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    President Lincoln at Antietam

    President Abraham Lincoln at Antietam

    President Theodore Roosevelt

    President Theodore Roosevelt

    Sen. Harry Truman

    Harry Truman with Six Shooter

    General U.S. Grant

    General U.S. Grant

    Theodore Roosevelt

    Theodore Roosevelt

    President Calvin Coolidge

    President Calvin Coolidge

    President Lincoln Standing

    President Lincoln With General McClellan

    President Franklin Roosevelt

    President Franklin Roosevelt

    President Calvin Coolidge

    President Calvin Coolidge

    Washington, District of Columbia.

    Inauguration of President U.S. Grant

    Woodrow Wilson

    Armistice Day, 1922 - Woodrow Wilson standing in the doorway of his home

    President Woodrow Wilson

    Woodrow Wilson

    President Coolidge and Wife

    President Coolidge and Wife

    James Knox Polk

    James Knox Polk

    Outdoor Abraham Lincoln

    Allan Pinkerton, President Lincoln, and Major General John A. McClernand

    Taft, President. at

    Taft, President. at Desk

    Wilson addressing joint session

    Woodrow Wilson addressing joint session of Congress

    Abraham Lincoln

    Abraham Lincoln

    Teddy Roosevelt Speaking

    Teddy Roosevelt Speaking

    Roosevelt, Franklin Delano.

    Roosevelt, Franklin Delano

    General Grant by Tree

    U.S. Grant at City Point.

    Hayes, President Rutherford B.

    Hayes, President Rutherford B. (full length)

    Theodore Roosevelt, three-quarter length

    Theodore Roosevelt, three-quarter length portrait, standing up in car, waving hat

    Franklin Pierce

    Franklin Pierce

    Beardless Abraham Lincoln

    Beardless Abraham Lincoln

    Coolidge in N.Y.

    Coolidge in N.Y.

    Taft on campaign train

    Taft on campaign train at Redfield

    President Woodrow Wilson

    President Woodrow Wilson

    John Q. Adams

    John Q. Adams

    Teddy Rooevelt

    Teddy Roosevelt

    Theodore Roosevelt Reading Letter

    Theodore Roosevelt Reading Letter

    Theodore Roosevelt in Car

    Theodore Roosevelt in Car

    President Teddy Roosevelt

    President Teddy Roosevelt

    Theodore Roosevelt Cabinet

    Theodore Roosevelt Cabinet

    Theodore Roosevelt at Desk

    Theodore Roosevelt at Desk

    Lincoln's funeral on Pennsylvania

    Abraham Lincoln's Funeral

    Taft Whistlestop

    Taft Whistlestop

    Roosevelt, Theodore

    Roosevelt, Theodore

    Roosevelt, Theodore. Standing

    Roosevelt, Theodore. Standing

    President Taft

    President Taft

    SOURCES clichés exceptionnels :http://www.old-picture.com/us-presidents-index-001.htm    
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    sources http://www.old-picture.com/1860s-index-001.htm

    President Lincoln at Antietam

    President Abraham Lincoln at Antietam

    South Slaves

    Cumberland Landing, Virginia Group of Slaves at Foller's house

    Boy Soldier

    Boy Soldier

    General George B. McClellan

    General George McClellan

    Embalming

    Embalming

    John Clem and Brother

    John Clem and Brother

    Greed Slaves

    Freed Slaves

    General Robert E. Lee

    General Robert E. Lee

    General Robert E. Lee

    General Robert E. Lee

    Pontoon Bridge

    Pontoon bridge

    General Sherman Artillery

    General William T. Sherman, leaning on breach of gun

    President Abraham Lincoln in Top Hat

    President Lincoln in Top Hat

    Defense of Atlanta

    Atlanta Defenses

    General Robert E. Lee

    General Robert E. Lee

    New York Herald

    New York Herald

    Manassas

    Manassas

    Negro Soldier

    Negro Soldier

    Marietta Street Atlanta

    Atlanta, Georgia. View on Marietta Street

    Navy Sailors in Uniform

    Sailors

    Rear Admiral David Glasgow Farragut

    Rear Admiral David Glasgow Farragut

    Slave Auction

    Slave Auction

    Confederate Dead

    Antietam, Maryland Confederate dead by a fence on the Hagerstown road

    General Rufus Ingalls

    General Ingalls

    [Petersburg, Virginia  U.S.

    U.S. Military Telegraph Wagon

    General Sherman in Atlanta Georgia

    General Sherman in Atlanta Georgia

    Outdoor Abraham Lincoln

    Allan Pinkerton, President Lincoln, and Major General John A. McClernand

    General George Custer

    General George Custer

    Union Troops Gettysburg

    Union Troops at Gettysburg

    Admiral D. D. Porter

    Admiral David D. Porter

    General Lee

    General Lee

    Soldiers by Tent

    Soldiers by Tent

    [Nashville, Tennessee  Railroad

    Nashville, Tennessee Railroad yard and depot with locomotives; the Capitol in distance

    Railroad Yard

    City Point, Virginia. Railroad yard and transports

    Slaves Working on Plantation

    Slaves Working on Plantation

    Soldier Reading Letter

    Soldier Reading Letter

    George Armstrong Custer

    George Armstong Custer and Friends

    Atlanta, Georgia. Railroad yards

    Atlanta, Georgia. Railroad yards

    Slaves

    Slaves

    Farragut, David G.

    Farragut, David G. Admiral

    Robert E. Lee's Headquarters

    Headquarters of General Robert E. Lee on the Chambersburg Pik

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  • CONVOI SANITAIRE guerre de SECESSION 1864

    RED CROSS CHIEN INFIRMIER

    CONVOI SANITAIRE guerre de SECESSION 1864

     

    SOURCES : photographies exceptionnelles..http://www.old-picture.com/civil-war-places-index-001.htm

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  • MOULIN

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  • Feu

    FEU!!!!

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  • Origines du TABAC

    La nation Tlicho du Canada



    La nation Tlicho est un cas particulier parmi les nations Amérindiènnes. Peut être parce qu’ils étaient les seuls à se laisser pousser la barbe, peut être parce que leur tente ne ressemblait à aucune autre, peut être parce qu’il s’agit des seul Amérindiens qui refusèrent de participer au commerce des fourrures, peut être aussi parce qu’elle est la première nation Amérindienne a avoir obtenu officiellement le droit de disposer de ses terres en 1995.

    Le peuple Tlicho était connu jadis sous le nom de Dogrib « Flanc de chiens », qui dans leur langue se disait Thling Chadine. Une légende raconte que ce peuple est le fruit de l’union entre un chien et une femme, c’est dire le lien étroit qui unissait le loup et les hommes. C’était un peuple pacifiste et hospitalier, il avait de bons rapports avec tous les autres peuples du grand nord et nous ne leur connaissions aucun ennemi. Ce peuple eut l’intelligence de ne pas se mêler au commerce des fourrures, aux affaires des blancs, car il savait que cela engendrerait la compétition et les discordes entre les nations Amérindiennes. Aussi craignaient-il les représailles, car ce peuple pacifiste ne souhaitait pas se mettre mal avec quiconque.

    La tente Dogrib était une structure conique de perches autour duquel était enroulé une toile en peau de renne, elle était si résistante qu’elle pouvait durer une centaine d’années. Autour de la paroi en peau étaient cousues des franges, et une ligne rouge ceinturait la paroi pour protéger le foyer des mauvais augures. Aujourd’hui, la nation Dogrib vit dans des maisons en bois.

    Le gouvernement Canadien a accordé a la nation Tlicho le droit de disposer de ses terres le 25 août 2003, soit un territoire de 39 000 Km2 entre le lac de l’ours et le lac des esclaves. Ce territoire ce nomme Tlicho, il a son propre drapeau officiel, sa propre administration et gère son cota de chasse et de pêche. C’est le début d’une victoire pour les enfants de l’île de la tortue.

      

      

      

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  •  

     

     

      

    Origines du TABAC

    Le nom pawnee vient du nom de l'indien pariki qui veut dire corne, en référence à leur façon de se coiffer les cheveux en forme de corne qu'’ils durcissaient à l'’aide de graisse.

     

    Ils vivaient dans la région de platt river dans le Nebraska.

     

    La tribu  était composée de 4 clan les : les Kitkehahkis, les Chwanee, les Pitahauerat et les Skidis. Chacun de ces clans étaient divisés en plusieurs villages.

     

    En 1780 la population Pawnee était dans les environs  de 10 000 personnes.

