîches de l'Union. Beauregard estima que la bataille n'était plus équilibrée et ordonna, la retraite.

    • Du 17 mars au 31 mai 1862 Campagne en Virginie du général McClellan.

    decodeco• 31 mai 1862 : à la Bataille de "Seven Pines", le Gen. Joseph E. Johnston attaque les troupes de McClellan devant Richmond . Johnston est blessé. Aucun camp n'est victorieux.

     

    Lincoln_mini• 19 juin: Lincoln signe une loi mettant hors-la-loi l'esclavage dans les Territoires (Proclamation d'Emancipation des esclaves).

    Peninsula Campaign

    deco • Entre le 25 juin et le 1er juillet 1862 : Batailles des "Seven Days" Lee attaque McClellan près de Richmond. Il en résulte de très lourdes pertes pour les deux armées. Lee stoppe les Nordistes avant leur entrée dans Richmond. McClellan amorce une retraite tactique vers Washington.

    - Le 11 juillet 1862, le Major General Henry Halleck est nommé général en chef de l'armée de l'Union.

    Seconde bataille de "Bull Run"

    deco • Le 29-30 août 1862 Deuxième bataille de "Bull Run" : les armées confédérées de Lee, de Jackson et du général James Longstreet infligèrent de sévères pertes aux troupes de l'Union qui furent refoulées vers Washington. À la suite de cette victoire, Lee, en septembre 1862, envahit le Maryland avec 50.000 hommes.

    Bataille d'"Antietnam"

    deco • Les 16-18 septembre 1862, la "Bataille d'Antietam" se solde par la victoire des Fédéraux sur les troupes de Lee lors de la sanglante bataille d'Antietam (Sharpsburg), au cours de laquelle 12.000 Nordistes et 12.700 Sudistes furent tués ou blessés, et contraignit Lee à rentrer en Virginie.

    Bataille de Fredericksburg

    deco •Le 13 décembre 1862, l'armée nordiste du Potomac reprit l'offensive sur Richmond. Le général Ambrose E.Burnside choisit, à tort, de défier les défenses presque imprenables de Lee aux alentours de Fredericksburg (Virginie), sur la rivière Rappahannock. Lors de ce nouveau désastre, les forces de l'Union eurent plus de 10.000 tués et blessés et durent se replier à Washington.

    Guerre maritime

    deco • En 1861, des opérations conjointes protégèrent les têtes de pont de Hatteras Inlet (Caroline du Nord) et de Port Royal (Caroline du Sud). La prise de Fort Henry en février 1862 et la chute de La Nouvelle-Orléans le 1er mai, toutes deux obtenues avec une aide navale importante, permirent à l'Union de contrôler les fleuves Mississippi et Tennessee.

    Lincoln avait ordonné un blocus de tous les ports sudistes afin qu'aucun approvisionnement essentiel ne parvînt à la Confédération mais il fallut pour cela concevoir de nouveaux bateaux, la marine de l'Union existait à peine à cette époque-là.

    Percées à l'ouest, et premiers succès de Grant

    deco • Alors que le front Est se trouvait dans une impasse, les opérations militaires de l'Union à l'Ouest s'avérèrent plus fructueuses. En juin 1862, les troupes de l'Union, sous le commandement de Grant, parvinrent à occuper le majeure partie du Tennessee et à contrôler le Mississippi jusqu'à Memphis. L'objectif était de contrôler la vallée du Mississippi pour couper la Confédération en deux et arrêter le ravitaillement en hommes, en vivres et en munitions, Dans le même temps et de façon coordonnnée, les forces de l'Union remontèrent le Mississippi par le Sud.

    deco• Les Fédéraux occupent la Nouvelle-Orléans. En avril 1862, une escadrille navale, commandée par le capitaine David G. Farragut, avait percé les défenses confédérées à l'embouchure du Mississippi et imposé la reddition de La Nouvelle-Orléans (Louisiane) le 26 avril. Pendant les derniers mois de 1862, Grant consolida sa position sur le Mississippi et se prépara à attaquer Vicksburg, dernier bastion confédéré perché sur des falaises surplombant le Mississippi. La forteresse résista aux attaques de l'Union.