     

    Dans les années 1840 après l’'ouverture de la ligne de chemin de fer les maladies arriveraient (grippe, rougeole, scarlatine, variole etc.…), puis l’'alcool et les guerres contre les blancs et certaines tribu ont diminué la force de pawnee, la population passa 4 500 individus.

     

    Ils se sont fait manipulé par les missionnaires blancs, leur imposa la religion chrétienne, ce qui contribua à l’'abandon de leurs coutumes et des cérémonies religieuses.

     

    En 1970 on ne comptait plus que 2 000 pawnees installés essentiellement en Oklahoma.

     

    Origines du TABAC

      

      

    NE SHA sI dI te ziva - Chef Pawnee

      

     

    Les tribus avec lesquelles ils étaient en conflit très régulièrement et les Arapaho, les Comanches, les Kiowa, les Sioux, les Cheyennes et les Shoshoni . En fait pratiquement toutes les tribus des plaines étaient en guerre avec les pawnees.

     

    Ces guerres avec les tribus étaient souvent liées aux vols de chevaux et des pillages. 

     

     

     

     

    Habitation

     

     

     Origines du TABAC

     

                                                      Lodge pawnee

     

    Ils vivaient  dans des huttes recouvertes de terre.

     

    Avec les années, les huttes se sont mises à évoluer. Au départ elles étaient en forme rectangulaire, puis ensuite les pawnee ont constuit des huttes beaucoup plus spacieuses, en   forme plus circulaire.

     

    Ceux-ci est dû  à leur migration vers le nord. Pour construire les huttes en terre, ils devaient commencer par implanter 10 a 15 poteaux qui mesuraient environ 2m de haut dans le sol avec un intervalle d’'a peu prêt 3 mètres.

     

    Des poutres étaient ensuite disposées en haut des poteaux.

     

    La structure faite en bois, qui était ensuite recouverte de branches de saule, d'’herbe et de terre.

     

    Des troncs étaient disposés horizontalement pour recouvrir l'’espace entre les poutres centrales.

    Origines du TABAC 

    Ils laissaient deux trous. Un au centre du toit qui laissait entrer la lumière et servait de cheminée et l’'autre était bien logiquement la porte d’'entrée faite avec un morceau de peau de bison étiré sur une charpente de saule qui pouvait pivoter vers l'’intérieur de la hutte.

     

    Le soir pour   que la famille soit tranquille, la porte était barricadée à l’'aide d'’un morceau de bois passé à travers les poteaux, de chaque côté de la porte intérieure.   

     

    Pendant la chasse aux buffles les pawnees vivaient dans des grands tipis formés de 11 poteaux. Ils pouvaient loger jusqu'à 8 personnes.

     

    Les personnages les plus importants au sein de la communauté étaient les chefs et les prêtres.

      

     

    LANGUE

     

     

    Le langage pawnee  appartient à la branche de Caddoan

     

     

     

     

      

    Origines du TABAC

     

    VIE QUOTIDIENNE

      

     

     

     

     

     

     

    Les femmes s’'occupaient des cultures de maïs, courges, haricots.

     

    Ils développaient aussi l’'artisanat, le tissage, le cordage et  de la poterie.

     

    Les femmes participaient à beaucoup d'’activités avec les hommes. Elles participaient aux cérémoniex ayant attrait à l'’abondance des récoltes et que la chasse au buffle se passe bien.

     

     

    Elles géraient la distribution des surplus au sein de la tribu et avec les autres tribus indiennes. Aidaient aussi leurs maris à charger et porter leurs ballots de plantes médicinales.

     

     

    Origines du TABAC

     

    Les hommes avaient plusieurs épouses... polygamie.

     

     

     

    Ils participaient à la récolte et surtout partaient à la chasse au buffle mais aussi aux élans, aux écureuils et aux poulets de prairie.

     

     

     

      

      

      

      

                                                     Buffalo Bill et sa compagne

      

    Au départ, la chasse était faite avec les chiens. Celui-ci transportait les paquets à l'’aide de travois. Puis partent   ensuite la chasse, chasse qui se fit à cheval ce qui permettait d'’être beaucoup plus rapide qu'’avec les chiens et pour pouvoir transporter les animaux plus facilement.

     

    Les chamans avaient une grande importance et  très grande puissance et influence au sein de la tribu.

     

    Origines du TABAC 

     

    Tous les enfants de la tribu étaient frères et soeœurs et chaque adulte devait les surveiller et leur apprendre le respect ainsi que les coutumes de la tribu. Ils  vivaient avec l'’épouse principale, car leur père avait plusieurs femmes, des concubines.

     

     

     

    Les pawnees étaient d’'excellents chasseurs. Ils étaient très habilles avec des arcs.

     

     

     

    Avant là venue des blancs, les pawnees faisaient leurs propres outils et armes en bois, en silex, en pierre. Ils ébréchaient le silex jusqu'à former, et tailler un point et ensuite le plaçait sur les flèches et lance. Ils fabriquaient aussi des marteaux et des haches à partir pierres.

     

    Origines du TABAC 

     

    Buffalo Bill et Bill Pawnee 

     

    Nourriture

     

     

     

    Deux fois par an les hommes partaient à la chasse aux buffles. Quant aux femmes, elles cultivaient des haricots, du maïs et des courges.

     

     

     

     

     

    VETEMENT

     

     

     

    Les hommes portaient l’hiver des mocassins fait à partir de peaux d’élans ou de buffle. Lorsque le climat était plus chaud ils portaient des tissus d’échine.

     

     

     

    Ils portaient deux ceintures un qui permettait le maintien du pantalon et l’autre a accroché leurs tomahawks couteaux et plus tard leurs pistolets.

     

     

     

    Porté une chemise en peau était le signe d’un statuts élevé au sein de la tribu, très peu d’homme avait ce privilège.

     

     

     

    Les chemises de cérémonie portaient des bandes ornées de piquants de porc épic ou des perles.

     

     

     

    Peindre ses mains sur ses vêtements indiquait qu'’on avait combattu et tué un ennemi au corps à corps

     

     

     

    Les femmes quant à elles, portaient des robes, des jupes   et de mocassins faites à partir de peaux de loutre ou de buffle. L'’hiver elles rajoutaient juste des guêtres.

     

     

     

    Les hommes et les femmes avaient tous leurs oreilles percées parce qu'ils aimaient les boucles d’oreilles.

     

     

     

     

     

    RELIGION

     

     

     

    Ils avaient une religion assez complexe.

     

     

     

    Elle était basée sur les astres et leurs dieux étaient les étoiles.

     

     

     

    Ils se servaient de l’'astronomie dans toutes leurs activités quotidiennes. Par exemple pour la culture, afin de savoir quand planter les récoltes.

     

     

     

    Mais chaque tribu  avait le grand esprit. Pour eux il se nommait Tirawahat c'’est lui qui créa l’'univers. Il est à l’'origine de toute chose sur la terre.

     

     

     

    La cérémonie en son honneur impliquait des sacrifies humains, ce qui était la coutume religieuse.

     

     

     

     

     

     

     

     Origines du TABAC
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  • LITTLE BIG HORN

     
    Avant que le combat commence :
         Le 23 juin, CUSTER rejoint TERRY et GIBBON sur le Far West, un bateau fédéral situé à la jonction de la Tongue et de Rosebud.  Le Général TERRY lui donne ses ordres : CUSTER sera envoyé en éclaireur et devra seulement repérer le village en attendant l’arrivée du Général Terry qui arrivera par le nord, accompagné de Gibbon, afin de prendre le camp en tenaille.

    Général CUSTER

        Le Général TERRY lui donne ses ordres : CUSTER sera envoyé en éclaireur et devra seulement repérer le village en attendant l’arrivée du Général Terry qui arrivera par le nord, accompagné de Gibbon, afin de prendre le camp en tenaille. De leur côté les Sioux, commandés par SITTING BULL, avaient reçu le renfort d’indiens venant d’autres réserves : les Cheyennes, les Pieds Noirs, les Arikaras, les Hung papas, les Santees et les Brûlés. Menées par deux célèbres guerriers, GALL et CRAZY HORSE, ces tribus se regroupent et s’apprêtent à combattre les soldats. CUSTER, qui avait refusé d’emmener des canons, quitte le camp du Général Terry. Pendans ce temps, SITTING BULL accompli le rituel de la Danse du Soleil. Après s'être fait arracher 50 morceaux de chair, il reçoit la vision de soldats tombant du ciel et une voix lui dit : “ils n'ont pas d'oreilles, je te les donne”. SITTING BULL comprend alors qu'il y aura bataille entre les Lakotas et l’homme blanc et que les indiens remporteront la victoire. Le 25 juin 1876, CUSTER aperçoit le camp indien, situé sur la rive de la Little Big Horn. Poussé par la haine et certain d’emporter une victoire facile, Custer enfreint les ordres du Général Terry et décide d’attaquer seul le village, peuplé de 4000 à 6000 indiens, dont environ 2500 guerriers Sioux et Cheyennes.  Les indiens, s’attendant à une attaque, attendaient les compagnies de Custer de pied ferme et les attaquèrent sur plusieurs flancs.      La tactique des Sioux se montra efficace et les trois compagnies du Général Custer furent prises dans un redoutable étau dont personne ne pu s’échapper. Le combat se déroula ainsi : Le général CUSTER divisa ses troupes en trois colonnes. La première colonne, qui fut la sienne, se composait de cinq compagnies, soit 217 hommes, et progressa sur la rive gauche de la rivière en attaquant le village par l’ouest. La deuxième colonne, dirigée par le major Marcus RENO, se composait de 3 compagnies, soit 140 hommes, et attaqua le village par l’est.  Major Marcus RENO   La troisième colonne, dirigée par le capitaine Frederick William BENTEEN, avec 3 compagnies soit 255 hommes, descendit le cour supérieur de la Little Big Horn afin que les indiens ne puissent attaquer par l’arrière.    Capitaine Frederick William BENTEEN   Le major Reno arriva bientôt auprès du camp indien pendant que Custer amenait ses 5 compagnies sur les hauteurs. BENTEEN contrôla le cour supérieur de la rivière afin qu'aucun indien ne puisse s'y cacher pour attaquer les arrières du 7e de cavalerie.  La tactique de CUSTER est parfaitement réfléchie - c'est la stratégie de la "reconnaissance en force". A 15 h 20, la bataille commença. Seul le major RENO mena l’attaque du camp des Hunkapa par l’est, ce qui surpris les indiens.  Mais le camp était surtout occupé par des femmes, des enfants et des vieillards des différentes tribus rassemblées : Cheyennes, Sioux, Miniconjou et Pieds-Noirs, qui cherchèrent aussitôt à s’enfuir. Pendant ce temps, Custer contourna le village pour capturer les fuyards, convaincu que leur capture obligerait les guerriers indiens à se rendre. Pour mettre son plan a exécution, il divisa sa propre colonne en trois nouvelles unités : La première comprenait trois compagnies, chargée de la capture des fuyards.  La seconde, composée d’une compagnie, surveillait le flanc droit pour contrer une éventuelle attaque indienne venant du nord.  La dernière compagnie protégeait le flanc gauche en explorant le gué proche du village.  

      La dernière compagnie protégeait le flanc gauche en explorant le gué proche du village. A 15 h 15, soit seulement 15 minutes après avoir engagé le combat, le major RENO, prit de panique, donna des ordres contradictoires et ordonna à ses troupes de battre en retraite vers un bois, pour se protéger. A 15 h 50, le major RENO, pourtant dans une position défensive favorable, fut de nouveau prit de panique et ordonna à toute la troupe de battre en retraite vers une colline.Cette erreur causera sa perte : ce fut la panique totale dans les rangs. Le Major RENO oublia même de mettre en place une arrière-garde, chargée de couvrir la retraite des soldats. Les indiens se faufilèrent alors parmi eux et les abattirent un à un, sans rencontrer de résistance. Des dizaines d’hommes tombèrent dans la Little Big Horn et furent torturés sur place par les guerriers indiens, ivres de colère. 53 hommes trouvèrent la mort, soit presque la moitié du bataillon du Major RENO.   Pendant ce temps, le Capitaine BENTEEN, qui avait été envoyé en reconnaissance au sud afin de vérifier si d’autres villages entouraient l’objectif principal, continuait d’avancer tranquillement malgré les messages du général CUSTER qui lui ordonnait de le rejoindre le plus rapidement possible.  La haine que le Capitaine BENTEEN éprouvait à l’égard du général CUSTER le poussa à la trahison. Les Indiens continuèrent de poursuivre le major RENO en même temps que d’autres guerriers, menés par CRAZY HORSE, contournèrent le camp pour aller à la rencontre de CUSTER.   16 h 10 : CUSTER, accompagné de 215 hommes, atteignit une butte et engaga le combat, pensant soutenir le Major RENO. Au même moment, le capitaine BENTEEN a fait la jonction avec le Major RENO sur une colline. Ils ont alors près de 400 hommes, avec les mulets chargés de munitions. CUSTER, croyant que les deux bataillons sont toujours engagés, continua de mener son offensive. Il déploya alors ses hommes sur plusieurs collines au nord avec pour but de capturer les indiens. La retraite du major RENO permit aux indiens de se réunir et d’engager toutes leurs forces contre le général CUSTER. Ils ne laissèrent que très peu de guerriers pour continuer à combattre le Major RENO et le Capitaine BENTEEN. Le général CUSTER installa une compagnie sur une colline qui portera ensuite le nom de son commandant : James CALHOUN. Les combats furent d’une extrême violence. GALL, le Chef indien des Hunkpapa, mena ses guerriers au sud-est de CALHOUN Hill. Pendant ce temps, le général CUSTER détacha son aile gauche pour effectuer une nouvelle reconnaissance vers les rivières. Le général CUSTER cherchait toujours à pénétrer le village pour capturer des indiens et contraindre les guerriers à se rendre. Il n’avait alors pas conscience du drame qui se jouait.Il découvrit enfin un passage mais préféra attendre les renforts du capitaine BENTEEN pour pénétrer dans le village. Vers 17 h 30, les indiens, sous le commandement du chef Cheyenne Lame White Man, menèrent l’offensive. L’aile gauche du général CUSTER fut enfoncée. A 17 h 50, ce fut au tour de l’aile droite de s’effondrer sous les assauts répétés des chefs GALL et CRAZY HORSE. Les combats menés furent acharnés et les guerriers indiens se firent de plus en plus pressants. Pendant ce temps, l’intensité des combats menés contre le Major RENOR et le Major BENTEEN baissa d’intensité, bien que CUSTER entendit le bruit de ceux-ci, de là où il combattait, à quelques kilomètres..        Les indiens repoussèrent tous les soldats qui essayaient de s’enfuir de la butte de Calhoun Hill. Les guerriers de Lame WHITE MANN, GALL et de TWO MOON attaquèrent les soldats de front alors que CRAZY HORSE les contourna pour mener une attaque sur leur flanc gauche. Ce fut le coup de grâce pour la défense des soldats. Le Capitaine WEIR essaya d’organiser une contre-attaque qui échoua totalement et favorisa même l’assaut des guerriers indiens. A 18 h le Général CUSTER regroupa ses derniers hommes sur un colline afin d’établir une ligne de défense. Pour se protéger, ils furent contraints d’abattre des chevaux qui leur servirent de bouclier       18 h 20 sonna la mort des derniers soldats. Ce furent au total 263 hommes du 7e de cavalerie qui périrent dans ce combat. Un guerrier indien, Yellow Horse, recensa 83 indiens tués et affirma plus tard que d’autres guerriers n’avaient pas survécu à leurs blessures. Selon d’autres témoignages indiens, les pertes s’élèveraient à 200 guerriers tués et autant blessés. Parmi les morts on retrouvera le chef Cheyenne Lame White Man qui fut tué accidentellement au combat par ses propres guerriers. De 16 h à 18 h 20, ni le Major RENO, ni le capitaine BENTEEN ne feront mouvement vers la position du général CUSTER afin de l’aider. Seul le capitaine WEIR a fait mouvement en direction du général. Ce comportement ne manquera pas de soulever l’indignation de plusieurs officiers de l’armée ainsi que de plusieurs civils. Le Major RENO ainsi que le Capitaine BENTEEN présenteront les faits de telle façon que la faute en sera rejetée sur le Général CUSTER.  

     

    Cette bataille eu un grand retentissement dans l’opinion publique américaine et conduisit, 14 ans plus tard, au massacre de Wounded Knee Creek. Apres 24 heures de combats les indiens se retirèrent en embrasant toute la plaine pour couvrir leur retraite. Le lendemain, Reno et Benteen seront relevés par les troupes de Terry et Gibbon.Les hommes de TERRY découvrirent bientôt la colline de la dernière bataille de CUSTER, avec un seul survivant, la monture du capitaine Koegh, le cheval comanche éclaireur. L'animal survivra à ses neufs blessures et servira de mascotte au 7e de Cavalerie. Après sa mort, le cheval fut empaillé et exposé à l’Université du Kansas.
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  •  LEGENDES INDIENNES

     

    LE FAUCON ET LA TORTUE

     

     

      

    Un jour, le faucon défia la tortue à la course et la tortue répondit qu'elle n'accepterait qu'à condition que l'épreuve dure au moins quelques jours.