    Le 1er janvier 1863, le président Lincoln fait sa Proclamation d'émancipation progressive des Noirs dans l'Union: "toutes les personnes tenues en esclavage à l'intérieur d'un État, ou d'une certaine partie désignée d'un État, dont la population se trouvera en rébellion contre les États-Unis" sont "libres pour toujours"

    1863

    Bataille de Chancellorsville

    deco • Du 2 au 4 mai 1863, sur le front Est, après la victoire sur l'Union à Chancellorsville en Virginie, où Lee perdit toutefois un cinquième de ses hommes ainsi que son brillant général, Stonewall Jackson, les troupes confédérées marchèrent sur la Pennsylvanie. Lee espérait ainsi soulager la pression exercée sur les forces confédérées assiégées à l'ouest. Sur le front ouest, en avril 1863, Grant prépara ses troupes pour tenter une nouvelle fois de prendre l'offensive.

    Gettysburg: Le tournant de la guerre

    deco • du 1er au 3 juillet 1863, les deux armées s'affrontèrent à Gettysburg (Pennsylvanie). Cette bataille, décisive pour bon nombre d'observateurs, se déroule deux ans après le début des hostilités.

    L'Union perd pendant ces trois jours 23.000 hommes (tués, blessés ou capturés), soit un quart des effectifs engagés dans la bataille.

    Les pertes de la Confédération sudiste s'élèvent de leur côté à 31.000 hommes, soit un tiers de ses effectifs.

    Ce fut une victoire des Fédéraux du général Meade, face aux Confédérés du général Lee. La bataille de Gettysburg précipite la retraite du général sudiste Robert Edward Lee.

    Bataille de Vicksburg

    deco• Le 4 juillet 1863 après un siège de quarante jours, Vicksburg est prise par le général Grant, au lendemain de la bataille de Gettysburg, ceci permettait à l'Union de contrôler la totalité du fleuve Mississippi et de diviser les forces confédérées.

    Le Président Lincoln a dit: "Vicksburg is the key. The war can never be brought to a close until the key is in our pocket"

    - 22 juillet 1863, Début du siège d'Atlanta par le Nord.

    Bataille de Chickamauga

    deco • 19 septembre 1863, Bataille de Chickamauga. Les forces de l'Union et des Confédérés se rencontrent sur la frontière Tennessee-Georgie, près de Chickamauga Creek. Après la bataille, les forces de l'Union se retirent à Chattanooga, et les Confédérés gardent le contrôle du champ de bataille.

    Chattanooga

    deco • 23-25 novembre 1863, la guerre avait tourné à l'avantage de l'Union son succès à Chattanooga permit de porter la guerre en Alabama et en Géorgie.

    La stratégie de Grant

    grant deco- 9 mars 1864 : Lincoln nomma le général Ulysses S. Grant commandant en chef de toutes les forces de l'Union. Celui-ci conçut un plan stratégique qui resserrerait l'étau autour de la Confédération.
    - L'armée du Potomac, dirigée par lui-même et Meade, devait affronter Lee en Virginie du Nord et se diriger sur Richmond.
    - Une armée commandée par Sherman aurait à avancer vers le sud en partant de Chattanooga pour atteindre la Georgie et prendre Atlanta.
    - Une autre armée sous les ordres du général Philip Sheridan devait opérer dans la vallée de la Shenandoah et priver les forces de Lee de ravitaillement.

    1864

    - En mars 1864, les 115.000 hommes de l'armée du Potomac commençèrent leur progression. Une succession d'engagements causent des pertes énormes dans les deux camps, sans apporter d'issue décisive.

    Campagne de "Wilderness" de mai à juin 1864

    Le "Wilderness" est un grand secteur de forêt dense et de buissons épais quasiment impénétrables, situé dans les Comtés de Spotsylvania et Orange, à environ 10 mils à l'Ouest de Fredericksburg, en Virginie. Il fût le théâtre de quelques uns parmi les plus sauvages combats de la Guerre Civile comprenant la Wilderness, Spotsylvania Court House et Cold Harbor.

    decodeco• Les 5 et 6 mai 1864, se déroule la "Wilderness" . Arrivées près de Chancellorsville en Virginie, les forces de l'Union affrontèrent les 62.000hommes de l'armée de Lee.