     

     

     

    Après avoir réfléchi, l'oiseau se soumit à son exigence et ils prirent le départ, l'une trottinant, l'autre virevoltant à loisir, persuadé qu'il n'aurait aucune peine à arriver le premier.

     

     

     

    Insensible au mépris qu'affichait la rapace, la tortue s'enterra lentement et, invisible à l'œil exercé de son concurrent, se fraya le chemin suivant une ligne droite en direction du but, sans jamais arrêter un seul instant.

     

     

     

    Le faucon, sûr de lui et insouciant vola à sa guise, s'arrêtant ici et là, au gré de sa fantaisie, en visitant parents et amis qu'il savait établis dans les parages, faisant sa cour à quelque aimable oiselle rencontrée au hasard de ses haltes.

     

     

     

    Il fit tant de détours et se reposa si souvent que, lorsqu'il parvint en vue du but, ce fut pour voir la tortue, sortant enfin de la galerie souterraine qu'elle avait inlassablement creusé, gagner la course qu'il avait cru remporter sans conteste... et sans effort.

     

      

    La tortue, animal existant depuis plus de 250 millions d'années, et omniprésent dans la mémoire des hommes et des civilisations, ne sera peut-être un jour plus qu'un nostalgique souvenir. Alors souvenons-nous... Les symboles sont essentiellement attachés aux cultures et aux traditions antiques dans lesquelles puise le monde contemporain, qui reste lui aussi très chargé de symboles. Et il n'est pas étonnant de constater que les civilisations anciennes, principalement dans les régions de type rural ou montagnard, sont celles dans lesquelles les symboles ont eu le plus d'importance.

    Attachées aux archétypes symboliques on trouve généralement des contes ou des légendes se rapportant au caractère particulier de la tortue. Nous évoquerons des croyances, des légendes, mais aussi la cosmogonie, c'est à dire la représentation du monde et de sa création dans les civilisations anciennes. En Extrême-Orient (Chine, Japon, Vietnam, Corée, Inde, Tibet...) comme en Amérique du Nord (du Mexique jusqu'en Alaska), la tortue est avant tout le support du monde. Dans la quasi-totalité des civilisations anciennes du monde entier (dont certaines existent encore, comme le peuple aborigène d'Australie, la Chine ou le Vietnam) la tortue a toujours été essentiellement un symbole de longévité et de sagesse.

    Cela tient bien sûr à sa très longue durée de vie et à sa nonchalance, mais aussi à sa discrétion face aux événements qui rythment le monde. La lenteur de ses déplacements la fait également figurer comme une digne représentante de la sagesse... et de l'art d'avoir toute l'éternité devant soi.

    Symbole tortue Il est frappant de constater à quel point c'est dans la civilisation chinoise que la tortue a le plus marqué les esprits. Il faut dire que les premières traces de l'écriture chinoise remontent à environ 3500 ans et que ces idéogrammes primitifs, lorsqu'ils n'étaient pas gravés sur de la pierre, l'étaient sur les carapaces de cet animal. Par ailleurs les écritures des anciens étaient gravées pour l'éternité si le support était une carapace de tortue, plus encore que si ces symboles étaient gravés sur la pierre. Cette longévité de la tortue et la stabilité de sa carapace pendant de longs siècles après sa mort a également intrigué les devins qui lui attribuèrent une véritable connaissance de l'avenir cachée dans les motifs de sa carapace. En jetant la carapace quelques minutes dans le feu de la terre, on pouvait voir les esprits célestes communiquer avec les hommes en inscrivant des symboles par les craquelures et fêlures causées par le feu sur les carapaces. Voulant reproduire les motifs ainsi engendrés, les devins et les savants il y a 3500 ans tracèrent ainsi les premiers symboles qui devinrent progressivement les 214 clés de base permettant l'élaboration de tout le système de l'écriture chinoise. Par ailleurs la numérologie et les premiers carrés magiques furent inventés et réalisés avec l'aide des motifs et la disposition des écailles de la dossière. Les chinois furent les premiers terrariophiles au monde. Depuis plus de deux mille ans dans certaines provinces de montagne la possession d'une tortue sous son toit apporte une protection divine à la famille et au foyer. Il n'y avait pas un seul temple taoïste ou bouddhiste qui n'ait des tortues, non pour les manger mais pour protéger la vie de ceux qui y résident. Ainsi les tortues pouvaient être prélevées dans la nature pour la consommation humaine (pratique essentiellement confucianiste) mais aussi pour servir de compagnon protecteur de la famille et de l'abri.

    Symbole tortue

    Dans le Tao, philosophie majeure de la Chine ancienne comme de la Chine moderne, cinq éléments sont suffisants pour construire toutes les briques du monde. Ce sont le bois, le métal, le feu, la terre et l'eau. A ces cinq éléments sont associés cinq saisons (la mousson est une saison), cinq directions (les quatre points cardinaux plus l'endroit où nous nous trouvons), cinq couleurs, et cinq animaux. La tortue est l'un de ces cinq animaux. Elle est associée au nord, à l'élément eau, à l'hiver et au noir (couleur de la pureté en Extrême-Orient contrairement à l'Occident).

    Symbole tortue En Chine il existe un certain nombre de dieux qui ne sont pas des dieux au sens où nous l'entendons en Occident mais des représentations des aspects très divers de l'esprit humain. Parmi ces dieux il en est deux dont nous allons parler parce qu'ils sont liés directement à des tortues légendaires. Il s'agit du dieu des Examens et du dieu de la Longévité. Le dieux des Examens est figuré dans le ciel chinois par les quatre étoiles qui forment le Chariot de la Grande Ourse. C'est un dieu d'une laideur particulièrement marquée, le visage déformé par une horrible grimace. Dans sa main gauche il tient un boisseau, dans sa droite un pinceau de calligraphe. Il est entièrement nu à l'exception d'un pagne entourant sommairement ses hanches. Il se tient bizarrement penché en avant et dans une attitude qui rappelle un homme entrain de courir. Seul le pied droit repose au sol, ou plutôt... sur une tête de tortue. L'explication avancée est que lors de sa vie sur terre, il fut reçu premier au Doctorat, mais voyant sa laideur immonde l'empereur refusa de lui octroyer le diplôme. Au comble du désespoir et du déshonneur, il abandonna ses vêtements et tenta de se noyer mais une tortue Ngao qui passait par là le reçut sur la tête et fit de lui un dieu, l'expédiant dans le Ciel.

     Le dieu de la Longévité a le visage typique du vieux chinois doté d'une longue barbe et d'un énorme crâne chauve. Il est courbé mais encore debout, appuyé à une grande canne noueuse, et tient dans une de ses mains le fruit de l'Immortalité. A ses pieds se trouve une tortue et parfois un héron ou une grue, ces animaux ayant une très longue durée de vie.

    Symbole tortue

    Dans la cosmogonie chinoise, le monde est porté par quatre éléphants, eux-mêmes soutenus par une tortue. Cette vision du monde vient tout droit de l'Inde. En effet en Inde nous allons retrouver la tortue portant les éléphants, comme dans la cosmogonie chinoise. Pour les hindous la création du monde revient au dieu Brahmâ. Un énorme serpent se mordant la queue est suspendu dans le vide de l'infini, symbolisant la course éternelle du Soleil dans le ciel. Sur ce serpent repose une tortue. C'est par elle que la force des cieux va se traduire dans le monde des réalisations. La tortue prend donc dans l'esprit de l'hindou le symbole de force et de pouvoir créateur. Sur cette tortue se trouvent des éléphants qui portent les trois mondes. Le monde inférieur des démons et de l'enfer, le monde intermédiaire des hommes et de la Terre, et le monde supérieur des dieux et de la félicité. C'est par la tortue que ces trois mondes existent, car elle est le lien direct entre l'univers et sa manifestation.

    Symbole tortueToujours en Inde la deuxième des dix réincarnations de Vishnu fut sous la forme d'une tortue appelée Kurmâ qui apporta son aide à Indra pour vaincre les démons Asuras. Pour ce faire elle servit de pivot central pour permettre aux dieux de baratter l'Océan des Origines d'où naquit la liqueur de l'immortalité, l'arbre du Paradis, la médecine des dieux, la déesse du vin, les nymphes, le cheval divin, l'éléphant royal, et tant d'autres merveilles... La même scène est également représentée de façon magnifique sur un bas-relief du Temple d'Angkor au Cambodge.

    Symbole tortueAu Vietnam, au sud de la vieille ville de Hanoï, se trouve un petit lac qui constitue un véritable paradis au milieu de la ville. Ce lac se nomme Hoan Kiêm, le Lac de l'Epée Restituée. C'est un des endroits les plus romantiques du monde ! On peut se promener un après-midi en flânant au gré des petits sentiers boisés qui l'entourent. Ce Lac portait autrefois le nom de Lac Thuy, c'est à dire le Lac Vert. Pas un seul vietnamien n'ignore la légende de ce petit lac ! Un jour un jeune pêcheur trouva en pleine mer accrochée dans ses filets une lame d'épée sans manche et qui portait gravée l'inscription " Selon la volonté du Ciel" . Il alla offrir cette lame d'épée au fils d'un très riche personnage qui, après des recherches, retrouva le manche de la lame. L'épée ainsi reconstituée servit pendant une dizaine d'années à ce notable dans la guerre contre les envahisseurs chinois. Ce notable s'appelait Lê Loi. Il vécut réellement, de 1385 à 1433. Après avoir repoussé l'envahisseur chinois, il devint roi en 1428 sous le nom de règne de Lê Thài Tô. Afin de profiter de cette paix enfin acquise il vint aussitôt s'installer dans la ville qui se nomme maintenant Hanoï. Le Roi aimait se promener dans une petite embarcation au milieu du Lac Vert. Mais il ne put conserver l'épée bien longtemps. Quelques jours après la fin de la guerre, de son petit bateau il vit soudain émerger une tortue géante du fond de l'eau. Terrifié, le roi dégaina son épée, la brandit devant lui mais la tortue fut très rapide et sans le blesser lui arracha l'épée avec son bec avant de disparaître pour l'éternité dans les profondeurs du lac.

    Symbole tortueLe roi se dit alors que le Dieu Tortue d'Or était certainement le véritable propriétaire de l'épée magique, que celle-ci la lui avait seulement prêté et que la paix maintenant revenue, il devait la lui restituer. C'est ainsi que naquit la légende du lac de l'Épée " restituée" à son propriétaire divin. Dans ce lac se trouvent réellement des tortues. Hélas, il n'y en a plus guère aujourd'hui. Au milieu du lac se trouve un tout petit îlot minuscule, et il est désormais rarissime de voir une tortue y prendre un bain de soleil. A chaque fois cet événement est vivement apprécié par la population de Hanoï, tellement les tortues qui autrefois peuplaient abondamment ce lac sont devenues rares. Un tel événement est toujours considéré comme un bon présage pour les semaines à venir.

    Au Japon, terre de l'Art du Sabre, la tortue est encore symbole de longévité et de stabilité du monde. Une très ancienne légende raconte qu'une tortue, Minogamé, vit depuis 10 000 ans, couverte d'un manteau d'algues au fond d'un lac. Cette légende est peut-être à rapprocher de la légende vietnamienne du Lac de l'Epée Restituée. Dans cette terre japonaise ou fleurirent les arts martiaux, l'art du sabre (le Ïaîdô) est encore très pratiqué même aujourd'hui. Les sabres sont toujours décorés. Et très souvent reviennent deux animaux : la Grue et la Tortue, qui représentent les deux aspects complémentaires et radicalement opposés de l'univers, cet oiseau étant symbole de la liberté dans le ciel et du détachement de l'esprit face aux événements du monde, et la tortue symbole de l'attachement à la terre. Par ailleurs ces deux animaux vivent très longtemps, la grue tout comme la tortue.

    En plein coeur de l'Ile de Java en Indonésie se trouve le temple bouddhiste de Borobudur. Ce temple érigé au IX° siècle est un des plus grands chef-d'oeuvre de l'art bouddhique. Cet immense temple, à l'aspect pyramidal et dans lequel on ne demeure pas, est une spirale initiatique menant du sol représentant le monde matériel jusqu'à la pointe représentant le monde spirituel. Dans le bouddhisme tout le travail d'un boddhisattva est de parvenir à la réalisation de son propre Eveil puis de mener ensuite patiemment tous les êtres vivants, y compris les animaux, jusqu'à leur propre Eveil et à la cessation de la souffrance. Tout au long de ce parcours montant doucement en spirale dans le temple de Borobudur se trouvent d'immenses fresques de pierre qui sont autant de panneaux, chacun d'entre eux rappelant une histoire du

    Bouddha historique ou de grands boddhisattvas du passé.

    Symbole tortueLe panneau n°192 du temple de Borobudur relate l'histoire d'une tortue. Un jour, alors qu'un monstre marin attaqua un bateau tous les occupants tombèrent à l'eau. Un boddhisattva réincarné sous la forme d'une tortue prit alors les naufragés sur son dos et les reconduisit sur la terre ferme. Ceux-ci, lui devant la vie, se mirent alors en cercle autour de la tortue et l'écoutèrent enseigner les paroles du Bouddha. Ici encore on reconnaît à la tortue un pouvoir divin élevant les hommes vers une vie meilleure.

    Chez les indiens d'Amérique du Nord, la tortue, encore une fois par la rondeur de sa carapace, représente la Terre Mère nourricière et par laquelle la race indienne est apparue. Pour les Iroquois d'Amérique du Nord, dans des temps très anciens la tortue sauva la Mère, sorte d'Eve des indiens, lorsque celle-ci tomba dans l'océan. Recueillant la Vierge primordiale elle la conserva hors de l'eau sur sa carapace. Ainsi pour les Iroquois la Terre est une gigantesque tortue flottant sur la mer. Et sur sa carapace, la Vierge pu enfanter et devenir la mère des hommes, devenant ainsi la Mère.

    De nombreux pétroglyphes du néolithique représentent la tortue en Amérique du Nord et jusqu'à Hawaï.

    Symbole tortueJusqu'au XX° siècle chez les indiens la tortue est très présente dans les chants, les contes, les légendes tribales, et jusque dans l'observation des rituels. Chez les Tohono O'odham (le Peuple du Désert) d'Arizona et les Comcáac du Désert de Sonora c'est la tortue qui a planté le cactus saguaro géant et en est resté la gardienne. Pourtant, chez ces indiens du désert de Sonora et d'Arizona, la tortue était consommée puis les restes utilisés de toutes les façons possibles, comme boîtes à bijoux, instruments de musique, jouets de bébés, poupées de jeunes filles, ou bien encore entraient comme ingrédients dans les préparations pharmaceutiques.

    Pourtant il existait une régulation de cette consommation par la croyance en des tabous. Chez ces indiens du désert, avoir une tortue en captivité chez soi c'était s'attirer le malheur. Plus aucune herbe ne pouvait pousser et la malédiction tombait sur le village, les enfants pouvaient ne plus grandir, les femmes ne mettre au monde que des filles. Un nid de tortues était un lieu sacré qu'il était interdit de toucher. Et le ramassage de tortues à des fins alimentaires devait se faire uniquement sous certaines conditions, en des lieux et des moments précis. Transgresser une interdiction concernant les tortues était l'assurance de s'attirer la maladie. Les populations de tortues se maintenaient donc malgré tout, ce qui n'est plus le cas depuis l'arrivée de l'homme blanc et de la "civilisation". La tortue attirait aussi le malheur sur l'homme impoli, criminel, ou tout simplement malfaisant. Et seule une tortue pouvait conjurer les sorts qui lui étaient attribués.

    Une légende Comcáac raconte l'histoire d'un homme du nom de Ziix Taaj, doté de pouvoirs surnaturels, qui fut aperçu un jour jouant à un jeu de société avec une tortue assise face à lui. Et tous deux discutaient ensemble. La tortue gagnait de nombreux tours, et Ziix taaj devint furieux et se mit à hurler. Il jeta alors une serviette sur elle et la frappa longuement, mettant fin de cette façon à la partie. Les témoins étaient effarés. Depuis, plus aucun Comcáac n'ose regarder une tortue dans les yeux, celle-ci comprenant la langue des Comcáac et parlant certainement depuis des lunes avec leurs ancêtres.

    Chez les Inuits du nord glacial du Canada, qui sont aussi des indiens et dont le nom signifie simplement "les hommes", la tortue est associée à la terre, Mère procréatrice de la lignée de tous les "hommes". Dans cette civilisation très particulière, on rappelle en permanence aux enfants leur attachement à leurs origines en conservant un petit segment de leur cordon ombilical sur eux. Les fillettes le portent dans un sachet de peau en forme de tortue. Et pour les petits garçons ce sachet a la forme d'un lézard.