     

    decodeco- Grant continua sa poussée vers Richmond. Les deux armées se heurtèrent une nouvelle fois à "Spotsylvania Court House", du 8 au 19 mai, en Virginie, qui marque le début de la chute de la Confédération.

     

    deco • Dans la vallée de la Shenandoah, l'armée de Sheridan affronta les forces confédérées et les força à se retirer de la région.

     

    deco• Le 3 juin 1864 : une erreur coûteuse de Grant entraîna 7 000 blessés en 20 minutes dans les forces de l'Union, lors d'une offensive contre les rebelles à Cold Harbor en Virginie.

     

    deco • Le 19 juin 1864 Bataille navale entre le corsaire sudiste CSS Alabama et le bateau nordiste USS Kearsarge au large de Cherbourg (France) : le CSS Alabama est coulé.

    Le 19 juin 1864, le CSS Alabama fait du charbon dans le port neutre de Cherbourg. Depuis six jours l'USS Kearsarge guette sa sortie. Reconduit hors des eaux territoriales françaises, l'Alabama engage aussitôt le combat, suivi depuis la côte par de nombreux spectateurs. Touché à mort, après une heure et demie de tirs de canons, le navire sudiste coule par l'arrière. Vingt-six marins sont portés disparus. Quarante-deux autres seront repêchés, dont le capitaine Semmes. Au cimetière de la ville, une tombe rappelle ce combat. Deux membres de l'équipage de l'Alabama y reposent, aux côtés d'un marin du Kearsarge.

    Prise d'Atlanta

    deco • Du 27 mai au 2 septembre 1864 Au cours de l'été 1864, avec une réussite encore plus écrasante, Sherman et ses 90000 hommes marchèrent sur Atlanta (Géorgie). Ils coupèrent la principale ligne d'approvisionnement d'Atlanta et, le 1er septembre, les troupes confédérées abandonnèrent la ville. Le 2 septembre les troupes de Sherman entrent dans Atlanta. Après avoir perdu Atlanta, l'armée confédérée sous les ordres du général John Bell Hood essaya de miner la ligne d'approvisionnement de Sherman. Pour ce faire, il avança avec audace dans le Tennessee en supposant que Sherman serait obligé de le suivre pour protéger Chattanooga.

    deco• Le général confédéré Early mène une campagne de diversion mais il est arrêté par le général Philip H. Sheridan à "Cedar Creek" le 19 octobre 1864.

    Marche vers l'Océan

    deco • Après la destruction des entrepôts et des équipements de chemin de fer d'Atlanta, du 14 novembre au 2 décembre 1864 le general W. T. Sherman, avec 62.000 hommes, commence une marche vers l'Atlantique. Sur le conseil de Grant, Lincoln approuva. Sherman se vantait "Je peux faire hurler la Géorgie." Il se rendit donc vers Savannah en Géorgie sans rencontrer la moindre résistance sur un front de 96km de long. Vivant des ressources du pays au fur et à mesure de leur progression, les troupes de l'Union détruisirent systématiquement tout ce qui pouvait aider à soutenir l'effort de guerre confédéré.

    Lincoln_mini- 8 novembre 1864, Réélection de Lincoln.

    Andrew Johnson est vice-président.

     

    deco • Les 15 et 16 décembre 1864 à la bataille de Nashville, un corps de l'Union remporta une victoire décisive sur Hood, brisant ainsi la résistance confédérée dans l'Ouest.

     

    deco• Le 21 décembre 1864 les Fédéraux occupent Savannah en Georgie peu avant Noël. L'armée de Sherman continua d'avancer vers le nord, en direction des Carolines, sans rencontrer d'opposition.

    1865

    Lincoln_mini- 3 février: Lincoln tente une dernière fois de terminer la Guerre de Sécession par la négociation. Il exige la reddition des forces confédérées et le retour des États dans l'Union. Ces derniers veulent leur indépendance et la réunion se termine par un échec.