    Ce sentiment de protection apporté par la présence d'une tortue se retrouvait aussi dans certaines tribus africaines pour lesquelles elle était élevée au rang de véritable totem vivant du village.

    Dans la mythologie Sénoufo en Côte d'Ivoire, c'est encore une tortue qui porte le monde sur son dos. La tortue devient ici symbole de sagesse et de connaissance, car dans sa carapace elle possède toute la connaissance du monde.

    Dans la Grèce ancienne, la tortue est vue de l'intérieur. Sa dossière est figurée par la voûte céleste et ses quatre pattes sont les quatre piliers du monde. Ainsi la tortue protège le monde, lui assurant stabilité et équilibre. Si on se souvient que le ciel a toujours été représenté comme une voûte hémisphérique et la Terre comme une étendue plate de forme circulaire, on comprend vite pourquoi chez tous les peuples du monde la tortue est une représentation de l'univers. Entre le dôme de sa dossière et la surface plate de son plastron, elle était l'image parfaite du monde intermédiaire dans lequel vivent les hommes entre l'univers étoilé et le sol terrestre. La tortue est ainsi un véritable fil reliant le Ciel et la Terre. Elle doit donc nécessairement posséder de fabuleux pouvoirs de connaissance et de divination. Elle doit donc aussi être un merveilleux médium capable de fournir aux hommes les secrets des dieux.

    Il faut bien comprendre que dans toutes les sociétés primitives ou du moins très anciennes, le monde est un espace clos refermé sur lui-même. Il y a le monde terrestre, plat, situé sous nos pieds, riche et fécond mais aussi porteur des plus grands drames par ses colères et son feu dévastateur. Au-dessus il y a une voûte étoilée, pleine de mystères et de silence, semblant immobile mais dans laquelle on aperçoit certaines étoiles se déplaçant sur le fond immuable, et parfois des événements soudains comme des étoiles nouvelles d'une brillance extrême et ne durant que quelques jours (les comètes et aussi certaines étoiles que l'astronomie moderne nomme les supernova). Ce ciel, qu'on ne peut toucher avec les doigts même du sommet des plus hautes montagnes, est donc un monde où vivent des esprits mystérieux et dotés d'étranges pouvoirs. Ce n'est pas étonnant que dans toutes les civilisations anciennes, les étoiles et leurs positions sont intimement liées à la présence des dieux, des héros, et des animaux légendaires. Entre les deux se situe l'homme, tout petit, perdu au fond de ses pensées face à ce monde immense tant sous ses pieds qu'au dessus de sa tête.

    Durant toute une vie humaine, jusqu'au XX° siècle et partout dans le monde, le ciel semblait immuable au-dessus de nos têtes et progressait à pas très lents au-dessus des événements qui constituent l'histoire sous nos pieds. La tortue, par sa forme et sa nonchalance, constitue un symbole parfait de la marche et de l'aspect du monde. Sa dossière voûtée et qui plus est circulaire, parsemée de motifs, semble être une représentation en miniature de la voûte céleste.

    Son plastron, très plat, qui lui sert de base et d'appui au sol semble également être une image parfaite du sol qui nous entoure jusqu'à l'horizon visible à nos yeux. Entre les deux se situe l'être vivant, la chair, le sang, le mystère de la Vie. Les quatre pattes de la tortue, avec leur couleur et leur texture qui rappelle si étrangement celles des éléphants, sont les quatre piliers qui permettent à cette voûte de se tenir parfaitement au-dessus du sol. Une tortue qui se retourne est une abomination et un signe de funeste présage car elle représente alors la chute du ciel et le bouleversement du monde.

    Il est important aussi de se souvenir que naguère encore dans la plupart des régions du monde l'espérance de vie des hommes ne dépassait pas quarante ou cinquante ans. Or la tortue est un animal dont la durée de vie est souvent le double ! Si on la voyait naître on ne la verrait pas mourir. Pour un homme, elle représentait donc presque un être immortel et doté de pouvoirs étranges lui permettant cette durée de vie inimaginable pour un être humain.

    Ainsi elle représente donc un symbole de longévité... mais ce fut à son détriment ! Car il devint évident que se nourrir de la chair de la tortue constituait non seulement une source de force et de sagesse mais aussi une assurance de longévité.

    Les pouvoirs magiques de la tortue dans le domaine de la longévité et de la force vitale furent étudiés médicalement autant à Rome ou en Grèce qu'en Chine. La santé quasi inaltérable de la tortue ne pouvait trouver son origine que dans la composition de sa chair et de sa carapace.

    Cette pharmacopée chinoise qui nous semble aujourd'hui bien étrange à nous les occidentaux, nous l'avons également connu dans l'Antiquité européenne. Aujourd'hui, dans un monde où la technologie et le modernisme a conquis les villages les plus reculés de la Terre, la tortue change peu à peu de symbole. Les hommes ne croient plus à la puissance du ciel et se considèrent capables d'expliquer tous les phénomènes de la nature. La tortue se retrouve ainsi peu à peu reléguée au rang de vieille tradition empirique, symbole de la naïveté des ancêtres, de l'ignorance et de la peur irraisonnée du monde.

    Alors ce merveilleux animal, autrefois vénéré comme un véritable intermédiaire entre le monde matériel et le monde spirituel, perd son importance dans notre civilisation moderne planétaire et se retrouve bien seul face à un Homme qui s'éloigne lentement de la nature qui l'a vu naître.

    Article de Jacques Prestreau

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  • Loup et attrape-rêves...Belle confiance...

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  • L'indien et le loup... Un seul esprit...

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    C’était au commencement du monde. Les bons et les mauvais esprits se partageaient la terre ; nous devons croire que les bons esprits furent les plus forts puisque, malgré eux, la terre est restée et restera belle.  Un de ces bons esprits se reposait un jour dans une clairière. Il s étaient endormi près d’un feu qui commençaient à s’éteindre. Un mauvais esprit le guettait qui trop lâche pour s’attaquer ouvertement a celui qu’il détestait, crut le moment venu de lui jouer un mauvais tour. Le génie malfaisant se mit donc à ranimer les flammes du foyer en y jetant des brassées de feuilles mortes, puis il poussa le dormeur si doucement et si régulièrement que celui-ci, sans rien sentir, finit par se trouver à peu de distance du feu. Le mauvais esprit alimenta alors les flammes avec le bois sec qu’il avait préparé. Tout d’abord elles montèrent droites et belle vers le ciel. Il souffla de toutes ses forces : « Whou… Whou….. Whou….. ». De son souffle malfaisant, ou il mettait toute sa haine, il dirigeait le feu vers l’esprit du bien, dont les cheveux s’enflammèrent. La douleur réveilla le dormeur qui affolé et hurlant, se releva bondissant et se mit a courir, ne sachant comment éteindre les flammes qui consumaient sa chevelure. Il ne pouvait courir loin.  Il savait qu’il risquerait d’incendier la forêt en la traversant pour aller se jeter à la rivière. Il fallait donc, tantôt bondissant et tournant sur lui-même, tantôt se roulant sur le sol nu, appelant désespérément : « au secours ! Au secours ! Au secours ! ». Un de ses amis, le vent d’Ouest, l’entendit. Il arrive en courant. Il cueillit au passage le mauvais esprit qui s’enfuyait et l’écrasa contre un arbre, puis, voyant la chevelure en feu, le vent d’Ouest souffla de toutes ses forces sur la tête de son ami exténué. « Whou… Whou….. Whou….. ». Comme il est bienfaisant le souffle du vent d’Ouest ! Cette fois, chacun de ces « Whou… Whou….. Whou….. » arrachait l’un après l’autre les cheveux enflammés qui tombaient sur le sol. Ils y prirent racine car le grand manitou ne veut pas que la souffrance des bons soit stérile.  Il veut qu’elle serve à quelque chose. De chaque racine sortit une plante dont les feuilles, une fois séchées, rappellent les cheveux brûlés du bon esprit. Les indiens l’appelèrent « petun » nous l’appelons « tabac ». Ce qui prouve la véracité de cette légende, c’est que pendant de longs siècles, les indiens furent les seuls à connaître cette plante. Il fallut la découverte de l’Amérique et l’exploration du Nouveau Monde par les Européens pour que le tabac fût importé en Europe, où son usage se propagea peu à peu.  L’abus qu’on en fait parfois est peut-être une vengeance des quelques mauvais esprits qui sont restés sur terre.     
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    La Nation SIOUX - LAKOTA

     

    Le symbole de la Talker Code représente un dispositif de communication utilisé par les deux garçons Navajo jeunes appelés les Twins du héros. L'appareil leur a permis de communiquer en secret avec l'autre.