     

    Lincoln_mini- le 4 Mars 1865 Abraham Lincoln, Prononce son second discours d'investiture: "...but one of them would make war rather than let the nation survive, and the other would accept war rather than let it perish, and the war came."

     

    deco- En avril 1865, Mobile, Selma et Montgomery en Alabama tombèrent aux mains des forces de l'Union. Au même moment, Sheridan se prépara à rejoindre Grant pour un assaut final contre l'armée de Lee.

     

    deco- Du 3 au 5 avril 1865, après plusieurs tentatives et un siège de dix mois: Victoire des Fédéraux à Petersburg et Richmond. Grant réussit finalement, en avril 1865, à prendre la ligne de chemin de fer qui ravitaillait Richmond. Lee se replie vers l'ouest, espérant rejoindre l'armée confédérée de Joseph Johnston en Caroline du Nord.

     

    Reddition du général Lee et assassinat de Lincoln

     

    decoLe 9 avril 1865 La Guerre Civile est officiellement terminée. Le général Lee, signe la capitulation de l'armée Confédérée devant le général Ulysses S. Grant à "Appomattox Court House", Virginie. Quelques semaines plus tard, la guerre civile américaine est de facto terminée, même si la dernière bataille, celle de Palmito Ranch a lieu le 12 et 13 mai, 1865, où le général confédéré Kirby Smith se rend avec ses forces le 2 juin.

     


    Ce dessin montre ce que les habitués du théâtre ont vécu au Théâtre Ford ce soir là.
    CREDIT: Currier & Ives, lith. "The assassination of President Lincoln: at Ford's Theatre, Washington, D.C., April 14th, 1865." 1865.
    Portraits of the Presidents and First Ladies, 1789-Present, Library of Congress.

     

    La dernière victime de la guerre de Sécession fut Abraham Lincoln assassiné le 14 avril 1865, cinq jours seulement après la signature de la paix. Ce soir-là, accompagné de sa femme et d'un jeune couple invité, il assiste à la représentation d'une comédie intitulée "My American Cousin" au "Ford's Theatre". C'est là qu'assis dans la loge présidentielle, il est assassiné par un jeune acteur et sympathisant sudiste, John Wilkes BoothJohn Wilkes Booth, qui saute de la loge sur la scène et s'enfuit. Il ne tarde pas à être capturé quelques jours après, dans une grange en Virginie. John Wilkes Booth a voulu la mort du président Lincoln pour le prix de la victoire du Nord. Andrew Johnson, vice-pésident succède à Lincoln.

    La mort tragique de Lincoln a inspiré à Walt Whitman un poème célèbre,
    "O Captain! My Captain!"
    Le film "Le cercle des poètes disparus", avec Robin Williams dans le rôle principal, en a transmis l'écho à toute la planète.
    O Captain! My Captain!
    - O Captain! My Captain! our fearful trip is done,
    The ship has weather'd every rack, the prize we sought is won,
    The port is near, the bells I hear, the people all exulting,
    While follow eyes the steady keel, the vessel grim and daring;
    But O heart! heart! heart!
    O the bleeding drops of red,
    Where on the deck my Captain lies,
    Fallen cold and dead.
    - O Captain! my Captain! rise up and hear the bells;
    Rise up-for you the flag is flung-for you the bugle trills,
    For you bouquets and ribbon'd wreaths- for you the shores a-crowding,
    For you they call, the swaying mass, the eager faces turning;
    Here Captain! dear father!
    The arm beneath your head!
    It is some dream that on the deck,
    You've fallen cold and dead.
    - My Captain does not answer, his lips are pale and still,
    My father does not feel my arm, he has no pulse nor will,
    The ship is anchor'd safe and sound, its voyage closed and done,
    From fearful trip the victor ship comes in with object won;
    Exult O shores, and ring O bells!
    But I with mournful tread,
    Walk the deck my Captain lies,
    Fallen cold and dead.