    Lorsque les monstres étaient souffre le «Dine (peuple Navajo), les Twins du héros légendaire ont été envoyés vers le Soleil pour chercher une arme qui allait tuer tous les monstres. Le Soleil leur a donné le coup de foudre comme arme à utiliser.

    Tous ces éléments sont représentés dans l'emblème Talker code unique et intéressant et il est également représenté sur le revers de la Médaille du Congrès.

    Carl Gorman, créateur et le Code Talker, a estimé que cela était un symbole approprié pour ce groupe d'hommes courageux qui ont tant donné pour leur pays.

     


    La Nation SIOUX - LAKOTA

    Journée des anciens combattants 2009

    Ce qui suit a été fournie par Diana DeChilly, WRHS classe de 1976 et la fille de Johnny code Talker Earl:

    Navajo Code Talkers d'être à NYC vétérans défilent par Ula ILNYTZKY ÉCRIVAIN ASSOCIATED PRESS

    NEW YORK - Le fameux code Talkers Navajo, l'unité d'élite dont Marine incassables Code contrecarrés les Japonais dans la Seconde Guerre mondiale, la peur de leur héritage va mourir avec eux.

    Seulement environ 50 des 400 Code Talkers sont censées être encore en vie, la plupart vivant dans les réserves Navajo Nation qui enjambe l'Arizona, Nouveau-Mexique et l'Utah. Beaucoup sont fragiles ou malades, avec peu de temps pour raconter au monde leur contribution en temps de guerre.

    Mais le mercredi, 13 de la Code Talkers viennent à New York pour participer pour la première fois en plus grand de la nation défilé des anciens combattants.

    Les Marines jeunes Navajos, en utilisant le secret Navajo langage crypté termes militaires, a aidé les Etats-Unis l'emportent à Iwo Jima et d'autres Seconde Guerre mondiale batailles du Pacifique, servant dans tous les assauts marins dans le Pacifique Sud entre 1942-1945. Les commandants militaires dit le code, transmis oralement par radio, a permis de sauver d'innombrables vies américaines et d'apporter une rapide fin de la guerre dans le théâtre du Pacifique.

    Ils ont juré de garder le secret sur leur code, si complexe que même les autres Marines Navajo ne pouvaient pas déchiffrer. Utilisé pour transmettre des messages secrets tactiques via la radio ou le téléphone, le code est restée intacte et classée depuis des décennies en raison de son utilisation après la guerre potentiels.

    "Nous n'avons jamais été dit que notre code n'a jamais été décodé» ou donné les identités des 29 originaux Navajos qui l'a créé, a déclaré Keith Little, 85 ans, qui a rejoint les Marines à 17 ans et se souvient accroupie dans un cratère de bombe au milieu d'un feu nourri sur Iwo Jima.

    «Il était tout couvert par le secret. Nous étions constamment dit de ne pas en parler", a déclaré Little. Le Code Talkers senti obligé d'honorer leurs commandes secret, même après le code a été déclassifié en 1968.

    Petits plans d'aller à New York avec le Code Talkers autres, dont beaucoup étaient des jeunes agriculteurs et bergers et n'avait jamais été loin de la maison avant la guerre.

    "Le code a fait beaucoup de dégâts à l'ennemi", a déclaré Samuel Tom vacances, 85, de Kayenta, Arizona, qui est également de rejoindre le défilé. Il était bavard Code 20 ans lorsque lui et deux autres Marines allé derrière les lignes ennemies sur Iwo Jima pour localiser une unité d'artillerie japonaise avancer sur les forces américaines.

    Une fois l'appareil a été localisé, vacances a transmis un message codé à l'artillerie marine, qui a tiré un obus à la grande japonais. Après le fusilier marin a proclamé qu'il "droit sur la cible," Holiday messaged "Droit au but" à un Talker code Navajo dans d'artillerie de marine.

    Bien que le Code Talkers transmis des informations sur les tactiques et les mouvements de troupes, ordonnances et autres communications bataille vitale, ils ne savaient pas à l'heure comment ces messages figuré dans la stratégie de plus grande bataille.

    Aujourd'hui "il ya une certaine exaltation de" savoir combien leur travail affecté l'issue de la guerre, dit le petit, qui dirige un ranch de la famille de Crystal, NM, sur la Nation Navajo.

    Avant le code, les Japonais ont intercepté et saboté des communications militaires US à un taux alarmant parce qu'ils avaient des experts traducteurs anglais. Les forces américaines alors imaginé des codes de plus en plus compliqué, mais que l'augmentation du temps - parfois des heures - pour l'envoi et les décoder.

    Le code, basé sur l'ancienne langue Navajo, a changé cela. Dans les premières 48 heures de la bataille d'Iwo Jima, six Code Talkers travaillé non-stop, la transmission et la réception de plus de 800 messages sur le mouvement des troupes et les tirs ennemis - aucun déchiffré par les Japonais. Que confondu l'ennemi le plus était que Code Talkers pourrait utiliser des mots très différents pour exactement le même message.

    Reconnaissance par le gouvernement américain et la sensibilisation des Code Talkers - même au sein de la communauté Navajo - a été lente à venir. Ce n'était pas jusqu'en 2000 que la médaille d'or du Congrès a été décerné à des survivants des 29 originaux Code Talkers et médailles d'argent sur le reste.

    Au moins cinq des morts Code Talkers seulement cette année, la création d'une urgence pour la Fondation du Code Talkers Navajo de créer un musée en leur honneur au Nouveau-Mexique, près de la capitale Navajo de Window Rock, Arizona Il est prévu d'ouvrir en 2012 .

    Yvonne Murphy, membre du conseil de fondation et la fille de Raymond R. code Talker Sr. Smith, décédé il ya sept ans, n'a pas entendu le Code Talkers jusqu'à ce qu'elle avait 16 ans.

    «J'ai vu cette tenue couchée sur le lit ... un marin de couleur or chemise», dit-elle, l'uniforme de la Code Talkers, aménagé avec quelques bijoux Navajo. Mais ce n'était pas jusqu'à ce qu'elle était dans son 30s, "que j'ai été capable de saisir l'ensemble du concept», a ajouté Murphy, 45 ans.

    Le Code Talkers venir à New York cette semaine l'espoir de souligner leurs efforts et leurs besoins de financement pour le musée, qui devrait ouvrir en 2012.

    Le mardi, ils vont visiter Ground Zero et le transporteur Guerre mondiale II avions l'USS Intrepid, où ils donneront une proclamation au nom de la Nation Navajo au maire Michael Bloomberg.

    «Beaucoup plus de Marines serait mort en ce moment", si ce n'est pour le Code Talkers, a déclaré le président Patrick défilé Gaultier.

    «Notre langue a été utilisée pour aider à gagner la guerre", a déclaré vacances.

    «Après, nous sommes tous allés, il n'y aura plus personne pour raconter l'histoire."

     

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  • Navajo Code Talkers
    Ils ont parlé de Navajo
    " diner "bi-Zad choz'-idd"

    Dr Samuel Billison
    "Windtalkers"
    Les étudiants WRHS Aujourd'hui

    Le 26 Juillet 2002, le 29 d'origine Code Talkers ont été présentés avec la Congressional Medal of Honor par le président George W. Bush. Cette reconnaissance tant attendue s'est produite 56 ans après la Seconde Guerre mondiale en dépit du fait que le Code a sauvé des milliers de vies. Le Code avait été déclassifiés en 1968.

    Quatre des cinq Code Talkers vie, John Brown, Jr., Allen Dale Juin, Chester Nez et Lloyd Oliver, ont pu se rendre à Washington pour recevoir leurs médailles d'or. Draper Teddy, Sr. a reçu sa médaille au Nouveau Mexique. Ceux Code Talkers qui ne sont plus vivants, étaient représentés par des membres de la famille.

    En Novembre 2002, plus de 200 de la Code Talkers subséquente a reçu la Médaille d'Argent au Congrès Window Rock, Arizona.


    John Brown, Jr.

     
      

     

    Le United States Marine Corps
    Navajo Code de Talkers
    la Seconde Guerre mondiale
     

    La Nation Navajo, lorsqu'il est appelé à servir les Etats-Unis, a contribué un bien précieux jamais utilisé. Au milieu des combats dans le Pacifique Sud, un groupe de jeunes hommes galants de la réserve Navajo utilisé notre langue sous une forme codée pour aider à accélérer la victoire des alliés.