     

    On retient parmi les généraux deux noms:
    - le général Ulysses S. Grant, pour le nord.
    - le général Robert E. Lee, pour le sud.
    Mais il y a un troisième nom, que des générations de sudistes ont maudit, le général William T. Schermann, un dévastateur; afin de ne pas immobiliser ses troupes pour une occupation de terrain, il brûlait tout sur son passage et chassait les populations. "Je suis barbare et cruel disait-il, mais la guerre c'est l'enfer. Si en face ils veulent la paix, qu'ils arrêtent la guerre". Simplissime raisonnement et terrible méthode qui ont vu des régions entières riches, fertiles, être pillées, brûlées, dévastées. Après quatre années de combat les terres du Sud seront dans un véritable état de ruines.

    Le 26 mai 1865 les Sudistes rendent les armes.

     

    3- Le Treizième Amendement

    Le 6 août 1861, le Congrès adoptait un projet de loi sur la confiscation, qui demandait la saisie de tous les biens, esclaves compris, utilisés "en faveur de la rébellion". Néanmoins, le statut juridique de ces esclaves resta incertain et la politique fédérale tergiversa pendant les dix-huit premiers mois de la guerre. Le préliminaire de la "Proclamation d'Emancipation", prononcé par Lincoln en septembre 1862, stipulait que, dès le 1er janvier 1863, dans les États ou portions d'États toujours engagés dans la rébellion, les esclaves seraient "pour toujours libres". Lorsque le Tennessee, la Louisiane et la Caroline du Nord furent quasiment sous le contrôle des armées nordistes, Lincoln nomma des gouverneurs militaires pour ramener ces États dans l'Union. Le 8 décembre 1863, le Président émit une proclamation d'amnistie et de Reconstruction.

    Abolition de l'esclavage aux États-Unis

    • Le 31 janvier 1865, l'adoption du Treizième Amendement, qui abolit l'esclavage aux États-Unis, entrera en vigueur le 18 décembre. L'Union est maintenue, l'esclavage aboli.

    • Les 14e et 15e Amendements (1866-1869) accordent aux Noirs l'égalité civile et interdisent toute discrimination.

    4- Les conséquences de la Guerre Civile

    Bilan humain

    À la fin de la guerre, quelque 620 000 hommes avaient été tués et sûrement autant d'hommes avaient été blessés. Le Nord perdit au total 364 000 hommes (soit presque un soldat sur cinq) et le Sud en perdit 258 000 (soit presque un soldat sur quatre). Plus d'hommes moururent d'épidémies et de maladie que sur le champ de bataille, le rapport étant de quatre pour un. Au total, on estime qu'un million d'hommes moururent de la guerre sur une population de dix millions, ce qui représente 10 % du total. En termes de destruction et de pertes humaines, la guerre de Sécession fut la plus coûteuse de l'histoire américaine.

    Bilan économique

    Au Sud Richmond, Charleston, Atlanta, Mobile et Vicksburg étaient des champs de ruines Dans la campagne par laquelle étaient passées les armées ennemies, il ne restait plus que les quatre murs des domaines de plantations, des fermes détruites, des ponts brûlés et des lignes de chemin de fer arrachées. De nombreuses récoltes furent détruites ou confisquées et le bétail massacré

    Bilan politique

    La guerre accrut l'autorité du gouvernement fédéral, l'exécutif, en particulier, exerça une juridiction et des pouvoirs plus grands qu'à aucun autre moment de l'histoire de la nation.

    Le Congrès des États-Unis promulgua la plupart des lois contre lesquelles le Sud s'était si fortement opposé avant la guerre, notamment la loi agraire (Homestead Act), les amples crédits budgétaires pour la modernisation de l'équipement et les droits de douane les plus élevés de l'histoire américaine à cette date.

    En 1865, à cause de la guerre, les États-Unis étaient sur la voie de devenir une grande puissance industrielle.

     

    Le saviez-vous ?

    OK : l'origine du mot OK (Okay) remonte à la Guerre de Sécession, chaque soir le rapport mentionnait le nombre de tués de la journée ; s'il n'y en avait pas, on écrivait O K. (soit 0 Killed : zéro tués).

     

    Sources :

    - The Civil War Home Page

    - Gettysburg battlefield

    - FoundingFathers.info

    - Currierandives.info

    - Interesting.com

     

     http://www.medarus.org/NM/NMTextes/nm_03_02_secession.htm#secess1

     

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