    Equipé de la seule infaillible, le code incassable dans l'histoire de la guerre, le Navajo Code Talkers confondre l'ennemi avec une earful des sons jamais entendus par les experts de code. Le dévouement et le dévouement au devoir indiqué par les hommes de la Nation Navajo en servant comme parlant de code radio de la United States Marine Corps lors de la Seconde Guerre mondiale est un exemple pour tous les Américains, la Nation Navajo et les diplômés de WRHS.

    Il est juste qu'en ce moment nous avons également exprimer ma reconnaissance pour le Navajo Code Talkers qui a vécu parmi les collectivités de Fort Defiance, ancienne scierie, St. Michaels et les zones de Window Rock, et les familles qui ont servi la population avec leurs enfants d'être des anciens élèves et les anciens de l'école de Window Rock haute.




    Camp Elliott en Californie

      

      

      

    Gauche-Droite: Cpt. Johnny Manuelito (Naschitti, NM), John Benally (Fort Defiance, AZ), Pvt. Rex Kontz (Fort Defiance, AZ),
    Howard Billiman (scierie, AZ), Peter Tracey (Ganado, AZ) Conception du projet CTN: Tech Sgt. Phillip Johnson (Leupp, AZ)

     

     

     

     

      

     

     

     

     

     

     

    Marine Code d'unité de signal Talker

    Front Row: Privates Earl Johnny, Kee Etsicitty, John V. Goodluck et Soldat de première classe David Jordan.
    Rangée arrière: Privates Jack C. Morgan, George H. Kirk, Tom H. Jones et le caporal Henry Bahe, Jr.


    Earl Johnny

    Au-dessus deux images de courtoisie du Sénat américain Jeff Bingaman, du Nouveau-Mexique - page http://www.bingaman.senate.gov/features/codetalkers/men/69896.cfm 

     


    Navajo Code Talkers au WWII Memorial Juillet 4, 1976

      

      

      

      

      

      

      

    Front Row: le colonel Walker, Arcencio Smiley, James Nahkai, Albert Smith, Harold Y. Foster, George Kirk, le roi, Mike; Wm. Dean Wilson.
    2e rangée: Richard Thomas, Francis Thompson, Frank Thompson, John Goodluck, Draper Teddy, Eugène Crawford, Paul Blatchford, Jack Morgan.
    3e rangée: Harold Beard, Keith Little, Frank Chee Willetto, Sidney Bedonie, Carl Gorman, Joe Kellwood, le projet de loi Cadman, M. Lien

     

     

    NTCA à Window Rock Combattants septembre Parc 12, 2004

      

     

     

    GODBLESS AMERICA !

     

     

     

     

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    La Nation SIOUX - LAKOTA

    CODAGE NAVAJO

    LE SECRET DES NAVAJOS

    Le 7 décembre 1941, les japonais viennent de bombarder Pearl Harbour. Vient de commencer la bataille du Pacifique.

    Pour la première fois, des Indiens navajos seront incorporés dans le corps des Marines américains et partiront combattre au-delà des mers, loin de leurs montagnes et de leur désert.

    Les navajos constituent le plus grand peuple amerindien des etats unis. Leur territoire s'etend sur trois état : l'Arizona, l'Utah et le nouveau mexique. Les Navajos est un peuple dont la culture a survécu envers contre tout. Ils ont réussi a conserver leur langue et leurs traditions.

    Le langage navajo est tellement différent que ni les Japonais ni les Européens ne pouvaient le décoder. En fait, cette manière de décrire les objets, l'espace et le temps était tellement belle qu'on pouvait parler d'une forme de poésie dans un monde aussi affreux que la guerre.

    Une des raisons majeures était la faille du système de communication. Les Japonais arrivaient parfaitement à décoder les messages des Américains, et ils réussissaient même à en reproduire des faux. L'armée américaine a alors décidé d'utiliser la langue des Navajos pour communiquer. Dès lors, plus de 400 Navajos Code Talkers ont commencé à tenir en La Nation SIOUX - LAKOTAéchec toutes les tentatives de décryptage des soldats japonais.

    C'est Philip Johnston qui, le premier, émit l'idée d'utiliser la langue Navajo à des fins militaires. Ce fils de missionnaire, qui a vécu 24 ans parmi le peuple Navajo, faisait partie des très rares Américains à comprendre leur langue et à la parler couramment. Celle-ci est uniquement verbale, est incompréhensible pour les autres tribus indiennes et les autres pays, et de surcroit extrêmement complexe.

    En navajo, un seul verbe peut valoir toute une phrase, ce qui le rend totalement incomprehensible pour les non-initiés.


    Les 29 premiers opérateurs radio navajos furent incorporés dans le Corps des Marines en septembre 1942. Ils mirent au point avec l'US Navy une sorte de dictionnaire qui comptera au total 411 termes fréquemment utilisés dans la terminologie militaire.


    Déçus un peu de ne pas avoir été reconnus plus tôt, ils étaient restés néanmoins fidèles à leur promesse de garder le silence sur le code secret qu'ils avaient inventé. Utilisé pendant la Deuxième Guerre mondiale, le code secret a pu être dévoilé en 1969, mais les hommages n'ont véritablement commencé que dans les années 1980.

    Ces 29 Navajos honorés en juillet 2001 en avaient entraîné d'autres pendant la guerre. Au total, 420 d'entre eux ont servi dans l'armée. Leur apport a été particulièrement efficace dans la bataille sur l'îlot d'Iwo Jima. Le major Howard Connor, officier de transmissions, avait d'ailleurs déclaré, après la victoire : « Sans les Navajos, les Marines n'auraient jamais pris Iwo Jima. »

    Selon Chester Nez, un des premiers parleurs en code:
    « Tout ce que nous utilisions dans le code était ce avec quoi nous vivions tous les jours sur la réserve, comme les fourmis, les oiseaux, les ours ». Ainsi, le terme pour un tank était « tortue », un bazooka (démolisseur de tank) était un « tueur de tortue ». Un cuirassé devenait une « baleine », une grenade une « patate » et les bombes ordinaires des « œufs ». Un avion de combat devenait un « oiseau-mouche », et un avion-torpilleur une « hirondelle. Un tireur embusqué devenait un « ramasseur ». La pyrotechnie devint un « feu raffiné ».

    Assignés aux unités de combats pour les communications, les Navajos ont participé aux batailles les plus sanglantes. Bien souvent, les Code Talkers ont accompagné les patrouilles de reconnaissance. Malheureusement, a plusieurs reprise des soldats américains ont confondu des Navajos avec des soldats japonais. Et les Code Talkers devaient être impérativement exécutés par leurs propres frères d'armes, si le code risquait de tomber aux mains des Japonais.

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    En première ligne, plusieurs Navajos ont perdu la vie, mais sans eux, plusieurs autorités militaires croient que les États-Unis n'auraient pas pu remporter la guerre.

    L'utilisation de la langue navajo ne s'est pas arrêtée avec la reddition du Japon. Les Code Talkers ont repris du service durant la guerre de Corée. Au Vietnam, la modernisation des moyens de transmissions a entraîné l'abandon du code. Celui-ci restant classé « secret défense », il faudra toutefois attendre 1969 pour que les vétérans navajos puissent témoigner de leur expérience.
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    Cette règle du silence a privé plusieurs Navajos de la reconnaissance qu'ils méritaient, la plupart étant déjà très vieux lorsqu'ils ont pu en parler.

    En 1982, les hommages ont commencé à affluer.


    Le 26 juillet 2001, le président George W. Bush a remis à 29 Code Talkers la médaille d'or du Congrès, la plus haute distinction du gouvernement américain. Les États-Unis cherchaient ainsi à rendre hommage à ces héros anonymes de la Deuxième Guerre mondiale.
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    Lors de la remise des médailles, le sénateur du Colorado, Ben Nighthorse Campbell, a tenu à saluer le courage de ces hommes, « qui se sont levés malgré toutes les injustices dont ils ont été victimes dans l'histoire américaine ».

    Le président Bush est allé dans le même sens en avançant qu'il aurait compris les réticences que les Navajos auraient pu avoir à se battre pour les États-Unis « après ce qu'ils avaient subi dans le passé ». Il a salué leur hardiesse à servir la nation malgré tout.

    Aux Etats-Unis, le 14 août est devenu la "Journée nationale des Code Talkers".


      

      

      

     

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